Je ne bois pas d’alcool et je vous invite cordialement à me lâcher la veste

[visenya.]

Je n'aime pas le café, je n'aime pas le thé, et je n'aime pas l'alcool.
Bon en vrai le seul alcool que j'aime c'est le cidre, mais seulement si c'est du doux ou du rosé, et encore je n'en bois pas tant que ça parce que ça me débouche les intestins

Je plussoie le fait que ne pas boire de café est plus handicapant, surtout au boulot, après j'ai la chance que mes collègues proches ne boivent pas non plus de café (par contre ils fument donc ils ont la pause clope). Sinon je n'ai jamais vraiment eu de réflexion quand au fait que je n'aime pas l'alcool. Au contraire, je suis un sam potentiel et les gens doivent me mériter pour que j'aille faire sam pour eux. Après personne ne me force à boire et quand on ne me croit pas que je ne n'aime pas l'alcool il suffit que je prenne une gorgée d'alcool et que les gens voient la tête que je fais ça les fait rire parce que le dégoût s'inscrit sur mon visage rien qu'à l'odeur.

Vive le champomy.

 

[Kaktus]

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[Clèves]

Figurez-vous que les personnes vraiment poussives peuvent même vous faire le coup avec les substances illicites, comme quoi rien n'arrête la bêtise

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[Matouh]

Alors même en étant vraiment enceinte (avec ventre visible etc) y a des relous avec leur "un petit verre peut pas faire de mal" (bah si) et "roh t'es pas drôle" (pas avec le SAF non) et "je connais quelqu'un (la femme du petit fils de la meilleure amie de la boulangère probablement) qui a bu enceinte et qui en a pas fait d'histoires! Et son bébé va bien".
Donc les relous le sont car ils sont là même dans ces cas là

 

[Membre supprimé 350151]

@Matouh Non mais sérieusement

 

[Matouh]

@Matouh Non mais sérieusement

Je te jure. C'est ma 2e grossesse, on m'a soulé toute la 1iere comme ça et c'est pareil pour cette 2e apparemment...
J'ai pas hâte des railleries des fêtes franchement (mais pour en a avoir parle avec les proches en commun c'est moi qui prend la mouche). Pourtant on me fait le coup a chaque repas sans exception (genre si on reste 2 jours j'y ai le droit aux 4 repas) et j'ai beau faire preuve de pédagogie, rigoler, ignorer,... Ça change rien!
Je ne comprends franchement pas en quoi ça concerne a ce point les autres : j'oblige personne a être sobre si c'est le fait d'être sobre et en famille le problème

 

[hellopapiméquépasa]

je sors tous le temps en soirée...on me fait 2/3 réflexion(non mais c'est pas le gout qui est intéressant) mais avec un sourire plus "non non j'aime pas ça" ça passe.D'ailleurs certains de mes potes trouvent ça super!!par contre une fois un serveur a refuser de me donner un verre d'eau car j'avais consommer un soft avant..

 

[Kaktus]

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[Mavala.]

Pensée à certains collègues qui ont voulu, une fois, me faire boire parce que "c'est plus fun" et plus particulièrement à ce collègue qui m'a sorti un "oh t'es pas drôle" quand j'ai dit que je buvais pas et que ça ne m'intéressait pas

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[Risey]

Je rejoins tout ce qui a été dit précédemment
Pour ma part, j’ai assez peu eu de réflexions lorsque j’étais étudiante (sachant que j’ai fait une école d’ingénieur, je n’ai pas bu de mon week-end d’intégration et personne ne m’a rien dit ).
Par contre, le milieu professionnel…
Avec les after work. Hyper compliqué. Les gens insistent lourdement et j’ai été rapidement cataloguée comme fille pas drôle.
Comme ce qui a été dit plus haut, je pense qu’ils n’aiment pas l’image que ça leur renvoie concernant leur propre consommation d’alcool (nécessaire pour eux pour faire la fête par exemple, pour se donner un genre, être viril, être la fille pas rabat-joie, etc).

Dans une soirée récemment avec des amis d’amis, les gens étaient très admiratifs de ma non-consommation…
(La trentaine ou l’âge de la remise en question de ses habitudes je pense).

 

[haricotbleu]

De mon côté je suis très régulièrement cataloguée de "fille pas drôle" mais que je boive ou pas n'y change rien, c'est malheureusement ma personnalité A nuancer, j'ai de l'humour, mais clairement je n'ai jamais été "drôle" dans le sens de fun, fêtarde, extravertie, ambianceuse, très joyeuse et enthousiaste à l'idée de passer une soirée de folie plutôt qu'une soirée posée avec un bouquin seule chez moi.

Du coup, quand j'étais étudiante l'ivresse m'aidait un peu à me "décoincer" dans certaines soirées où l'alcool était en effet partout. Je n'assumais tout simplement pas d'être cette fille pas hyper fun. Mais la vérité c'est qu'il aurait fallu plus que de l'alcool pour changer ma personnalité. J'étais un peu plus expansive, je disais plus de bêtises que je regrettais dès le lendemain, rien de miraculeux. Donc j'ai arrêté, la maturité, la prise de confiance en soi y sont pour beaucoup. Tout dépends de pourquoi on boit; goût, habitude, ivresse, mal à l'aise avec son image, peur du jugement des autres ?

Le constat de mon expérience perso c'est que si tu es naturellement fêtard comme c'était le cas d'une amie qui pourtant ne buvait jamais, personne ne l'embetait avec ça (après tout elle rentrait dans le délire même sans alcool). Mais ceux qui ne buvaient pas et qui avaient un caractère posé et introverti, ça accentuait la mise à l'écart et c'était pas cool.

Par contre dans ma vie post étudiante, je bois très très occasionnellement (j'aime pas et je ne recherche plus l'ivresse, mais j'ai appris à apprécier le cidre (avec des crêpes !) ou une bière de qualité de temps en temps en bonne compagnie). Personne n'a jamais été relou avec moi sur ce sujet. Par contre on me pose systématiquement la question "pourquoi", par curiosité simple a mon sens vu que ce n'est pas la norme dans un bar par exemple, ou à un dîner de famille de Noël.
Tant qu'il n'y a pas d'insistance ou de jugement dans le ton je ne le prends jamais mal. J'ai de sacrés alcooliques dans mes amis qui comprennent très bien Généralement ma réponse c'est juste "je suis pas très alcool, ce soir j'ai pas envie". Point.

Curieusement mes amis musulmans n'ont pas droit à la question, vu qu'on pré-suppose (parfois à tort) leur raison et le fait que c'est probablement une norme dans la culture d'origine de famille.

Par contre je suis outrée du prix des cocktails sans alcool quasiment au même prix que ceux avec alcool, quelle arnaque

 

[AngèleLN]

Globalement les gens boivent quand même moins qu'avant ! En 1960, la consommation moyenne d'alcool d'un Français était de 200L par an, elle n'est plus que de 80L. La consommation de boissons non alcoolisées a, quant à elle, également augmenté puisque la part du budget consacré à ce type de boissons est passée de plus de 22% à 40%.