J'ai quelques questions à propos de ces soirées "tuppergod" en particulier, de cette tendance de "brandissons nos godemichés !" en général. Je ne suis pas une sainte-ni-touche, j'ai une activité sexuelle épanouie, épanouissante et régulière, je n'ai rien contre la masturbation : je pratique mais sans gadget... tout ça pour vous dire que je ne suis ni pour ni contre la pratique du sextoy, bien au contraire.
Mais avez-vous remarqué combien il est maintenant facile -parce que tendance- de parler de masturbation FEMININE ? Il n'ya pas longtemps encore à entendre les copines (qui pouvaient avoir la langue bien déliée quand il s'agissait de parler de leurs explois à 2) aucune ne se touchait "là". C'est à peine si elles ne fesaient pas la grimace quand tu leur proposais, pour les dépanner, un tampax sans applicateur... Je crois qu'on a d'autant plus de facilité à parler des pratiques solitaires qu'on utilise un "médiateur" : se masturber maintenant ce n'est plus se "double cliquer la souris", c'est utiliser un sextoy. Je ne me masturbe plus : je joue avec mon gadget.. D'ailleurs, je ne crois pas avoir lu une seule fois le mot "masturbation" dans ton article... Un peu comme si on avait zappé l'acteur principal de l'histoire : c'est de nos sexes dont il s'agit mais on n'en parle pas, on ne les montre pas, on ne les touche pas.
Ce qui me dérange surtout c'est le pan économique et buisness de l'affaire. Parce que pour faire d'un tabou une tendance, j'ai comme l'impression que les services marketing des boites fabricantes de gods et autres joujoux sont passées à l'offensive... Tu nous parles des prix élevés des articles proposés. Est-ce que tu sais comment se créent ces réseaux ? Qui en a l'initiative ? Qui gagne de l'argent ?...
Je suis pour que les filles jouissent sans honte et sans entrave, quelque soient leurs pratiques, qu'elles en parlent, qu'elles le revendiquent même "je suis le seul maître à bord ! la preuve : je jouis quand je veux, même sans partenaire !".
Mais je crois que assumer son plaisir c'est d'abord assumer son corps. Et ça me ferait mal de me dire que mes orgasmes en solo aient quelque chose à voir avec l'économie de marché...
j'ai trouvé ça : un article sérieux par B. Coulmont
Mais avez-vous remarqué combien il est maintenant facile -parce que tendance- de parler de masturbation FEMININE ? Il n'ya pas longtemps encore à entendre les copines (qui pouvaient avoir la langue bien déliée quand il s'agissait de parler de leurs explois à 2) aucune ne se touchait "là". C'est à peine si elles ne fesaient pas la grimace quand tu leur proposais, pour les dépanner, un tampax sans applicateur... Je crois qu'on a d'autant plus de facilité à parler des pratiques solitaires qu'on utilise un "médiateur" : se masturber maintenant ce n'est plus se "double cliquer la souris", c'est utiliser un sextoy. Je ne me masturbe plus : je joue avec mon gadget.. D'ailleurs, je ne crois pas avoir lu une seule fois le mot "masturbation" dans ton article... Un peu comme si on avait zappé l'acteur principal de l'histoire : c'est de nos sexes dont il s'agit mais on n'en parle pas, on ne les montre pas, on ne les touche pas.
Ce qui me dérange surtout c'est le pan économique et buisness de l'affaire. Parce que pour faire d'un tabou une tendance, j'ai comme l'impression que les services marketing des boites fabricantes de gods et autres joujoux sont passées à l'offensive... Tu nous parles des prix élevés des articles proposés. Est-ce que tu sais comment se créent ces réseaux ? Qui en a l'initiative ? Qui gagne de l'argent ?...
Je suis pour que les filles jouissent sans honte et sans entrave, quelque soient leurs pratiques, qu'elles en parlent, qu'elles le revendiquent même "je suis le seul maître à bord ! la preuve : je jouis quand je veux, même sans partenaire !".
Mais je crois que assumer son plaisir c'est d'abord assumer son corps. Et ça me ferait mal de me dire que mes orgasmes en solo aient quelque chose à voir avec l'économie de marché...
j'ai trouvé ça : un article sérieux par B. Coulmont