De toute façon, en France, je vois pas comment imaginer un avenir un minimum serein dans le domaine des musées et des bibliothèques sans tenter et réussir le concours de la fonction publique territoriale 
J’ai choisi d’étudier ma passion, et je ne le regrette pas !
- Initiateur de la discussion Faustine M
- Date de début
@pliploup Tout à fait, ma meilleure pote a fait l'IUP patrimoine, ca veut dire beaucoup de pratique, des stages de plusieurs mois dans des musées ou autre établissements, selon ce que tu veux faire ensuite.Ce sont des études " professionnelles " en fait ( comme on pourrait faire lycée pro) . Même moi qui était en cursus Hda - archéo , j'ai eu l'occasion pendant la licence de faire des interventions en tant que médiatrice en musée , le tout organisé par l'université.
En fait, ces écoles , le " vrai " arguments qu'ils mettent souvent en avant, ca va être type :
" notre nom est connu, donc on va vous embaucher en voyant que vous en sortez " ( dangereux)
" grâce à nous, vous allez vous faire un réseau professionnel " ( moi, j'estime que le reseau ne devrait pas passer au dessus des capacités, mais l'un n'empêche pas l'autre )
" nos enseignants sont de vrais professionnels du métier, et pas des 'profs ' " ( et ca je deteste, puisque.... être un professionnel d'une matière ne te donne pas la méthode, la pédagogie, blablabla le nécessaire à transmettre et enseigner les choses ) + ca peut être de vrais connards qui te dégouttent du truc et sont méprisant as fuck, mais je m'égare et ça deviens personnel :T
En fait, ces écoles , le " vrai " arguments qu'ils mettent souvent en avant, ca va être type :
" notre nom est connu, donc on va vous embaucher en voyant que vous en sortez " ( dangereux)
" grâce à nous, vous allez vous faire un réseau professionnel " ( moi, j'estime que le reseau ne devrait pas passer au dessus des capacités, mais l'un n'empêche pas l'autre )
" nos enseignants sont de vrais professionnels du métier, et pas des 'profs ' " ( et ca je deteste, puisque.... être un professionnel d'une matière ne te donne pas la méthode, la pédagogie, blablabla le nécessaire à transmettre et enseigner les choses ) + ca peut être de vrais connards qui te dégouttent du truc et sont méprisant as fuck, mais je m'égare et ça deviens personnel :T
Alors ce n'est pas du tout mon domaine mais l'école du louvres permet bien d'accéder à ce genre de métiers tout en étant gratuite non ? Le problème est qu'elle est située à Paris qui est une ville chère mais il doit y avoir des concours accessibles post licence ou Master en histoire de l'art / archeo non ?
Je suis assez d'accord avec certaines des Madz précédentes, il y a une subtilité entre étudier sa passion et vivre de sa passion.
Et c'est triste parce que je suis la première à penser que la vie ne devrait pas tourner que autour du travail et de l'argent et que c'est important de se garder du temps pour ses vraies passions sauf que je constate qu'une fois que l'on est sur le marché du travail, on a rarement le choix. Et c'est quelque chose sur lequel on n'est pas non plus assez sensibilisé au moment du choix des études et de l'orientation.
Heureusement il y a quand même des personnes qui arrivent à suivre leurs rêves et à réussir à trouver un métier en adéquation avec ce qu'elles aiment vraiment mais j'ai quand même l'impression que malheureusement c'est plus l'exception que la règle.
Le problème se situe surtout en amont et à la valeur que l'on accorde à certains métiers. L'ironie étant que les "métiers-passions" sont sûrement moins bien payés parce que les gens ont déjà tellement de chance de pouvoir vivre de leur métier alors ils ne vont pas en plus demander un salaire décent ? (je dis ça avec beaucoup d'ironie parce que j'ai des amis dans ce domaine et ça me rend triste de voir le salaire par rapport à la quantité de travail fourni / investissement personnel derrière). Alors que d'autres métiers vont être mieux payé justement parce qu'ils ne correspondent pas vraiment à l'image du "métier de rêve" donc il faut bien trouver un argument pour que les gens compétents restent à leur poste.
Bref, tout ça pour dire qu'en l'état actuel du marché du travail (et vraiment sans vouloir être pessimiste) faire des études par passion c'est une chose, et faire des études qui ont un débouché c'est autre chose. Parfois (et heureusement) les deux se rejoignent et là c'est tout bénef, mais il faut garder à l'esprit que ce n'est pas toujours le cas.
Et c'est triste parce que je suis la première à penser que la vie ne devrait pas tourner que autour du travail et de l'argent et que c'est important de se garder du temps pour ses vraies passions sauf que je constate qu'une fois que l'on est sur le marché du travail, on a rarement le choix. Et c'est quelque chose sur lequel on n'est pas non plus assez sensibilisé au moment du choix des études et de l'orientation.
Heureusement il y a quand même des personnes qui arrivent à suivre leurs rêves et à réussir à trouver un métier en adéquation avec ce qu'elles aiment vraiment mais j'ai quand même l'impression que malheureusement c'est plus l'exception que la règle.
Le problème se situe surtout en amont et à la valeur que l'on accorde à certains métiers. L'ironie étant que les "métiers-passions" sont sûrement moins bien payés parce que les gens ont déjà tellement de chance de pouvoir vivre de leur métier alors ils ne vont pas en plus demander un salaire décent ? (je dis ça avec beaucoup d'ironie parce que j'ai des amis dans ce domaine et ça me rend triste de voir le salaire par rapport à la quantité de travail fourni / investissement personnel derrière). Alors que d'autres métiers vont être mieux payé justement parce qu'ils ne correspondent pas vraiment à l'image du "métier de rêve" donc il faut bien trouver un argument pour que les gens compétents restent à leur poste.
Bref, tout ça pour dire qu'en l'état actuel du marché du travail (et vraiment sans vouloir être pessimiste) faire des études par passion c'est une chose, et faire des études qui ont un débouché c'est autre chose. Parfois (et heureusement) les deux se rejoignent et là c'est tout bénef, mais il faut garder à l'esprit que ce n'est pas toujours le cas.
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L'école du Louvres a un concours même avant les licences ! J'avais une connaissance qui l'a tenté pour son post-bac . Donc yep, le problème pour le coup, c'est avoir les moyens, ne serait-ce que d'envisager des études dans un endroit si cher (j'aurai bien aimé, mais pour moi par exemple, c'était même pas la peine d'y songer). Après si on peut mettre le prix pour une école privée fort cher, on peut tenter le Louvre, c'est net. C'est peut-être plus selectif cependant.
@Tuna: HS ma life:
Je fais partie de la team "fais un boulot qui te permet de profiter de ta passion EN DEHORS DU BOULOT"; plusieurs fois dans ma vie je me suis demandée si je devais faire des études d'art/chercher du boulot dans l'art, et question pro, j'ai tenté plusieurs fois quelques petits trucs. Sauf qu'en fait, si j'aime dessiner, c'est parce que ça me détend. Et si dessiner devient la condition pour pouvoir me loger/manger, alors là ça me détend plus et ça me stresse plus qu'autre chose.
Du coup, j'ai trouvé un compromis parfait, je bosse dans le domaine que j'ai étudié (les langues étrangères), c'est pas l'extase mais ça me mine pas le moral, et j'ai tout mon temps libre pour pouvoir faire ce qui me passionne à côté, sans stress.
Du coup cette obsession que des études épanouissantes et une carrière épanouissante doivent forcément passer le fait d'allier passion et études/boulot, ça me gêne beaucoup. Parce que si j'ai pas lâché le dessin, c'est bien parce que je l'ai pas étudié - j'ai toujours aimé lire: j"ai pas ouvert un livre pour le plaisir pendant mes années de fac de langues.
Donc cette injonction limite, elle est stressante, et elle est déconnectée de la réalité. Pour moi le top, c'est d'avoir un boulot qui ne bouffe pas le mental et qui permet de vivre sa passion et non pas de vivre de sa passion.
Je fais partie de la team "fais un boulot qui te permet de profiter de ta passion EN DEHORS DU BOULOT"; plusieurs fois dans ma vie je me suis demandée si je devais faire des études d'art/chercher du boulot dans l'art, et question pro, j'ai tenté plusieurs fois quelques petits trucs. Sauf qu'en fait, si j'aime dessiner, c'est parce que ça me détend. Et si dessiner devient la condition pour pouvoir me loger/manger, alors là ça me détend plus et ça me stresse plus qu'autre chose.
Du coup, j'ai trouvé un compromis parfait, je bosse dans le domaine que j'ai étudié (les langues étrangères), c'est pas l'extase mais ça me mine pas le moral, et j'ai tout mon temps libre pour pouvoir faire ce qui me passionne à côté, sans stress.
Du coup cette obsession que des études épanouissantes et une carrière épanouissante doivent forcément passer le fait d'allier passion et études/boulot, ça me gêne beaucoup. Parce que si j'ai pas lâché le dessin, c'est bien parce que je l'ai pas étudié - j'ai toujours aimé lire: j"ai pas ouvert un livre pour le plaisir pendant mes années de fac de langues.
Donc cette injonction limite, elle est stressante, et elle est déconnectée de la réalité. Pour moi le top, c'est d'avoir un boulot qui ne bouffe pas le mental et qui permet de vivre sa passion et non pas de vivre de sa passion.
@Sneglia
Oui effectivement mais je m'attendais à un témoignage d'une personne qui avait déjà fini ses études et qui avait du recul sur ce que ça lui avait apporté d'étudier sa passion justement. Parce que ça a déjà été dit par une Madz mais bon Chloé a forcément pas trop de regret quand elle est qu'en L1
Oui effectivement mais je m'attendais à un témoignage d'une personne qui avait déjà fini ses études et qui avait du recul sur ce que ça lui avait apporté d'étudier sa passion justement. Parce que ça a déjà été dit par une Madz mais bon Chloé a forcément pas trop de regret quand elle est qu'en L1
Dernière édition :
@Dog je pense avoir confondu les concours permettant d'intégrer l'école du louvres post master et les concours de la fonction publique post prepa post école du louvres. J'avais une connaissance qui avait fait école du louvres puis conservatrice de musée après prepa + concours administratif. Alors ce n'est peut être pas exactement le même métier mais j'imagine qu'il y a plusieurs concours administratifs dans cette branche. Comme le dit @Coahoma. ces concours permettent d'exercer dans ce secteur. J'imagine que certains masters d'université autre que l'école du louvres permettent de le préparer. Pour le coup je ne m'y connais pas mais je n'imagine pas une ecole privée préparer ce genre de concours. Mais j'ai une mauvaise image des ecoles privées hors certaines exceptions.
@pliploup : Ah je te rejoins alors parce que je suis exactement dans le même cas de figure que toi !
Du coup je suis totalement d'accord avec toi.
Ça dépend beaucoup des personnalités et il y a sûrement des gens qui n'envisagent pas de faire un métier "juste comme ça" qui ne les intéresse pas plus que ça. Mais pour d'autres personnes, il y a d'autres critères qui seront sûrement plus important (mon critère principal c'était le métier stable avec le salaire qui rentre tous les mois, c'est peut être un peu matérialiste mais je suis très angoissée alors il me faut au moins ça pour me sentir safe).
Et rien ne nous empêche aussi à un moment ou un autre de changer de voie ou de pousser ses projets personnels un peu plus loin.
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Du coup je suis totalement d'accord avec toi.
Ça dépend beaucoup des personnalités et il y a sûrement des gens qui n'envisagent pas de faire un métier "juste comme ça" qui ne les intéresse pas plus que ça. Mais pour d'autres personnes, il y a d'autres critères qui seront sûrement plus important (mon critère principal c'était le métier stable avec le salaire qui rentre tous les mois, c'est peut être un peu matérialiste mais je suis très angoissée alors il me faut au moins ça pour me sentir safe).
Et rien ne nous empêche aussi à un moment ou un autre de changer de voie ou de pousser ses projets personnels un peu plus loin.
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@Coahoma. C'est ce que je me disais, quand je pensais étudier dans le domaine du ciné, les écoles privées mettaient vraiment en avant leur capacité à faire faire des stages à leurs étudiants, leur professionnalisation présentée comme facile.... Et selon une copine de l'époque, ce n'était pas faux mais les débouchés sont souvent moins glamours que ceux présentés lors de l'inscription (beaucoup de TV, peu d'offres au cinéma sauf pour les métiers techniques).
Pour en revenir au management culturel, je viens de me rappeler qu'une autre amie avait fait une grande école dans ce domaine là, parce que toutes ces candidatures à la fac avaient été refusées (elle voulait entrer directement en Master, c'est peut être pour cela) elle s'était rabattue sur une formation privée en deux ans qu'elle avait trouvé très chère pour les cours donnés, en revanche c'est vrai qu'elle a trouvé des stages et du travail dans son créneau sans trop de difficulté.
Pour en revenir au management culturel, je viens de me rappeler qu'une autre amie avait fait une grande école dans ce domaine là, parce que toutes ces candidatures à la fac avaient été refusées (elle voulait entrer directement en Master, c'est peut être pour cela) elle s'était rabattue sur une formation privée en deux ans qu'elle avait trouvé très chère pour les cours donnés, en revanche c'est vrai qu'elle a trouvé des stages et du travail dans son créneau sans trop de difficulté.
C'est super de "vivre de sa passion" mais en tant que grande angoissée, il me faut un minimum sécurité pour accéder au bonheur (c'est à dire, savoir que l'argent va tomber chaque mois, pendant 8 mois, et que je vais pouvoir rester loger à cet endroit). Je dois être une super chiante parce que j'ai à peine commencer ma vie professionnel, que je rêve d'accéder à des CDD un peu plus long. 5 mois par exemple, t'as à peine le temps de d'installer, qu'il faut déja réfléchir à la suite, ou aller, puis déménager etc (oui je suis le genre de personne qui regarde les offres d'appart 2 mois avant le déménagement). L'inconnu quel angoisse ^^
La vie d'artiste n'est vraiment pas faite pour moi
J'envie les gens qui ont une passion qui rapporte.... genre être passionné d'informatique.
La vie d'artiste n'est vraiment pas faite pour moi
J'envie les gens qui ont une passion qui rapporte.... genre être passionné d'informatique.
K
Kurmad
Guest
L'article est vraiment très promotionnel. C'est dommage, j'aurai aimé qu'il soit rédigé par une diplômée de cette école, mettons avec 2 ans de recul, pour savoir si l'insertion dans la vie professionnelle a été facile ou pas. Si l'autrice a du faire des concessions entre travail alimentaire et travail passion.
Car là, en première année, se satisfaire du choix d'études qu'on a fait... C'est (heureusement) le lot de beaucoup d'étudiants.
Car là, en première année, se satisfaire du choix d'études qu'on a fait... C'est (heureusement) le lot de beaucoup d'étudiants.
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