@Astipalaya Après, je sais pas si être nourri avec de l'huile de palme ou du sucre à 90% (j'exagère mais tu vois l'idée), qui sont mauvais nutritionnellement, c'est vraiment "avoir de la nourriture en abondance".
Avoir de la mauvaise nourriture en abondance, c'est pas vraiment être bien nutri. En fait c'est plutôt pas terrible à mon avis, parce que même si les gentes meurent plus de faim, ils ont d'autres problèmes directs liés à ça.
J'avais vu une vidéo je sais plus où qui expliquait que le sucre avait des effets sur la composition de nos estomacs, et que ça se transmettait aux générations d'après.
En deux trois générations (de souris), les bactéries dans l'estomac avaient diminué de moitié (et c'est les bactéries qui aident à pleins de trucs, comme bien digérer).
édit : y a
télérama qui a fait un article sur l'émission.
"Nous vivons dans une société qui rejette les gros qu’elle fabrique en masse. Et où l’on attribue toujours aux personnes grosses des traits de caractère : on les suppose lasses, bêtas, amorphes, soumises, pitres… On les essentialise, on les stigmatise. Quand on est gros, nos supposés défauts sont mis en avant, jamais nos qualités. Et c’est ce qui se passe dans
Opération renaissance, lorsque les participants sont exposés en sous-vêtements face à un miroir. On ne met pas en valeur les personnes, on leur dit au contraire que ça ira mieux bientôt."
"À l’écran, cette infantilisation est à la fois symbolique et factuelle. Deux grandes dames riches et longilignes accueillant deux petites dames pauvres et grosses. Il est scientifiquement prouvé que les gens aisés sont plus minces et plus grands que les plus défavorisés : on ne pouvait pas mieux illustrer une forme de classisme. Les émissions qui stigmatisent les gros sont les mêmes que celles qui stigmatisent les pauvres"
"Il n’y a d’ailleurs dans l’émission qu’une seule origine possible de l’obésité des jeunes femmes : une fragilité psychologique. Celle-ci devrait – presque par magie – disparaître en même temps que les kilos"
"
Il y a tout qui flotte chez moi”, ou encore
“mon ventre, on dirait une paupiette”. L’animatrice rit à gorge déployée, renforçant la mésestime des jeunes femmes. Cet exercice d’expiation est présenté comme un passage obligé pour les aider
“à prendre conscience de la réalité”. En somme, les jeunes femmes sont encouragées à déclarer tout le dégoût qu’elles éprouvent pour elles-mêmes… et à justifier ainsi la répugnance que peuvent éprouver les autres pour les personnes obèses."