J'ai testé pour vous... aller dans un collège de filles

30 Janvier 2014
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Je n'ai encore jamais commenté mais je me lance pour donner ma propre expérience de la non-mixité. J'ai fait ma troisième dans un collège privé très catholique et non mixte. Il y avait des garçons mais uniquement jusqu'à la cinquième. J'ai très bien vécu cette année et l'absence de garçons, mais je dois dire que c'était aussi dans un contexte particulier: je sortais de deux ans de harcèlement scolaire de la part de garçons, dans la majorité. Je me suis donc sentie plus à l'aise envers des filles et ça m'a permis de repartir sur de bonnes bases l'année suivante dans un lycée classique. Contrairement à ce que racontait la mad' dans son article, je n'ai jamais connu une telle ambiance de classe: peut-être que c'était du au fait qu'il n'y avait pas de séduction entre nous (encore la norme de l'hétérosexualité, que certaines d'entre nous puissent être attirées par les filles ça ne nous avait même pas effleuré à l'époque...), mais les apparences jouaient un rôle très modeste et il y avait peu de jugements et de moqueries en règle générale. Il faut aussi dire que nous étions toutes internes, ce qui a aussi participé à une certaine cohésion de groupe. Bon, évidemment, ce modèle m'a correspondu à une certaine période de la vie mais je ne suis pas sûre du tout qu'il soit valable pour tout le monde. C'est également très conservateur comme façon de penser. Mais personnellement, ça m'a fait du bien. Je voulais juste rajouter quelque chose par rapport au fait que l'auteure paraisse choquée qu'il y ait une chapelle dans son établissement. Bon, si c'était privé catholique, je vois pas le mal. Dans mon lycée privé et très avare en démonstrations religieuses, il y en avait une, et ça concerne pas mal d'autres endroits, non?
 
31 Mai 2012
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Lyon
@9Chapillon Vieille familles françaises : noblesse -qu'elle soit d'Ancien Régime ou d'Empire peu importe, la particule était prisée. Les grands bourgeois avaient aussi certaines "prérogatives", mais moins. En tout cas, comme je ne faisais pas partie des deux, j'ai pu constater la différence de traitement au niveau de l'administration...(les profs s'en foutaient, mais le directeur avait une influence qu'on n'imagine pas sur les appréciations finales...) Après, comme j'y ai été admise, gamine de banlieue, c'est la preuve qu'il existait une certaine mixité sociale à l'époque aussi.
Je me suis laissée dire que ces derniers temps, la tendance avait tourné : pour concurrencer une autre école du quartier qui faisait dans l'éducation d'enfants bien nés (fils et filles de...), le lycée s'est tourné vers les familles plus fortunées, moins la vieille noblesse.
 
Coucou ^^

Dire que j'avais l'impression que les 7 ans passés dans une institution catholique étaient assez compliquées, quand je vois ton témoignage, ça fait relativiser...

Pour le coup c'était mixte, et j'y étais pour éviter le collège à problèmes dont je dépendais (je suis une faible, une couarde, une intello, j'aurais pas survécu) Mais la pression était là, elle l'était peut-être pas dès le collège, mais au lycée, oui. Mais même si c'était assez strict (se cacher pour le portable, des profs qui font des remarques désobligeantes quand deux personnes s'embrassent, habillement très encadré, faire tout signer par les parents dès que t'as un cours en moing... bref), pour la réussite au bac, ils mettaient en place des solutions. Par exemples, les élèves un peu faibles étaient mis en étude, où ils étaient suivi par le "proviseur" (la fonction ne portait pas ce nom là mais c'est l'équivalent).

Par contre, je crois qu'il y avait une hypocrisie très forte entre les valeurs catholiques affichées, et la réalité des élèves, à savoir sexe, clope, drogues et rock'n'roll. Je ne sais pas si c'est le collège en général ou si c'est le fait que ce soit un peu catho coincouille qui faisait que... vraiment, tout le monde était obsédé par le sexe ! Blagues graveleuses, allusions à chaque détour de phrases... des choses bien crades souvent.

Par contre je crois que ce qui m'a le plus marquée là-bas c'était l'homophobie. Je m'en suis prise plein la gueule au collège parce que j'étais soi-disant lesbienne (ah ? j'tais pas au courant, je vivais encore dans le monde de Oui-oui moi). Et bien sûr, c'est "dégoûtant" "beurk" et "trop chelou". Bah oui. Sinon, c'est pas rigolo. Je crois que la palme revient à la meuf qui a lancé cette rumeur, qui l'a dit à absolument TOUT LE MONDE, et qui ensuite, quand j'ai dit que c'était pas le cas, m'a répondu "oh mais tu sais, moi ça me dérange pas".

=='

Bref, pour le coup j'ai eu aussi l'expérience de l'arrivée du mariage gay là-bas (Hollande fut élu quand j'étais en terminale). Beaucoup étaient de droite et donc déçus (le lendemain de l'élection, ma mère m'a dit de pas trop sourire, quand même, lol). Bon évidemment j'l'ai pas fait et j'ai ouvert ma gueule, s'est ensuivi un débat enflammé. Un peu plus de la moitié étaient contre le mariage homo, quasiment tous contre l'adoption. Certains se targuaient du discours de leur parents sur l'économie pour leurs raisons de préférer Sarko. Sur le mariage gay en lui-même, un débat en classe à suivi un exposé sur le sujet. Ce fut l'occasion d'entendre des choses charmantes (le dégueulasse étant remplacé par "anormal" pour des raisons de professeur d'histoire-géographie, il y a aussi eu "les homosexuels sont moins virils" paske bien sûr les lesbiennes ça existe pas, et "les enfants ont besoin d'un papa et d'une maman quand même" forts candides ma foi) Voilàvoilà.

Mais, concrètement, j'y ai rencontré mes meilleurs amis, ça m'a donné la capacité de travailler vite et d'aimer travailler, je suis devenue incollable sur la religion catholique ce qui permet de frimer un peu quand on visite une église, et puis, les valeurs de Jésus sont sommes toutes très belles, amour, tolérance, pardon.

Et puis ça m'a pas empêché de devenir une bisexuelle hyperémotive communiste fan de Conchita Wurst et qui s'essuie les fesses avec le prospectus de Force Vie. Je suis parfaitement normale.
 
Dernière édition :
1 Septembre 2009
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la courneuve
pour ça était l'inverse, pendant 6 ans j'ai été dans une classe exclusivement composé de mec. j'ai fait des études d électrotechnique. perso le premier mois à été dur, je me sentais perdu puis ils ont fini par m'accepter et j'ai passé les meilleurs année de ma vie avec cette classe.
 
11 Septembre 2010
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Monteux
Je me permets d'intervenir car j'ai moi aussi été scolarisée dans un collège non-mixte puis dans le lycée du même groupe scolaire, mixte mais à très large majorité féminine.
Ce qui m'a marqué dans ton témoignage c'est que la plupart des reproches que tu formules sont également applicables à nombre d'établissements mixtes - privés ou publics - :la pression, les profs "dérangés"... Ce n'est -malheureusement- pas une spécialité des établissements ultra-minoritaires comme les nôtres et la pression a, je trouve, tendance à être de plus en plus présente dans tous les lycées privés qui ont besoin d'attirer le maximum d'élèves pour survivre, et donc d'avoir les meilleurs résultats au bac.
Pour ce qui est de la chapelle, bien qu'étant athée, ça ne m'a jamais choquée. Tu sais à quoi t'attendre quand tu t'inscris dans un établissement de l'enseignement catholique...

Je voudrais également ajouté que la non-mixité à selon moi certains avantages. J'ai l'impression que le fait de ne pas être entourée de garçons à cet âge critique permet d'être libérée d'un certain poids. En effet, des amies scolarisées dans le public me racontaient qu'elles avaient la pression pour s'habiller "sexy", sortir avec quelques garçons sous peine d'être cataloguées "coincées" mais pas trop sous peine d'être des "salopes", qu'elles n'osaient pas toujours participer en classe de peur d'être moquées par les garçons... On ne peut pas nier que ce ne sont pas des conditions optimales à l'apprentissage et au développement de soit.

Pour avoir fréquenté des établissements publics et privés, mixtes et non-mixtes, je ne pense pas qu'il existe de système idéal. Chacun a ses avantages et ses inconvénients et convient plus ou moins à chaque élève. Enfin, pour répondre à la question : "Pourquoi des parents font-ils ce choix ?". Certains, minoritaires, pour des motifs religieux, mais pour la majorité c'était surtout pas soucis d'échapper aux collèges au niveau et à l'encadrement catastrophiques des environs et d'offrir un environnement structurant à leurs enfants (mine de rien avec des règles claires et établies quand on est en plein crise d'ado ça aide à ne pas trop déconner et faire des choses qu'on pourrait regretter longtemps après).
 
17 Novembre 2011
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Liège
En Belgique, la moitié des écoles secondaires sont des écoles catho, certaines avec chapelle et/ou prières. Mais la non mixité est très rare. Pour avoir eu l'occasion de visiter pas mal d'écoles différentes, je dirais qu'elles sont, malheureusement, en général mieux tenues et que l'enseignement y est de meilleure qualité (et j'ai fait mes études dans l'enseignement officiel, dc non catho).
 
30 Janvier 2013
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J'ai fait toute ma scolarité dans des établissements catholiques, le primaire dans une école non-mixte de bonnes soeurs (prières tous les matins, confessions plusieurs fois par an), et je garde un très très mauvais souvenir du primaire.
Ensuite, je me souviens avoir été émerveillée de découvrir mon collège F****on.... Ste Marie une vraie mixité garçons-filles : j'étais encore "garçon manquée" (ou fille réussie?), et je pensais alors pouvoir jouer au foot à la récré. Quelle ne fût pas ma déception en découvrant que ça commençait déjà à draguer dès la 6ème !

Mon collège était globalement un peu ouvert, mais nous n'avions toutefois aucun musulman (c'était les 90s), de très rares juifs, et à peine plus de personnes athées. Donc cathé tacitement obligatoire jusqu'à la terminal, ce que j'ai fortement détesté. Comme une mad' le disait plus haut, c'était assez sexe, drogue et rock & roll entre les élèves, mais très réprimandés par les adultes (mandieu l'histoire quand on a appris que de la drogue circulait vaguement, très vaguement).

Au lycée, nous avions eu un cours de "prévention sexuelle", évidement non mixte, où pour les filles, on nous a expliqué de nous méfier de certains signes chez les garçons : pupilles dilatées, cou qui gonfle... Signe qu'il faut absolument s'éloigner !
Eh ben, ça ne m'a pas empêché d'être déjà le collège bisexuelle (mais de le découvrir vers 22ans), et de me rattraper sexuellement parlant après le bac.

Je garde un souvenir mitigé de ces années-là, l'absence de mixité sociale me gêne un peu.
Et évidemment, la pression était forte, l'écrémage très important, et moi qui n'avait aucune confiance en moi, cela m'a bien détruit, sans compter qu'on ne pouvait absolument pas m'orienter pour mes études, puisque j'étais littéraire dans un collège très fortement scientifique (en gros : seuls les scientifiques comptent, les littéraires sont à peu près tolérés, les ES sont des déchets)
 
3 Septembre 2012
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Bonjour !

Je tiens à réagir sur ce topic pour partager mon expérience :

Mon primaire a été un mélange de laïque et privé mixte, où , à part la religion, les différences n'étaient pas notoires.

J'ai ensuite passé tout mon collège en privé non-mixte et enfin, tout mon lycée en privé mixte.

Mes quatre années entre filles ne m'ont pas spécialement dérangée si ce n'est que, comme l'a très bien dit l'auteure de cet article, si tu ne voit pas de garçons en dehors de l'école, tu grandit dans une bulle féminine qui modifie ta façon de voir le sexe opposé.

Mon passage au lycée mixte a été assez difficile dans ce sens là : Je n'ai pas parlé aux garçons avant un long moment et, même aujourd'hui, je reste très timide à ce niveau là.

Pour ce qui est de l’éducation pédagogique, elle changeait en fonction des écoles :

Au collège, j'ai passé un an dans une école assez stricte tant au niveau religieux qu'au niveau scolaire.
C'était assez horrible et je suis partie dès que possible.

Dans les autres écoles, je me suis sentie beaucoup mieux ! Comme elles étaient relativement petites, tout le monde (les profs, les élèves, le personnel) se connaissait, c'était comme une grande famille où la moindre nouvelle ou rumeur était répandue en un rien de temps.

Je précise que ce sont des écoles privées de religion hébraïque donc je ne sais pas si cela est extrêmement différent des écoles privées catholiques ou pas.
 
23 Septembre 2013
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Boulogne-Billancourt
tarolime.fr
Je me permets également d'ajouter ma pierre à l'édifice :)
En 6e, j'ai été inscrite dans un célèbre établissement public (mais accessible à toutes sous une seule condition), laïc (mais avec une chapelle dans la cour), non mixte de la 6ème à la terminale, internat obligatoire (même quand on habitait à 15min comme moi), et port de l'uniforme. Eeeet oui.

Ca a été une année trèèèèès longue. Moi qui passais le plus clair de mon temps dans ma chambre à bouquiner, il a fallut que j'apprenne à socialiser et à m'asseoir sur mon intimité : pas le choix quand on dort dans un dortoir de 44, les lits en rang d'oignon comme les orphelinats dans les films. Pas besoin de vous dire que c'était très stricte, et très "jeune fille de bonne famille". Quand j'y repense, c'est complètement sur-réaliste. J'ai l'impression que c'était dans une autre vie ! Autant je n'ai pas aimé du tout et j'appelais ma mère jusqu'à 8 fois par jour (je le rappelle, j'habitais à 15 min seulement... J'ai fait passé une année infernale à mes pauvres parents, je le regrette :sad:) autant beaucoup de filles adoraient et y passaient de très bons moments ! Tout n'est pas à jeter d'ailleurs. L'enseignement y était très bien, le cadre superbe, il y avait quand même beaucoup d'activités.

Je n'y suis restée qu'un an, mais c'est clair que ça m'a laissé des séquelles. Je ne saurais pas dire en quoi exactement, mais elles sont là. En même temps, je ne regrette pas non plus d'y être allée, je pense que ça m'a "forgé le caractère", et surtout c'est une expérience peu commune !

Je ne sais pas si je suis la seule traumatisée de cette école, les quelques filles que j'ai retrouvées sur facebook ont l'air assez bien dans leur baskets.
 
10 Mars 2011
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paris
Ayant fréquenté le même établissement, je me permet d'intervenir !

Le témoignage n'est pas à remettre en question, bien sûr, puisqu'il est le ressenti personnel de cette madz (même si je ne la partage pas du tout). Par contre je trouve que le titre ne correspond pas du tout à ce qu'elle raconte : comme l'a dit quelqu'un d'autre dans les commentaires, ce qui l'a gênée est manifestement plus la pression, l'élitisme et les règles de l'endroit que la non-mixité. Et je trouve aussi un peu dommage de ne pas souligner le positif aussi (quoiqu'elle n'en a peut-être vraiment pas trouvé...?)

Personnellement je garde un excellent souvenir de mon temps dans cet établissement, avec des bémols bien sûr mais comme partout je suppose.
 
21 Mai 2014
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Los Angeles
Je vais essayer de répondre synthétiquement à toutes ces réactions intéressantes ?

Ce qui est intéressant, c’est qu’en lisant les commentaires de toutes celles qui sont passées par le non-mixte, on se rend compte à quel point l’expérience a été vécue différemment par chacune. Et bien sûr, je ne parle qu’en mon nom. Il est clair que les ressentis divergeaient en fonction des personnalités, des résultats scolaires, ou même tout simplement en termes de promo ou de profs.

De la même manière, je suis d’accord sur le fait que tout n’est pas à jeter dans ce système. Moi-même, j’ai eu certains profs vraiment excellents, et j’ai bénéficié d’une bonne formation. Pour autant, je demeure persuadée que bon niveau et pédagogie ne sont pas incompatibles (ce qui, dans mon expérience, semblait souvent être le cas). Et d’ailleurs, c’était clair lorsque des amies sont parties par choix dans d’autres lycées, avec plus de libertés sur le plan personnel mais sans que cela ne se ressente sur les résultats.

En ce qui concerne les motivations des parents, comme l’ont dit certaines, c’était souvent plus pour la bonne formation que pour la non-mixité, même si ça avait tendance à les rassurer. Dans mon cas, le collège-lycée public dont je dépendais avait de très mauvais résultats, il y avait pas mal de violences (et sans doute aussi des rumeurs) donc mes parents n’étaient pas très chauds. Un autre bon point, que j’ai oublié de mentionner dans l’article, c’est que les frais d’inscriptions étaient calculés en fonction du revenu des parents, donc il y avait une certaine mixité sociale, ce que je trouve encore aujourd’hui vraiment cool. Mais sinon, les parents ne se rendaient pas forcément compte de l’ambiance interne, et même si c’était le cas, ce n’est pas forcément facile de changer d’établissement. Les miens compatissaient en me disant que ça serait bientôt fini.

En réponse à celles qui ont parlé d’hypocrisie entre les valeurs affichées, ou du fait que c’était très sexe, drogues et rock’n’roll, moi j’y vois plutôt un décalage, parce que les valeurs affichées par mon établissement n’étaient pas les miennes, du moins pas toutes. Donc je ne vois pas le fait de ne pas respecter les règles tacites de bonne conduite comme une forme d’hypocrisie, à partir du moment où l’on est en désaccord avec ces règles. En revanche je pense que ce décalage a pu entraîner des comportements un peu malsains si certain(e)s étaient tiraillé(e)s par une éducation traditionnelle et les mœurs d’aujourd’hui, surtout en termes de sexualité. J’ai vu dans mon entourage des comportements un peu schizophrènes que je pense liés à cette forme d’éducation, même si en général ça n’a rien d’irrémédiable et que ça finit par se tasser avec le temps. Mais souvent, et parce qu’on était des ados à l’esprit de contradiction développé, se voir imposées des règles qu’on trouvait stupides nous donnait encore plus envie de les transgresser, même si ce n’était pas bien méchant.

Pour répondre à @Romanesques («Tu sais à quoi t'attendre quand tu t'inscris dans un établissement de l'enseignement catholique… »), en l’occurrence, à 11 ans, ce n’est pas vraiment de ton ressort de choisir d’intégrer ou non ce type d’établissement, et je n’étais pas ravie d’aller dans un collège non-mixte à la base. A propos de la présence de la chapelle en général, effectivement, ce n’est pas étonnant dans un établissement religieux mais ça m’a toujours dérangée, et c’est là mon avis personnel, je respecte celui des autres. Je tiens d’ailleurs à préciser que je suis contente d’avoir reçu une forme d’éducation religieuse (et je suis d’accord avec @AngelTen, les valeurs du catholicisme sont plutôt belles, même si je n’adhère pas du tout au concept de péché originel), mais les cours ont tourné au « bigotisme », et une fois que tu étais inscrite, dur d’en sortir : je répète que lorsque j’ai enfin eu l’autorisation parentale d’arrêter le cathé, j’ai été convoquée par ma responsable de niveau ! Par contre, j’aurais vraiment aimé avoir un cours de découverte sur les religions.

@BirdieBoop, je suis tout à fait d’accord, il y avait, comme partout, des filles lesbiennes, bi, hétéro… Mais c’est pour ça que j’ai employé le terme d’hétéronormativité, dans le sens où l’hétérosexualité était la norme supposée (mais bon, déjà qu’on ne parlait pas trop sexualité…) et qu’il était dur pour celles qui ne se reconnaissaient pas dans cette norme de l’assumer et de le vivre bien (encore une fois, comme partout, mais peut-être encore plus qu’ailleurs ?). Et en effet, l’homophobie était présente, et la seule fille qui s’assumait ouvertement lesbienne dans ma promo était totalement marginalisée.

Dernier point (j’ai laissé tomber pour le côté synthétique !), au sujet des difficultés dans les collèges mixtes, moqueries, pression vestimentaire, etc… N’ayant pas eu cette expérience, je n’ai pas de point de comparaison, mais les moqueries et pressions existent aussi dans les classes non-mixtes. Idéalement, je pense qu’il faudrait plutôt travailler à éliminer ces comportements, même si ça prend du temps, plutôt que de prôner la non-mixité totale. Ou peut-être commencer par dispenser certains  cours dans des classes non-mixtes mais au sein d’établissements mixtes ? Il y a pas mal de d’études qui travaillent sur les biais inconscients qu’ont les profs/examinateurs/recruteurs dans leur attitude aux filles et aux garçons, les résultats ont l’air assez encourageants, ce sera peut-être une voie ! Mais séparer filles et garçons pendant plusieurs années (et pas n’importe lesquelles) me semble toujours un peu étrange, comme si notre sexe était la première chose qui nous définissait.
 
R

rainbow-dash

Guest
Je suis dans une école-mixte-catholique et en lisant l'article j'ai presque l'impression d'avoir de la chance :shifty:

Tout d'abord, et c'est important de le souligner, nous sommes au lycée, en petit nombre (moins de 300 élèves au total) et nous sommes tous mélangés (mixte et les filières générales sont dans une seule et même classe).

Ensuite, même si l'établissement est catholique, il y a une très grand mixité des religions et c'est ce que j'apprécie aussi. Puis les cours sur la religion ne sont pas obligatoires, on peut même y aller si l'on n'est pas catholique.

Il y a aussi une chapelle qui n'est utilisée que pour les fêtes et cérémonies (en plus elle est cool) et ça ne m'a jamais dérangée plus que ça en deux ans :shifty:

Par contre, il y a plein d'autres trucs qui me dérangent : les valeurs que prônent l'école et que l'on connaît déjà tous malheureusement :erf: Par exemple, au lycée des élèves voulaient faire poser une affiche sur la prévention concernant le VIH et autres IST et il a refusé, ils ont dû argumenter un long moment pour voir UNE seule affiche sur un des panneaux de liège :erf:

A part ça, franchement on est bien dans mon lycée. :lunette:  Et tout le monde est à l'écoute de tout le monde, dès qu'il y a un problème, on peut être sûr de pouvoir voir quelqu'un qui va nous écouter et nous conseiller :happy:
 

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