Vive l'armée et les militaires.
Les bonnes gens peuvent crier autant qu'ils veulent derrière leur pc des "bons esclaves qui s'en vont défendre les intérêts d'Areva dans des pays qui ne nous concernent pas", et qui portent les armes pour combattre, mais en attendant:
- Quand des villageois du Tchad vivent dans la terreur constante tapis dans la forêt, après avoir déserté leur village parce que les milices politiques africaines violent femmes et enfant, les transperce par l'anus et par la bouche avec des broches, les coupent en morceaux et les assemblent en autant de possibilités morbides qu'il est offert par leur esprit, c'est avec joie et chants qu'ils accourent toucher et danser autour des légionnaires français, qu'ils appellent "Anges avec des mitrailleuses", venus leur rendre leur liberté.
- Quand le paysan africain voit sa fille en train d'accoucher dans les mouches et la merde d'un enfant qui ne parvient pas à venir et qui est sur le déclin, ce n'est pas le marabout du village et ses autocollants magiques qu'il va réveiller, mais les légionnaires français.
- Quand les militaires ont fini de repousser les jeep à mitrailleuse des milices politiques et que le commandement envoie ses hommes à travers tous les villages pour soigner la population locale à l'aide de médecins et d'infirmiers, ou bien qu'ils se mettent à construire des écoles sous 50 degrés et ramènent en camion les gosses avoisinants qui s'illuminent à la vue des livres et revues que leur offrent les soldats, là encore, c'est nos gars. Et lorsque les soldats partent, ce n'est pas un "Adieu le Professeur", mais des chansons de joie sur des rythmes endiablés qui balancent et swinguent dans l'air.
Mais je n'essaye pas de leur trouver raison. Mon mec qui est militaire, me l'a toujours répété: L'idéal de la nation et du drapeau, ils laissent ça aux philosophes et à ceux qui veulent leur trouver des excuses. Ils s'en foutent de savoir qui est le gentil et le méchant. Ils se sont engagés, et personne n'est venu les chercher. Les états d'âme, ils laissent ça aux bobos, et si la cause est bonne, tant mieux. Mais quand les balles sifflent, on s'en fout du drapeau: Il n'y a plus que trois choses qui comptent, sauver sa peau, celle de son copain et gagner. Et risquer leur peau dans des engagements meurtriers, ils ont ça dans le sang et ils aiment ça.
Mais c'est bien facile de leur jeter la pierre.Souvenez-vous quand on vous à fait une queue de poisson et que vous vous êtes juré de "le tuer, cet abruti". Ou bien lorsqu'un pédophile comparait à la barre, combien de civils bien-pensants se sont déjà exclamés "on devrait lui couper les couilles, à cet enfoiré, et je le laisserai crever sur place" ? La différence entre le milicien politique africain qui assemble des morceaux de cadavres d'enfants et de vieillards et nous/les soldats, ce n'est pas une question d'éducation, de drogue, d'alcool ou de folie. C'est le fait que nous ne possédions pas la monstruosité qui s'appelle l'impunité, qui laisse libre cours aux pulsions de mort.
Le soldat, son uniforme fait sa fierté. Son béret sa grandeur, et puisqu'il est soldat de métier, il contrôle ses démons. Leur violence et prédation ne fait place que dans des cadres et lois bien définies. Au combat, s'ils font face à ces meurtriers, ils leur infligeront le plus de perte possible. Mais s'ils les capturent, ils les traiteront avec bienveillance par vengeance, non pas contre eux, mais contre leur ego dégueulasse.
PS: Vive les Chasseurs Alpins.