« J'ai envie de sexe, et ma moitié jamais » : quand la différence de libido détruit le couple

5 Mai 2015
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Bon, je n'ai pas eu le courage de tout lire car il y a beaucoup de messages... Je suis un peu embêtée par le message négatif que l'article fait passer (à mon sens) sur le couple dans ce cas là et par les quelques commentaires que j'ai lu.
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Tout est possible et selon moi, les clés se situent dans : la communication, l'empathie, la déculpabilisation et beaucoup d'amour <3
Voilà, ne perdez pas espoir si vous êtes dans cette situation et trouvez votre mode de fonctionnement qui n'appartient qu'à votre couple, ça marche.
Courage, des bisous !
 
5 Mai 2015
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@Sticbaou Courage, il n'y a pas de problème, que des solutions ! :hugs:
Et oui je suis d'accord avec toi sur les témoignages mais j'ai quand même le sentiment que "quand la différence de libido détruit le couple" c'est un peu trop. Et ça me donne l'impression de graver le constat dans la roche. L'auteur-e de l'article aurait peut être pu ouvrir sur quelque chose de plus positif, je sais pas. Après c'est peut-être aussi juste une question de ressenti ! Effectivement le forum vient nuancer le propos, et tant mieux !
 

Melydo

Il/lui
24 Février 2013
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En même temps les témoignages ne font pas tout l'article, le boulot de la rédac' c'est justement de faire en sorte d'avoir assez de témoignages avant d'écrire un article, de vérifier à la façon dont ils sont retransmis, etc. Donc pour moi l'orientation de cet article est un choix de rédaction, et d'ailleurs il suffit de voir le titre (particulièrement violent par ailleurs). Je trouve ça dommage car ça ne fait que renforcer les messages de ce type qu'on entend partout.
 
12 Juin 2016
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Salut, ici la brêle qui avait rédigé un pavé, tout bien relu et qui n’a pas eu le courage de l'envoyer, et qui a un peu oublié aussi, et, bref… Ici la brêle qui va essayer de… euh… ben déjà de dépasser sa flippe de poster, de un, et de deux, tant qu’à faire, d’apporter un peu de positivisme à tout ça, na !:paillettes:

On va faire comme si je répondais au questionnaire à l’heure, hein, pas de chichis ! :P

— Quand cette situation vous est arrivée, quel était l’écart de libido entre vous et votre partenaire (votre fréquence souhaitée vs celle de votre partenaire) ?

Je suis comme ça depuis toujours, et ça fait huit ans que je suis avec mon compagnon. Je suis gray (pan)asexuelle, donc j’aime tout le monde, mais je ne ressens aucun besoin sexuel ni « envie » liée à des réactions corporelles. Il y a bien des choses qui excitent mon corps (lire du porno, mais je me passerais bien de mouiller dans ces moments-là, parce que ce n’est pas le but de ma démarche !), je peux décider que mon corps va s’exciter, mais mon corps ne s’excite jamais « de lui-même » ou à cause d’une sensation subconsciente. C’est difficile à expliquer. En gros, il y a toujours une raison logique à mon excitation (je t’entends, toi, là-bas, dire que je réfléchis trop ! Mais si je ne réfléchis pas, ben comme dirait l’autre, je n’allume pas l’amadou…)

Mon compagnon, lui, a des envies et des besoins régulièrement. Il aime faire le sexe à peu près une fois par semaine, mais si j’avais besoin de deux fois (pas plus, là ça serait trop), il en serait enchanté.


— Est-ce que cette différence est apparue tôt ? Petit à petit ? D’un coup ?
Pour moi ça a toujours été comme ça, même si je sais seulement depuis peu que mon cas peut s’appeler « gray asexuel ». Ça dépend des gens et des définitions, mais pour ma part c’est : pas de besoin, pas d’envie empirique, mais ça ne gâche pas l’envie quand je la fais monter volontairement, et encore moins le plaisir dans l’acte. C’est un peu comme une gourmandise, genre cette gaufre au Nutella que tu manges parce que c’est bon, mais dont tu pourrais très bien te passer et ce, même si tu as les moyens de te la payer). Pour mon compagnon, je crois que ses besoins sont aussi restés constants.

— Est-ce que vous avez assumé la situation, ou est-ce que, au contraire, le sujet est devenu compliqué à aborder ?

Le sujet du sexe n’a jamais été tabou, au contraire. Du coup, il est surtout de plus en plus facile à aborder, dans la mesure où plus on arrive à mettre des mots sur les choses, mieux on arrive à les exprimer (merci Internet, Mad’, Pouhiou et quelques autres).

— Est-ce que vous en avez discuté ? Était-ce une discussion difficile ? Qu'avez-vous décidé à la fin de la discussion ?

On a toujours parlé très librement et quand on s’est mis ensemble, il savait que je n’éprouvais pas spécialement de manque de sexe. La plupart des gens, me semble-t-il, ont cette réaction quand on leur dit ça : « Mais c’est parce que t’es vierge, non ? Tu verras, c’est comme le gâteau au chocolat, une fois que t’as goûté, tu peux plus t’en passer ». J’ai goûté le gâteau, j’aime ça, mais il faut qu’on arrête de croire que c’est normal d’être accroc au chocolat… Bref, du coup peut-être a-t-il, lui aussi, pensé que ça deviendrait un besoin pour moi une fois que j’y aurais goûté. Jamais. Mais heureusement, on en discute toujours régulièrement et je lui parle souvent de ce que je lis à ce sujet.

Du coup on en rigole plus qu’autre chose, et surtout, dès qu’on s’est mis ensemble, indépendamment même de mon asexualité, je voulais qu’on garde notre liberté, donc on s’est mis en couple libre. Je voulais pouvoir embrasser, draguer ou peut-être même coucher (on ne sait jamais, mais jusqu’à présent je n’ai jamais eu l’occasion ou l’envie de conclure avec qui que ce soit d’autre) avec qui je voulais. Et je voulais qu’il puisse en faire de même. En effet, pour moi, il est irrespectueux de prétendre « posséder » autrui (autrui n’est pas un objet, c’est un être vivant), en lui imposant une fidélité, surtout lorsque ce concept est issu d’une convention sociale à mes yeux totalement dépassée (c’est mon point de vue perso seulement, bien sûr). Bref, avant même que je puisse mettre des mots sur ma sexualité, on avait eu cette discussion sur notre liberté sexuelle, voire sentimentale (#polyamour).

— Qu’avez vous ressenti ? Comment avez-vous réagi ?
Je suis très heureuse de la situation. Je ne considère pas faire offense à mon compagnon quand je fantasme sur une personne, nous partageons nos goûts (être Gray A. n’empêche rien), il me raconte ses aventures avec d’autres filles et je lui demande des détails croustillants. J’aime bien savoir comment ça se passe parce que ça peut me donner des idées pour nos propres pratiques, et je me projette aussi un peu dans certaines relations qu’il a car nous avons des goûts semblables. J’ai clairement un côté voyeur ! :P J’ai déjà même déjà rencontré certaines de ces personnes et on a toujours bien accroché, même si, comme elles savent que je suis « au courant de tout », je dois avoir l’air d’un extra-terrestre à leurs yeux…

— Est-ce que cette réaction a changé quelque chose ? Comment s’en est sorti votre couple ?

Je pense que mon couple est aussi stable justement parce que nous n’exigeons rien de l’autre, n’attendons rien de ce qu’il n’est pas, et communiquons énormément. Nous n’avons pas de tabous.

Mon chéri aime bien faire le sexe, pas moi, et ça ne nous bloque en rien. Je sais bien que ce n’est pas forcément pareil avec moi et une autre, parce qu’on ne peut pas aimer de la même façon deux personnes qui sont, par définition, différentes. Mais ça me paraît sain ainsi. Chacun y trouve son compte. Si tu aimes vraiment une personne, tu dois pouvoir respecter ce qu’elle est tant qu’elle ne t’empêche pas non plus d’être toi (ce fameux « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres »). Et je pense que nous nous aimons et respectons assez pour avoir trouvé un équilibre.

Evidemment, parfois, il me semble que ça le frustre un peu. Une fois il m’a dit « J’ai l’impression de te forcer, je peux pas faire ça », parce que je réfléchissais à sa proposition de faire l’amour. Moi qui lui parle H24 des débats sur le consentement, ça m’a beaucoup touchée. J’ai dû lui expliquer que c’est un peu comme s’il me proposait une partie de Street Fighter : comme ce n’est pas un besoin/envie pour moi, eh bien j’ai la possibilité de me demander si je veux me lancer dedans ou pas. Parfois la réflexion va durer 3 secondes : « Oh oui grave, ça fait longtemps, quelle bonne idée ! », parfois ça va durer 5 ou 10 minutes : « Mouais, bof… bah, pourquoi pas, après tout… » ou bien parfois aussi : « Euh, non désolée, je préférerais qu’on se mate un film, je suis trop fatiguée pour Street Fighter ça fait mal aux doigts ». Dans les cas où à la base je suis en mode bof bof, ça ne m’empêche pas de m’éclater sur la console/trilili, tout autant que si j’avais été enthousiaste dès le départ. Tu sais, quand t’es pas chaud pour faire un truc, que tu te bouges quand même, et qu’au final tu te dis que t’aurais regretté si tu l’avais pas fait ? Ben voilà, c’est ça. Et puis, une fois qu’on est partis, on ne s’arrête plus ! (D'ailleurs je n’ai jamais eu de panne une fois que c’était commencé, alors que je sais que ça arrive à beaucoup de gens =O Peut-être que ça m’arrivera un jour !). Bref, ça n’enlève rien au fun du moment, au plaisir que j’éprouve dans notre plaisir commun, mon processus de pensée est juste différent. (Bon, je suppose que c’est celui de beaucoup de gens en fait, mais comme je ne dis jamais « J’ai envie de baiser, que diable ! » eh bien la perception de mon compagnon est sans doute différente, et la mienne aussi.)

Je me suis souvent demandé si j’arrivais à « me donner envie » à cause de la pression sociale, de ce côté « sexe dû à l’autre » ou même d’une trop grande volonté de faire plaisir à l’autre parce qu’on l’aime. Mon chéri aussi m’a déjà posé la question sans arriver à mettre des mots dessus, et j’ai dû lui expliquer qu’à chaque fois, j’en reviens au même point : je fais clairement ça pour moi. Parce que j’aime bien faire des fellations (ça me détend tu peux pas savoir, et puis je suis un troll alors déclencher des réactions, c’est mon kiff), parce que j’aime bien la pénétration avec sa sensation d’emboîtement, parce que j’aime bien jouir, même si à mes yeux, l’orgasme est carrément surestimé (j’ai mis du temps à me rendre compte que j’en avais, et quand j’ai réalisé que c’était ça je me suis dit : « C’est tout ? Bof, je préfère manger. » #Obélix à l’île des plaisirs). Je me passe sans problème de tout ça, comme je me passe de chocolat, mais ça ne m’empêche pas d’aimer ça. Attention que certaines personnes asexuelles ne sont pas « gray » et donc n’aiment tout simplement pas ça, il s’agit là de mon expérience personnelle uniquement et de la façon dont moi je perçois les choses ! Tout le monde est différent !

— Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui se trouve dans une telle situation ?

Je lui dirais surtout d’ouvrir son esprit, de prendre du recul, et d’essayer de sortir des constructions sociales qui l’enferment. Je sais que tout le monde n’y arrive pas. Par exemple, je sais que certaines personnes ont trop peu confiance en elles pour trouver que ce n’est pas grave que leur moitié aille « voir ailleurs ». Mais je pense aussi que ça serait absolument invivable pour mon compagnon comme pour moi, si nous n’avions pas décidé d’être en couple libre. C’est à vous de choisir ce qui vous convient le mieux. Parfois des personnes sont incompatibles, parfois, il suffit de travailler sur soi-même pour mieux vivre. Que la relation, au final, dure ou pas, soit viable ou pas, ça vous aura forcément apporté quelque chose d’essayer. N’oubliez juste pas que ça ne doit pas être un sacrifice ! C’est pour vous que vous le faites.

Ah, et bien sûr, renseignez-vous ! Lisez des témoignages, regardez des vidéos, interrogez-vous. Quand on arrive à mettre des mots sur ce qu’il se passe, tout devient plus simple. :)


Voilà mon témoignage, je suis vraiment désolée de ne pas avoir osé l’envoyer… Je ne pensais pas que l’article sortirait si vite et j’étais en train de me préparer psychologiquement (#syndrome de l’imposteur #timide etc)… J’avoue avoir été un peu déçue et étonnée de la tournure que l’article a prise, et si lire les commentaires sur le forum m'a fait du bien, peut-être que ça fera un peu de bien aux courageux lecteurs de pavés de lire le mien >__<
<3 à vous tous :)

PS : Je suis un peu un membre fantôme donc si vous voulez discuter avec moi directement, n'hésitez pas à m'envoyer un MP, je répondrai forcément un jour :highfive:
 
Dernière édition :
10 Novembre 2016
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weena88.deviantart.com
@Melydo
Je trouve ton témoignage super intéressant, surtout sur le côté différent type de sexualité et comment vous avez trouvez VOTRE équilibre.
Ça me permet d'ailleurs de découvrir que je suis demi-sexuelle (oui, j'ai fait des recherches sur certains termes de ton commentaire qui était obscure pour moi) : je n'ai éprouvé de désir pour personne (et je ne vous raconte pas, le calvaires au lycée) avant de rencontrer mon mari et je n'en éprouve pour personne d'autre. Ce qui me permet de ne pas être jalouse du tout quand mon mari me signale les filles qui l'attirent dans la rue (et ça pertube beaucoup les gens autour de nous, option "mais tu n'as pas peur qu'il te trompe?", alors 1. j'ai confiance en lui, 2. c'est le jour où il n'aura plus cette honnêteté que je m'inquiéterais )

PS: la bonne nouvelle, c'est que moi, je ne me suis jamais sentie anormal, mais je planètes facilement
 
  • Big up !
Réactions : Kaylie et No'Groxhaton
2 Mars 2016
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@Mukanshin Il est pas encore 9h, mais je peux t'annoncer que ta référence à Obélix à l'île des plaisirs a fait ma journée.
Merci pour ton témoignage, dommage qu'il soit pas dans l'article, il aurait ajouté une dose d'optimisme bienvenue ! Mais c'est super sympa de le poster ici.
 
12 Octobre 2014
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je suis toujours bêtement étonnée de voir qu'il y a des garçons qui n'aient pas souvent envie (les idées reçues ont la vie dure...). Puisqu'on peut difficilement attribuer leur libido a un problème de pilule, je me demande si dans certains cas il n'y a pas juste une peur d'assurer face à une fille épanouie dans ses désirs, et demandeuse.

Pour avoir fréquenté plusieurs profils, je pense ne pas trop me tromper en disant que les hommes peuvent être aussi complexes.
C'est vrai que le viagra n'aide pas dans l'idée que cette complexité puisse être possible. Et je trouve que c'est dangereux de penser qu'une pilule peut régler le problème, quelque part, ça réduit la personne au fait d'avoir envie "par défaut".
Mais il peut y avoir beaucoup de raisons qui font qu'un homme peut moins avoir envie. Il y a le culte de la performance qui en effet peut être assez lourd ('fin c'est assez lourd aussi chez les femmes, dont beaucoup se demandent si elles ont bien fait leur truc aussi...), mais il peut aussi y avoir des traumatismes qui peuvent réduire drastiquement la libido, ou tout simplement qu'à la base, la libido n'est pas très présente....
De mon point de vue, les hommes ne sont pas aussi différents que ça des femmes, contrairement à ce qu'on peut parfois penser...
 
19 Juin 2019
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Bonjour!
J'avoue que ca doit faire bien une trentaine de fois que je lis cet article, et d'autres sur le même sujet.
Dans ma relation , je suis de l'autre coté, et parfois savoir que les choses existent c'est rassurant. Parfois ca serait rassurant aussi d'avoir les solutions:cretin:

(Je vais parler de ma compagne, car nous rencontrons un problème ensemble, mais c'est sur moi que je souhaite agir. Car je sais, qu'elle seule peut prendre des décisions pour elle seule.)

J'ai 35 ans, elle en a 45 (je précise car les 10 ans d'écart peuvent parfois apparaitre dans certains complexes de sa part).
Voilà maintenant 3 ans que nous sommes ensemble. Elle a toujours connu une vie d'hétéro, je suis sa première expérience du genre.
Tout se passe bien entre nous. Nous nous réjouissons très souvent du bonheur de s'être trouvées. Mais alors coté sexe et libido ca patine à mort.

Dès le début, ca n'avait pas l'air extrêmement simple et la fréquence n'était pas celle de ces couples qui disent faire l'amour 4 fois par jour les deux premiers mois. Mais peu importe, je fais partie de celles qui sont plus intéressées par la qualité que la quantité donc...Puis ca se passait bien pour moi et ca avait l'air d'être le cas pour elle.

Etrangement, c'était toujours plutot lorsque nous n'étions pas dans notre ville , en vacances, en week end...(faut avoir un bon livret A...)
Bref, 3 ans plus tard , c'est de plus en plus compliqué.
Nous partageons tellement d'autres choses, nous avons des rapports sensuels que cela ne pourrait pas être un problème.
De mon coté, la frustration est là mais elle serait gérable s'il n'y avait une angoisse permanente et une culpabilité : si elle n'a pas envie de moi c'est parce que j'ai fait quelque chose de mal un jour où, c'est parce que je ne l'attire pas...
De toutes manières, il est hors de question de la quitter ou de faire ça avec quelqu'un d'autre. Je crois aussi qu'il y a parfois dans ce décalage quelque chose qui rend l'autre inaccessible, et que le désir peut difficilement se tourner vers une autre personne.
Nous en discutons, souvent , et peut etre trop cette dernière année car je pense que j'ai mis inconsciemment une sorte de pression qui ne doit pas aider.
Il est bien entendu , hors de question qu'elle se force mais je comprends que mon besoin de comprendre et de me rassurer puisse provoquer une pression. Enfin, parfois je le comprends, parfois je suis perdue . Ce qui me fait d'ailleurs penser à une autre article concernant la pression mise par le partenaire.

Quand nous en parlons je me rends compte que les raisons s'accumulent : elle vivait un deuil terrible quand je l'ai rencontrée, elle est extrêmement anxieuse (elle évoque souvent la difficulté à lâcher prise), notre relation est cachée et elle n'assume pas son homosexualité (même passagère, même sans étiquette ), le sexe apparait parfois comme un tabou, ce n'est pas une priorité dans sa vie, la situation existait deja avec des partenaires précédents, elle a pris du poids (c'est elle qui le dit.) elle se sent plus vieille (idem), moins belle... Je ne suis pas d'accord avec ces derniers points mais répéter (sincèrement) à celle qu'on aime qu'elle est belle, ne donne aucune garantie d'être entendue!

Bref, pas loin de mille raisons pour que le désir n'aie pas sa place. Elle me rassure, je lui plais, je lui fait de l'effet mais...dans tout ca, la seule chose que j'entends, c'est que je suis incapable de provoquer du désir chez elle et entre autre parce que je ne suis pas un garçon..

Elle ne se sent pas prête à aller consulter et moi je ne pourrais rien changer sur ça.
Mais je sais que je perds confiance en moi, et je sais aussi que sans la forcer quand j'ai pu me montrer plus entreprenante, plus naturelle le contact a été plus simple (sans aller jusqu'au bout, ça on s'en tape!!).
Je deviens passive, j'attends qu'il se passe quelque chose chez elle alors que j'ai, moi aussi, une partie de la solution.
Et je crois que plus que le manque de quoique ce soit, car je ne manque de rien, c'est ça qui fragilise la relation dans le décalage. Cette sorte de cercle vicieux , la perte de confiance, la pression, la perte de naturel.....Et parfois, l'impression que ca ne reviendra jamais...(nous sommes confinées séparément alors c'est pas demain que ca va s'arranger...)
C'est un gros pavé qui trouvera peut etre des échos quelque part...Merci de votre patience en tous cas.
 
19 Juin 2019
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Pour compléter ce loooong post, je partage une expérience vécue sur un forum (d'aide psycho sexe) qui m'a particulièrement blessée. Un texte dans lequel j'évoque comme ici ces problèmes et le problème de confiance personnelle. Et les réponses vont vous surprendre !!(#putaclic) : je dois cherche sur google les mots "compatibilité sexuelle", bien comprendre que je choisi des personnes qui pourront me tromper et que ma compagne est bien hétéro et me fait vivre une amitié amoureuse dans laquelle depuis 3 ans, elle me fait miroiter le reste pour que je ne parte pas.
En dehors de mon histoire tout à fait personnelle qui , je le sais bien, ne se réglera pas par l'avis des autres, je trouve ça choquant que l'on puisse proposer de donner des conseils à des gens en niant l'ouverture d'une orientation sexuelle et amoureuse, et en basant son raisonnement sur "vous n*quez vous vous aimez, vous n*quez peu, vous ne vous aimez pas, ou pas à deux en tous cas".
Voila voila :cretin:
 

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