J'ai testé pour vous... l'addiction au sport

18 Juin 2009
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Boulogne
Laystary;2758929 a dit :
Mais à aucun moment je ne dis que courir est mal ou que cette dépendance a été néfaste.
Bin c'est pourtant l'impression générale que m'a laissée l'article. Je crois que le choix du vocabulaire y est pour quelque chose : "Mais les footings que je m’imposais, "La croix et la bannière" (oui je sais, à ce moment-là de l'article tu le décris justement comme quelque chose de désagréable). Mais quand tu passes à la partie censée être positive justement, le vocabulaire reste étrange : "dépendance" (un mot dur, je trouve, quand on parle de quelque chose de bon pour la santé), "effets secondaires physiquement accablants" (même si tu n'en parles pas pour ton cas à toi, pourquoi mentionner ces effets secondaires qui ne concernent que des cas extrêmes, rares, et qui n'ont rien à voir avec toi ou même avec les gens qui courent une heure par jour ?)

Je sais pas, l'article entier est présenté comme une addiction, une dépendance, ce qui est normalement un terme pour quelque chose de néfaste. Or être dépendant à la course à pied, pour moi c'est comme être dépendant à manger ou dormir. Quand je disais à ma grand-mère que j'avais faim ou sommeil, elle me répondait "c'est une bonne maladie" :cretin: Avec le sous-entendu évident que c'était tout à fait normal donc, et signe de bonne santé. Bin je sais pas, courir c'est pareil pour moi donc. Non les coureurs ne peuvent pas s'en passer (comme de manger, pour reprendre ton exemple), mais je ne parlerai pas d'addiction, simplement parce que ça ne s'applique pas au contexte. Comme je ne parlerai pas d'addiction à mes 3 repas par jour.

Evidemment autant le témoignage est personnel, autant mon ressenti l'est aussi hein ;)
 
31 Octobre 2010
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Gwada
Faire du sport quand on est stressé ou anxieux ou sub-dépressif, c'est une excellente façon de prendre son problème en main.
3h de sport par semaine = un traitement antidépresseur, sur une durée minimum d'un mois sur des dépressions légères à moyennes (ça ne suffit pas bien sûr).
Pendant un stage, un prof psychiatre l'avait vivement conseillé comme thérapie, seul ou complémentaire contre le stress des études.

Pour ma part, je ne me suis jamais vue comme sportive, mais comme je me sentais très mal dans ma peau, une psy m'a conseillé d'aller courir (j'avais plusieurs kilos à perdre et mon médecin traitant m'avait aussi dit qu'il n'y a pas de secret, pour bien maigrir, il faut faire du sport :cretin:). Ca a été vraiment dur au début, mais les progrès rapides m'ont encouragé et j'ai persisté. Je cours toujours lentement mais j'en tire un immense plaisir (surtout à la 36ème minute, décharge d'endorphines, décuplée à l'écoute de "Beautiful Day" de U2 haha :XD:)

Aujourd'hui, je me fais au moins 2h de sport par semaine, ça fait partie de mon hygiène de vie, même si des fois j'ai la flemme. Les semaines ou je ne cours pas, je me sens moins bien, alors naturellement j'essaye de compenser en marchant beaucoup, en faisant du vélo...

(tu m'aurais dit que je pourrais un jour écrire ça il y a quelques années, moi, dans les dernières de la classe en sport, je ne l'aurais jamais cru :cretin:)
Bon courage à celles qui vont s'y mettre !
 
18 Février 2010
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Paris
Parle-t-on de dépendance uniquement quand la pratique est quotidienne?
Je veux dire, personnellement j'adore le sport et j'ai du mal à m'en passer. Quand je dois arrêter (pour blessure ou autre), ça influe sur mon moral d'une manière assez incroyable. Néanmoins je ne pratique pas tous les jours. Et je ne suis pas sure d'avoir franchi la limite plaisir/addiction.
 
15 Septembre 2009
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PARIS
www.soccacuisine.com
Cet été j'ai eu ma période sport aussi. Je ne faisais pas face à un stress immense (en tous cas pas plus que d'habitude) car je n'avais plus aucune obligations, j'étais à la campagne avec mes parents, un peu loin de tout. En fait, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire pour occuper les fins de journées que de faire plusieurs tours du lac en courant.
Je n'ai jamais été très sportive, au collège/lycée j'étais un vrai cas car je n'arrivais pas à participer aux sports d'équipes obligatoires. Je préférais courir seule. Émilie le décrit très bien: c'est un moment où l'on est seule avec soi-même, ça permet de se concentrer sur ses soucis ou, dans mon cas, de me vider complètement la tête et de ne penser à rien à part mon souffle pendant 30 minutes.
J'ai même investi dans une montre cardio pour mesurer les progrès que je faisais.

Le sport est addictif, je pense qu'on peut parler d'addiction même si le sport est loin d'être une pratique néfaste. Ce n'est pas vraiment comparable aux 3 repas par jours, on ne peut pas véritablement être addict à ses 3 repas par jour selon moi dans le sens où on a besoin de manger pour vivre. C'est naturel de ne pas pouvoir se passer de manger. La course à pied n'est pas un besoin primaire, donc le fait de le ressentir comme tel peut effectivement être décrit comme une addiction.
Et oui on se fait un peu violence parfois, il arrive que ce soit désagréable (la flemme, il fait froid, etc...) mais on sait qu'on va en tirer un plaisir immense et qu'on va se sentir infiniment bien une fois l'effort fait.
Beaucoup de gens ne me comprennent pas quand je dis que je fais du sport pour le plaisir, que je ne fais pas spécialement de régime et que je m'arrête dès que j'en ai assez puisque je cours plus pour mon moral que pour mon physique.

D'ailleurs, ça me donne envie de chausser mes baskets et de sortir courir de suite... mais je suis sur le point de prendre l'apéro donc ça attendra demain matin quand il fera jour :d
 
27 Décembre 2010
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Saint-Quentin
Akela;2758992 a dit :
Je sais pas, l'article entier est présenté comme une addiction, une dépendance, ce qui est normalement un terme pour quelque chose de néfaste. Or être dépendant à la course à pied, pour moi c'est comme être dépendant à manger ou dormir. Quand je disais à ma grand-mère que j'avais faim ou sommeil, elle me répondait "c'est une bonne maladie" :cretin: Avec le sous-entendu évident que c'était tout à fait normal donc, et signe de bonne santé. Bin je sais pas, courir c'est pareil pour moi donc. Non les coureurs ne peuvent pas s'en passer (comme de manger, pour reprendre ton exemple), mais je ne parlerai pas d'addiction, simplement parce que ça ne s'applique pas au contexte. Comme je ne parlerai pas d'addiction à mes 3 repas par jour.

A l'excès ça peut être néfaste, d'ailleurs c'est précisé dans l'article.

Et ta comparaison avec la nourriture est juste mais n'est pas un bon argument, on peut tout à fait être "dépendant" à la nourriture à partir du moment où on ne mange plus parce qu'on a faim ou par gourmandise, mais par besoin psychologique (pour compenser un manque affectif, ou oublier ses problèmes etc.), et c'est là que ça peut devenir néfaste si ça devient une habitude (et là en général ça donne lieu à des Troubles du Comportement Alimentaire).

Pour le sport c'est exactement la même chose, c'est bon pour la santé, mais à partir du moment où c'est habituel et que ça part d'un besoin psychologique, le risque est de tomber dans l'excès et donc éventuellement dans des pathologies dangereuses.

Aimer le sport (ou être gourmand) ce n'est pas une dépendance.
Avoir BESOIN de faire énormément de sport (ou de manger en très grande quantité) peut être dangereux, et donc peut être en toute logique qualifié de dépendance.
 
23 Mars 2006
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Paris
penseesplastiques.com
Akela;2758992 a dit :
Bin c'est pourtant l'impression générale que m'a laissée l'article. Je crois que le choix du vocabulaire y est pour quelque chose : "Mais les footings que je m’imposais, "La croix et la bannière" (oui je sais, à ce moment-là de l'article tu le décris justement comme quelque chose de désagréable). Mais quand tu passes à la partie censée être positive justement, le vocabulaire reste étrange : "dépendance" (un mot dur, je trouve, quand on parle de quelque chose de bon pour la santé), "effets secondaires physiquement accablants" (même si tu n'en parles pas pour ton cas à toi, pourquoi mentionner ces effets secondaires qui ne concernent que des cas extrêmes, rares, et qui n'ont rien à voir avec toi ou même avec les gens qui courent une heure par jour ?)

Je sais pas, l'article entier est présenté comme une addiction, une dépendance, ce qui est normalement un terme pour quelque chose de néfaste. Or être dépendant à la course à pied, pour moi c'est comme être dépendant à manger ou dormir. Quand je disais à ma grand-mère que j'avais faim ou sommeil, elle me répondait "c'est une bonne maladie" :cretin: Avec le sous-entendu évident que c'était tout à fait normal donc, et signe de bonne santé. Bin je sais pas, courir c'est pareil pour moi donc. Non les coureurs ne peuvent pas s'en passer (comme de manger, pour reprendre ton exemple), mais je ne parlerai pas d'addiction, simplement parce que ça ne s'applique pas au contexte. Comme je ne parlerai pas d'addiction à mes 3 repas par jour.

Evidemment autant le témoignage est personnel, autant mon ressenti l'est aussi hein ;)

Le vocabulaire dépréciatif à l'égard du footing ne concerne que la partie où j'explique qu'au début, je me forçais à courir : donc oui, j'ai commencé par m'imposer ces footings, et oui, c'était la croix et la bannière. Au départ, ça a été laborieux - mais après, j'ai aimé (je parle même d' « exutoire », de « bulle spatio-temporelle », de « côté agréable », de « passion individuelle », etc... le vocabulaire positif est beaucoup plus important que le vocabulaire dépréciatif, si tu regardes bien).

Quant au mot « dépendance » : il n'est pas une appréciation négative de ma part : c'est une expression consacrée. Comme le souligne LLéa, les sports d'endurance font secréter une hormone dite du bonheur, l'endorphine. C'est ce qui crée la dépendance physique, et c'est cette dépendance physique que je décris.

« Les endorphines sont libérées par le cerveau, et plus précisément par l'hypothalamus et l'hypophyse dans les situations de stress, qu'il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après l'exercice physique. »

Enfin, pour ta comparaison avec la normalité de la dépendance à la nourriture, je te renvoie à ce que dit déjà très bien Patsy Voldedust, puisque je n'ai rien à y ajouter :)

Voilà pour mes petites explications :) Je ne voudrais pas que ce papier soit mal interprété : encore une fois, le seul point négatif de ma dépendance au sport (qui n'allait pas jusqu'à être un problème médical, comme je le précise dans le texte) était la situation de stress qui m'y a poussé. Du reste, courir c'est très bien, et mon témoignage n'avait d'autre vocation que celle de décrire l'étrange addiction à cette activité que la sportive du dimanche que je suis a expérimenté.
 
25 Février 2011
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Berlin
Je me retrouve beaucoup dans ton article, et je pense même avoir une petite idée de la nature de ces doutes et questionnements qui te travaillaient (ou alors, je me projette un peu trop ^^)!
J'ai moi même eu ma période de "dépendance" à la course à pied, l'été dernier. Une période très euphorisante, de grand stress mais aussi de grandes réussites personnelles (passage de concours, grosse perte de poids), couplée à des doutes lancinants sur d'autres aspects de ma vie. Par contre pour moi, le contrecoup a été plus douloureux : lorsque j'ai été obligée d'arrêter de courir régulièrement, je me suis prise comme une grosse claque dans la figure tout ce que j'avais essayé de mettre de coté grâce à ça. Rajoutez y le contrecoup du stress, la baisse soudaine d'endorphines (que m'apportaient le sport + un régime alimentaire très très très contrôle)... => grosse déprime super violente, la période la plus dure de ma vie...

En fait je pense que pour toi ça a été quelque chose de plutôt positif, puisque si j'ai bien compris ce jogging t'aidait à te retrouver, à réflechir à tes problèmes... Pour moi, il servait plutôt à les "évacuer" et à penser à autre chose. Toute la frontière entre une addiction malsaine et une passion bénéfique ne réside pas dans la chimie (endorphines etc), mais plutôt dans les raisons qui poussent la personne à courir (et les "mauvaises" raisons, ça peut aussi être une vision biaisée de son corps, une autre maladie comme l'anorexie, etc)...

Décidément, je raconte beaucoup ma vie ce soir sur Madz XD !
 
15 Septembre 2010
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J'aimerai bien me mettre au footing... Ça me ferait du bien et cet article, mêlé à certains commentaires m'ont donné envie.
 
3 Avril 2014
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Toulouse
Coucou Emilie Laystary,
Juste une petite question pour toi : est-ce que pendant cette période, tu restais à l'écoute de ton corps, ou est-ce que tu étais tellement obnubilée par le fait d'aller courir qu'il fallait que tu y ailles coute que coute ?
Je ne sais pas si ma question est assez précise...
Admettons, tu te réveilles le matin avec un bon vieux torticoli, est ce que tu serais allée courir quand même ???
En tout cas contente que tu ailles mieux :)
 
17 Septembre 2017
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(J'avais pas vu que l'article datait d'aussi longtemps, j'ai big up un commentaire de 2011, la personne va penser qu'on lui ressort des message du tréfonds du forum :shifty:)
Pour en revenir à l'article, je savais pas que ça pouvait devenir une addiction ... :o enfin, je savais que tout pouvait être une addiction, mais je pensais que c'était plutôt "bah t'es en forme, ton corps te passe le message qu'il faut que tu le restes".
Perso, j'ai connu ça y a plus d'un an. Y a deux ans, profitant d'une pilule en continue, j'ai décidé de me mettre au sport et de manger plus sainement. J'ai commencé avec des petites applications qui me faisaient faire quelques exercices par jour. J'avais beaucoup la flemme, mais j'essayais de m'y tenir. De base, je suis vraiment pas quelqu'un qui fait du sport non plus, j'aime manger et j'ai la flemme de bouger. Toutefois, je voulais tester, j'ai grandis mes yeux fixés devant les entraînements dans Dragon Ball à me dire "wow, je veux être aussi badass" (bon, c'était pas "badass" qu'on disait à l'époque, mais j'ai oublié lequel mot me venait à l'époque XD). Au fil du temps, les applications m'ont gavé car elles n'allaient pas assez vite, je pensais pouvoir doubler le niveau en utilisant le même temps. J'ai fini par me mettre en compétition avec moi-même, à augmenter les défis. Je me découvrais un côté sportif que j'admirais et je voulais pousser le truc pour voir jusqu'où je pouvais aller.
J'ai cherché des exercices plus complexe que ceux que je faisais, j'lisais des articles sur quoi faire pour s'améliorer. Je me suis mis aussi à la course, ajoutant ça à mes séances de sport quotidienne. Puis, j'me suis mis à caser ça aussi n'importe quand tous les jours, pour ne pas avoir l'impression de ne rien faire de ma journée. Quand mes emplois du temps ne me le permettaient pas, je me levais plus tôt pour faire tout d'un coup. J'étais rendue à faire dans les une heure et quart de sport tous les matins au levée (donc sans avoir mangé) pour me sentir bien. Mon moment un peu critique, ça a été quand j'avais pas bien dormi et que j'ai préféré aller courir en ville au lieu de dormir un peu plus parce que j'étais très énervé vis-à-vis de mon week-end. (clairement, ça a pas été ma meilleure course x))
Y a un an, alors que j'avais un corps que j'avais jamais eu et que je me sentais bien, pour des obligations scolaires de gros manque de temps j'ai dû arrêter le sport car j'étais plus capable même physiquement de tenir une séance (j'ai vraiment tout sacrifié à ce moment-là, ma vie se résumait juste à passer beaucoup trop d'heures sur mon ordinateur pour bosser sur mes cours, ça prenait aussi sur mes repas et mon hygiène car j'avais vraiment le temps pour rien). Depuis, j'ai repris mon poids perdu, regagné mon essoufflement au moindre effort et ma confiance en moi acquis n'est plus qu'un lointain souvenir.
Tout ça pour dire, je suis partagé vis-à-vis de l'article. Quand t'a pas d'impact physique négatif (comme ceux cités), est-ce que c'est vraiment une addiction ? Ou l'addiction doit pas forcément avoir de côté négatif à part le besoin de faire du sport ?
 

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