Cet article me laisse une impression mitigée.
Je comprends tout à fait qu'on ne trouve aucun plaisir à être spectateur et supporteur d'un sport / du sport en général : je suis moi même en état de mort cérébrale lorsque je regarde le football masculin qui tiens à présent plus du show business que du sport à par entière. Par contre j'aime regarder le biathlon, l'athlétisme ou les disciplines un peu "artistiques" à l'occasion. J'admire certains athlètes, et je suis sensibles aux belles histoires et à l'intensité des émotions, toussa toussa.
Mais je trouve que c'est dommage que l'article fasse l'amalgame entre le sport en tant que spectacle, et le sport en tant que pratique. Ce sont deux choses évidemment très différentes, on peut aimer sans aimer l'autre, et inversement. D'ailleurs je pense que nous sommes nombreuses dans ce cas. Le dernier paragraphe évoque cette différence, mais je pense qu'il aurait été plus clair de ne pas mélanger les deux dès le départ.
Attention, je vois tout à fait le coté "billet d'humeur", je sais que c'est juste un point de vue et je saisis la vocation humoristique, mais bon, ça ne m'empèche pas de tiquer quand je lis ceci :
"passé l’âge de huit ans et demi et les tournois de lancer de nains régionaux, tout le monde participe dans la seule optique d’écraser l’adversaire et d’affirmer la supériorité de sa puissance dopée à la créatine."
Ca me semble assez cliché et réducteur, en fait.
Et pourtant, j'étais dans la même situation que l'auteur toute mon enfance, et toute mon adolescence... Je regrette à présent de ne pas avoir fait d'avantage l'effort à l'époque de trouver un sport qui me convienne malgré mon manque d'enthousiasme de base pour toute activité physique. Je pense que ça m'aurait évité de nombreuses années de mal être. Mais c'est un autre sujet
!