Je souffre d'eczéma un peu partout sur le corps depuis que ma maman a arrêté de m'allaiter. On m'a appris récemment que c'était génétique (mon papa fait du psoriasis, je pense que ça vient de là ?) mais j'ai à côté un nombre importants d'allergies qui déclenchent des crises, je suis hypersensible et très angoissée donc ça n'aide en rien
C'est une maladie qui est constante chez moi, je suis sous corticoïde depuis que je suis petite. C'est le seul remède qui existe mais au bout d'un certains nombres d'années, ce genre de médicaments (que j'utilise en voie orale et surtout cutanée) "creuse" la peau, soigne les plaques mais n'aide pas à faire partir les cicatrices. Ce qui développe le complexe de la maladie ET des conséquences qui vont avec, même quand la peau est "soignée" grâce aux corticoïdes...
C'est devenu une barrière infernale pour que j'accepte mon corps. J'en bave tellement, depuis toujours je me vois comme une difformité, un monstre, quelque chose de dégueu.. Alors ce genre d'article fait grandement du bien. J'ai eu souvent des réflexions dés mon entrée à l'école "tu es bizarre" "tu es contagieuse, faut pas jouer avec elle"... On m'a rarement laissé le temps de m'expliquer ce qui fait qu'aujourd'hui, quand on me demande ce que c'est je m'emporte en crise de larmes et je me braque. Cet article m'ouvre les yeux sur un point important : c'est certes handicapant mais : pas grave. Minimiser est quelque chose que je ne fais pas assez
Alors c'est certes ultra relou de devoir anticiper les crises et les facteurs déclencheurs (que j'ai eu le temps de connaître) mais dans le fond : c'est pas grave. Il y a des jours avec et des jours sans
Les remèdes de grand-mères inefficaces j'en ai testé des masses jusqu'à me retrouver dans des situations totalement awkward. Où je me suis retrouvée avec une mamie vaudou qui m'étale de l'aloe vera partout sur le corps en murmurant des incantations, ou des thérapies complètement weirds... Trop de péripéties
Pleins de câlins aux Mads qui en souffre, j'aurai tant à raconter à ce sujet qui rythme ma vie qu'il faudrait que j'écrive un livre
C'est une maladie qui est constante chez moi, je suis sous corticoïde depuis que je suis petite. C'est le seul remède qui existe mais au bout d'un certains nombres d'années, ce genre de médicaments (que j'utilise en voie orale et surtout cutanée) "creuse" la peau, soigne les plaques mais n'aide pas à faire partir les cicatrices. Ce qui développe le complexe de la maladie ET des conséquences qui vont avec, même quand la peau est "soignée" grâce aux corticoïdes...
C'est devenu une barrière infernale pour que j'accepte mon corps. J'en bave tellement, depuis toujours je me vois comme une difformité, un monstre, quelque chose de dégueu.. Alors ce genre d'article fait grandement du bien. J'ai eu souvent des réflexions dés mon entrée à l'école "tu es bizarre" "tu es contagieuse, faut pas jouer avec elle"... On m'a rarement laissé le temps de m'expliquer ce qui fait qu'aujourd'hui, quand on me demande ce que c'est je m'emporte en crise de larmes et je me braque. Cet article m'ouvre les yeux sur un point important : c'est certes handicapant mais : pas grave. Minimiser est quelque chose que je ne fais pas assez
Alors c'est certes ultra relou de devoir anticiper les crises et les facteurs déclencheurs (que j'ai eu le temps de connaître) mais dans le fond : c'est pas grave. Il y a des jours avec et des jours sans
Les remèdes de grand-mères inefficaces j'en ai testé des masses jusqu'à me retrouver dans des situations totalement awkward. Où je me suis retrouvée avec une mamie vaudou qui m'étale de l'aloe vera partout sur le corps en murmurant des incantations, ou des thérapies complètement weirds... Trop de péripéties
Pleins de câlins aux Mads qui en souffre, j'aurai tant à raconter à ce sujet qui rythme ma vie qu'il faudrait que j'écrive un livre