Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Je fais quoi l’année prochaine ? La question qui m’angoisse le plus au monde
Lire la suite ...
Je fais quoi l’année prochaine ? La question qui m’angoisse le plus au monde
- Initiateur de la discussion AlixM
- Date de début
Lire la suite ...
C'est l'histoire de ma vie ça !
Je viens de finir mon BTS et j'espérais faire une licence pro en alternance, sauf que manque de pot, je trouve pas de patron.
Alors je cherche un taf mais avec seulement ce fameux BTS, je trouve pas grand chose ... Alors bon j'y vais au talent, je démarche des entreprises pour un apprentissage même si je colle pas au profil, je candidate à des jobs même si j'ai pas l'expérience ... Et on verra bien ma foi.
Je viens de finir mon BTS et j'espérais faire une licence pro en alternance, sauf que manque de pot, je trouve pas de patron.
Alors je cherche un taf mais avec seulement ce fameux BTS, je trouve pas grand chose ... Alors bon j'y vais au talent, je démarche des entreprises pour un apprentissage même si je colle pas au profil, je candidate à des jobs même si j'ai pas l'expérience ... Et on verra bien ma foi.
Eh ben, il tombe bien cet article parce que je suis pile dedans en ce moment.
J'ai fait une LPro en alternance cette année, les cours sont déjà fini, j'ai soutenance demain (PUTAIN), et mon contrat finit vendredi.
Et ça fait deux semaines que plus ça avance, plus je me dis que je vais me tirer une balle avant d'avoir atteint la fin de mon contrat... Je pensais qu'une fois que j'en aurais fini avec ma soutenance, mon rapport et mon boulot, ça irait, mais...
Au-delà du 30 juin j'ai zéro idée de ce que je vais devenir. Je sais que je vais pas continuer les études ça c'est sûr, toujours ça de pris. Mais maintenant faut trouver du taff. J'ai 3 pistes sérieuses, mais ça m'empêche pas de stresser à mort. (Bon y a ma mère aussi qui aide pas, elle veut absolument que je trouve un taff et elle est littéralement obsédée par ça, je sais que c'est pour mon bien mais là ça me stresse plus qu'autre chose).
Tout ce que je vais faire après dépend de quand je trouve un job. Acheter une nouvelle bagnole - si j'ai un taff, trouver un appart - si j'ai un taff, partir en Corée du Sud - si j'ai un taff.
Donc voilà, je sais pas trop où je vais, et si j'étais pas en train de boucler mon diapo de soutenance à l'arrache je serai en PLS dans un coin.
J'ai fait une LPro en alternance cette année, les cours sont déjà fini, j'ai soutenance demain (PUTAIN), et mon contrat finit vendredi.
Et ça fait deux semaines que plus ça avance, plus je me dis que je vais me tirer une balle avant d'avoir atteint la fin de mon contrat... Je pensais qu'une fois que j'en aurais fini avec ma soutenance, mon rapport et mon boulot, ça irait, mais...
Au-delà du 30 juin j'ai zéro idée de ce que je vais devenir. Je sais que je vais pas continuer les études ça c'est sûr, toujours ça de pris. Mais maintenant faut trouver du taff. J'ai 3 pistes sérieuses, mais ça m'empêche pas de stresser à mort. (Bon y a ma mère aussi qui aide pas, elle veut absolument que je trouve un taff et elle est littéralement obsédée par ça, je sais que c'est pour mon bien mais là ça me stresse plus qu'autre chose).
Tout ce que je vais faire après dépend de quand je trouve un job. Acheter une nouvelle bagnole - si j'ai un taff, trouver un appart - si j'ai un taff, partir en Corée du Sud - si j'ai un taff.
Donc voilà, je sais pas trop où je vais, et si j'étais pas en train de boucler mon diapo de soutenance à l'arrache je serai en PLS dans un coin.
Le chômage dans mon rétroviseur, big up à toi ma sœur 
we'll get through this i swear
we'll get through this i swear
Eh BEH dis donc , je me sens moins seule 
EDIT: DSL du pavé 
Non effet je rigole pas. J'ai eu un Bac L avec de très bons résultats. Et c'est ma seule fierté scolairement... Parce que si on devait noté le reste de mon parcours scolaire, il n'est pas fameux. Tout d'abord, j'ai eu mon bac "en retard" on va dire pour certains , 2 ans après avoir arrêté le lycée pro mais pas général. J'en avais marre effet des cours de secrétariat mais de plus, j'avais l'impression de plus respirer , c'est une façon de dire mais carrément ce n'était pas la joie. Pourtant, et c'est vraiment bizarre, si on me parle d'école et de bonheur au même moment , je dirais que j'aimais le lycée. En tout cas, l'ambiance qui avait sur ce lycée polyvalent parce que je me sentais bien que je n'avais pas réellement d'amis. J'avais des soi-disant amis. Scolairement, c'était horrible mais j'aimais apprendre . On m'a diagnostiqué autiste hyper tard et comme vous le savez, la France et l'autisme, ce n'est pas un succès. J'ai eu mon bac via le cned lors d'une année ou j'ai fait que travaillé, seule ou avec une association pour élève malade qui ne devait pas me prendre parce que c'était pour les enfants à l'hôpital ou à la maison ne pouvant pas ou plus se déplacer à l'école pour raisons diverses psychologiques ou physique. J'ai eu mon bac parce qu'il m'ont encouragés. Seulement, j'ai fais un très mauvais choix d'orientation. Une première année de Licence Humanité horrible où je me suis sentie vraiment sur Mars. Je pensais que vraiment des études de sciences humaines et lettres me ferait du bien et c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que durant toute mon enfance, adolescence, je ne suis jamais arrivé à trouvé une voie et pour moi, c'est aussi pire que d'être autiste. Je me rappelle que je voulais seulement être heureuse et c'est tout. Bien sûr, j'avais réfléchit quelques fois au métier mais ça me passait généralement 3 mois , parfois un peu plus. De plus, la relation avec ma soeur et mon père se sont aggravées. Je ne parle plus du tout avec mon père après qu'il m'a insulté et rabaissé au téléphone( haut-parleur, ce n'était pas mon fixe et je n'étais pas là seule dans la pièce ). Avant, il m'avait déjà fait le coup pleins de fois. Au passage, je peux vous affirmer que c'est possible et normal de détesté un membre de ta famille. Contrairement à mon père, ma mère me soutient. A cause d'elle, je me suis réintéressé à l'ordinateur et au graphisme. Je compte retourné à la fac l'année prochaine pour une étude en design mais je ne sais pas vraiment si cela est fait pour moi. De plus, en cas d'échec, je me suis inscrit à une formation graphisme en septembre 2020 dans un centre de formation pour handicapé parce que en plus de ma mère, c'est la conseillère pôle emploi qui m'envoie vers cette voie parce que "autiste est doué pour les métiers liées à l'ordinateur". Au moins, j'écoute et j'essaye mais c'est difficile quand tu vois tes camarades de collège et lycée réussirent mieux que toi en terme d'orientations scolaire
EDIT: DSL du pavé Non effet je rigole pas. J'ai eu un Bac L avec de très bons résultats. Et c'est ma seule fierté scolairement... Parce que si on devait noté le reste de mon parcours scolaire, il n'est pas fameux. Tout d'abord, j'ai eu mon bac "en retard" on va dire pour certains , 2 ans après avoir arrêté le lycée pro mais pas général. J'en avais marre effet des cours de secrétariat mais de plus, j'avais l'impression de plus respirer , c'est une façon de dire mais carrément ce n'était pas la joie. Pourtant, et c'est vraiment bizarre, si on me parle d'école et de bonheur au même moment , je dirais que j'aimais le lycée. En tout cas, l'ambiance qui avait sur ce lycée polyvalent parce que je me sentais bien que je n'avais pas réellement d'amis. J'avais des soi-disant amis. Scolairement, c'était horrible mais j'aimais apprendre . On m'a diagnostiqué autiste hyper tard et comme vous le savez, la France et l'autisme, ce n'est pas un succès. J'ai eu mon bac via le cned lors d'une année ou j'ai fait que travaillé, seule ou avec une association pour élève malade qui ne devait pas me prendre parce que c'était pour les enfants à l'hôpital ou à la maison ne pouvant pas ou plus se déplacer à l'école pour raisons diverses psychologiques ou physique. J'ai eu mon bac parce qu'il m'ont encouragés. Seulement, j'ai fais un très mauvais choix d'orientation. Une première année de Licence Humanité horrible où je me suis sentie vraiment sur Mars. Je pensais que vraiment des études de sciences humaines et lettres me ferait du bien et c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que durant toute mon enfance, adolescence, je ne suis jamais arrivé à trouvé une voie et pour moi, c'est aussi pire que d'être autiste. Je me rappelle que je voulais seulement être heureuse et c'est tout. Bien sûr, j'avais réfléchit quelques fois au métier mais ça me passait généralement 3 mois , parfois un peu plus. De plus, la relation avec ma soeur et mon père se sont aggravées. Je ne parle plus du tout avec mon père après qu'il m'a insulté et rabaissé au téléphone( haut-parleur, ce n'était pas mon fixe et je n'étais pas là seule dans la pièce ). Avant, il m'avait déjà fait le coup pleins de fois. Au passage, je peux vous affirmer que c'est possible et normal de détesté un membre de ta famille. Contrairement à mon père, ma mère me soutient. A cause d'elle, je me suis réintéressé à l'ordinateur et au graphisme. Je compte retourné à la fac l'année prochaine pour une étude en design mais je ne sais pas vraiment si cela est fait pour moi. De plus, en cas d'échec, je me suis inscrit à une formation graphisme en septembre 2020 dans un centre de formation pour handicapé parce que en plus de ma mère, c'est la conseillère pôle emploi qui m'envoie vers cette voie parce que "autiste est doué pour les métiers liées à l'ordinateur". Au moins, j'écoute et j'essaye mais c'est difficile quand tu vois tes camarades de collège et lycée réussirent mieux que toi en terme d'orientations scolaire
Cette question domine après les études mais vous poursuivra toute votre vie 
j’ai mis du temps à m’en rendre compte, mais au fil des rencontres, et en ayant beaucoup discuté de ça, bah je me fais une raison. Un pote de 33ans enchaine vivre de sa passion, travail et chômage, et se pose cette même question après chaque cdd. Un autre pote de 38ans se reconverti dans la médecine chinoise, vie entre trois pays différents et n’arrive pas à choisir lequel, un autre de 40ans n’arrivait pas à quitter son boulot qu’il haïssait par peur de ne rien trouver, aujourd’hui il l’a fait et est en cdd jusqu’à janvier. Il se demande toujours que faire après. J’ai compris que ça servait à rien d’angoisser, car c’est la spirale de la vie que de faire des choix, et essayer de pas se gourrer. Je crois que j’ai eu le déclic après une discussion avec un homme de 60ans. Il me racontait ses expériences de vie, et j’ai même envie de dire de VIES avec un S tellement il a fait de choses différentes. Et il me disait que cette question revient sans cesse, encore aujourd’hui dans sa vie. C’est une discussion impossible à retranscrire, mais l’idée et les mots étaient tellement justes et sages que j’ai eu l’impression de voir l’apparition d’une bonne fée m’expliquant le sens de la vie.
j’ai mis du temps à m’en rendre compte, mais au fil des rencontres, et en ayant beaucoup discuté de ça, bah je me fais une raison. Un pote de 33ans enchaine vivre de sa passion, travail et chômage, et se pose cette même question après chaque cdd. Un autre pote de 38ans se reconverti dans la médecine chinoise, vie entre trois pays différents et n’arrive pas à choisir lequel, un autre de 40ans n’arrivait pas à quitter son boulot qu’il haïssait par peur de ne rien trouver, aujourd’hui il l’a fait et est en cdd jusqu’à janvier. Il se demande toujours que faire après. J’ai compris que ça servait à rien d’angoisser, car c’est la spirale de la vie que de faire des choix, et essayer de pas se gourrer. Je crois que j’ai eu le déclic après une discussion avec un homme de 60ans. Il me racontait ses expériences de vie, et j’ai même envie de dire de VIES avec un S tellement il a fait de choses différentes. Et il me disait que cette question revient sans cesse, encore aujourd’hui dans sa vie. C’est une discussion impossible à retranscrire, mais l’idée et les mots étaient tellement justes et sages que j’ai eu l’impression de voir l’apparition d’une bonne fée m’expliquant le sens de la vie.J’ai longtemps espéré qu’au bout de cette file de « qu’est-ce que tu veux faire plus tard » il y aurait une réponse, et qu’à un point de ma vie, une fois les choix faits, j’en aurais enfin fini avec les questions existentielles. Mais en fait à trente ans j’ai plaqué le « boulot pour la vie » qui ne me convenait plus et j’ai relancé la file des « et après ».
Actuellement j’essaie de me faire à l’idée que ce sera toujours comme ça, que la sécurité et la stabilité absolue n’est qu’une illusion de l’enfance dont il faut faire le deuil en grandissant.
Ça a aussi du positif, bien sûr : rien n’est figé, même ce qui ne nous plaît pas. On a toujours la possibilité de trouver mieux au prochain tour de jeu et on en apprend un peu plus sur soi à chaque fois.
Actuellement j’essaie de me faire à l’idée que ce sera toujours comme ça, que la sécurité et la stabilité absolue n’est qu’une illusion de l’enfance dont il faut faire le deuil en grandissant.
Ça a aussi du positif, bien sûr : rien n’est figé, même ce qui ne nous plaît pas. On a toujours la possibilité de trouver mieux au prochain tour de jeu et on en apprend un peu plus sur soi à chaque fois.
Ça fait tellement du bien de lire ça. Je trouve qu'on ne le dit pas assez, avant l'année dernière j'avais l'impression que les gens savaient ce qu'ils voulaient faire, suivaient une ligne droite. Avec ça et la pression sociale ça fait beaucoup quand on est pas sûr.e de soi. Après une licence de sociologie, un service civique et un DUT info-com spécialité Métiers du livre, grosse panique (et pas envie) de trouver un boulot. Crise existentielle générale et grosse déprime, et puis je suis partie en voyage pendant un mois, ça m'a fait prendre du recul et relativiser. Au final je ne sais pas si je me suis "trompée" de voix ou si j'ai un manque de confiance de ne pas être légitime dans ce que je voudrais faire (quelque chose autour du livre). Je sais que ce qui m'anime c'est la culture, dessiner, ressentir des émotions, vivre quoi. J'arrive pas à me concentrer sur une seule voie, mais un truc qui me branche c'est de partir à l'étranger parce que ça m'inspire à fond, je rencontre plein de gens, je vis des trucs, y a des hauts, des bas, de la vie...
Ca fait du bien de lire cet article et les commentaires. J’ai eu un parcours sans embûche, je viens de réussir ma licence de droit sans soucis en 3 ans (avec quand même beaucoup de boulot). Sauf que j’ai postulé dans une filière, très réputée et sélective. J’ai refusé surtout car j’ai flippé, donc je dois continuer en droit, mais je ne suis pas certaine de ce que je veux faire, c’est tellement large. Et je m’en demande si je n’ai pas fait d’erreur en refusant l’autre formation. Surtout que maintenant je ne sais pas ce que je fais, j’attends les réponses des masters et en plus la sélection se fait en 2e année donc l’année pro, ça recommence et aucune garantie...
Bref, j’ai passé un mauvais mois avec beaucoup de remise en question, je dois aussi subir certains commentaires désagréables et tout, je me demande si j’ai bien choisi. J’essaye de relativiser en me disant que rien n’est figé, qu’au pire ce sont qqs années sur une vie donc c’est pas grave. Merci pour les commentaires, ça aide à relativiser.
Bref, j’ai passé un mauvais mois avec beaucoup de remise en question, je dois aussi subir certains commentaires désagréables et tout, je me demande si j’ai bien choisi. J’essaye de relativiser en me disant que rien n’est figé, qu’au pire ce sont qqs années sur une vie donc c’est pas grave. Merci pour les commentaires, ça aide à relativiser.
ahahah tu connais bbLe chômage dans mon rétroviseur, big up à toi ma sœur
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
@Mimiecookies
Ma mère m'a récemment envoyé un truc pour m'aider à me réorienter si besoin : un certificat professionnel en informatique réservé aux Asperger. J'étais folle. Le cliché autisme = génie de l'informatique a la vie dure ...
Et le pire ? Bah c'est que je vais sûrement y postuler même si ça m'intéresse pas pour un sou parce que y'a du boulot et que au moins j'aurai pas à faire semblant d'être neurotypique.
Je me sens un peu triste d'avoir cette vision du travail, mais je préfère ça à espérer que je vais trouver un job qui me passionne parce que je sais que ce sera pas le cas.
Ma mère m'a récemment envoyé un truc pour m'aider à me réorienter si besoin : un certificat professionnel en informatique réservé aux Asperger. J'étais folle. Le cliché autisme = génie de l'informatique a la vie dure ...
Et le pire ? Bah c'est que je vais sûrement y postuler même si ça m'intéresse pas pour un sou parce que y'a du boulot et que au moins j'aurai pas à faire semblant d'être neurotypique.
Je me sens un peu triste d'avoir cette vision du travail, mais je préfère ça à espérer que je vais trouver un job qui me passionne parce que je sais que ce sera pas le cas.
Discussions similaires
