Je ne supporte pas...

[miss_caro]

Ptet que mon message va être mal pris (si tel est le cas, je m'en excuse), mais je ne supporte pas les nana qui se plaignent de plus avoir un rond alors que pendant le même temps, elles se croient sorties de gossip girl.

Je m'explique. Je connais une fille qui passe son temps à acheter des trucs super chers (genre veste à 400€, chaussures à 200&#8364 constamment. Et qui est à découvert, à la limite de l'interdit bancaire. Elle passe son temps à me téléphoner et à me dire qu'elle est dans la merde financièrement, et dans la même conversation téléphonique va me parler de la magnifique veste à 400€ qu'elle vient de se payer.

Mais c'est juste insupportable!!!

 

[Franny Magritte]

Il y a non respect des idées et de la personne que je ne supporte pas du tout.

 

[miss_caro]

Il y en avait une un peu dans ce genre dans ma classe, elle était à découvert et était très fière de montrer les messages qu'elle recevait de la banque pour lui dire qu'elle était à découvert de X00 ?, à coté de ça, elle se faisait l'aller-retour Marseille-Paris en voiture toutes les semaines pour faire la fête

A croire que c'est fashion d'être ruinée et de s'en foutre, serait-ce une nouvelle forme de rébellion, du style "fuck mon banquier j'achèterai ce que je veux!!!"

 

[Gochugaru]

Je ne supporte pas quand les gens vont sur facebook et font des trucs en sachant que je vais le voir, et ensuite ne répondent pas aux emails.
T'es grillée ma fille, je sais que t'es allée sur internet et que t'avais juste la flemme de me répondre !

 

[Pantoufle]

J'ai du mal à supporter les gens qui sont dans la dèche, s'en plaignent, et ne font rien pour en sortir.
(et qui en prime, me font des remarques à la con du genre : mais toi, tu peux pas comprendre, avec tes 48 paires de chaussures)

Ca me gave, parce qu'en tout et pour tout, j'ai 50 euros d'argent de poche par mois. Le reste (entre 200 et 300 euros par mois), je me démerde pour me le procurer.

Je sens venir l'argument du "j'ai pas le temps d'avoir un boulot, bouhouhou".
Ben moi non plus.

Mais je suis débrouillarde, je fabrique des trucs, je les revends, j'achète, je vends, je vide mes armoires sur ebay et autres conneries. Et à l'occasion, je fais un inventaire/une journée caissière/une journée vendeuse chez H&m. Je me donne les moyens d'obtenir ce que je veux, quoi.

Donc, franchement, ça me gave, ça. On ne devient pas millionnaire quand on est étudiant, mais on peut parfaitement s'en tirer un minimum en se bougeant (et pas beaucoup, en plus) le derrière.

Je ne supporte pas ceux qui geignent sur leur sort. J'ai une copine qui préfère ne pas bouffer plutôt que se remuer, et ça, je ne le comprendrai jamais. Surtout qu'après, elle m'engueule parce que j'achète une fringue/un cadeau/des pralines/que je vais au resto. En fait, c'est un mix des deux : je ne supporte pas qu'on se plaigne sans bouger, et qu'en prime on m'assimile à une gosse de riche, ce que je n'ai jamais été.

Ps : je ne parle pas des gens qui se ramassent vraiment une tuile sur la tête/ont un loyer/des factures à payer, hein ! Uniquement des étudiants qui vivent chez maman et qui pleurnichent parce maman ne dégaine pas assez le portefeuille.

Ceci dit 50 euros d'argent de poche je trouve déjà ça énorme, et ça aide bien. Je n'ai pas du tout d'argent de poche, par contre mes parents m'aident un peu pour la nourriture puisque je ne vis plus chez eux.
Après je vis sur mes étrennes, mes ventes sur ebay/amazon, mes stages, mes journées de boulot en tant qu'animatrice à la FNAC ou autres pendant les vacances (mais je n'ai que 4-5 semaines de vacances par an donc ça réduit déjà considérablement le temps libre, surtout qu'il faut bien souffler à un moment) (pour Sneezie : je ne sais pas si on peut faire une journée vendeuse comme ça en France, mais souvent à la FNAC ou autres ils engagent des animateurs pour le WE, t'es payé 9 euros de l'heure environ, faut guetter les annonces sur le net).
Mais je n'ai vraiment pas le temps de bosser plus à côté des cours en temps de non-vacances, et souvent le WE je suis tellement fatiguée (et j'ai encore une tonne de boulot) que je n'ai pas la force de mettre des choses en vente sur ebay non plus (faut trier, prendre en photo, prendre le temps d'aller à la Poste, etc ...). Surtout que toutes mes affaires dont je ne me sers plus sont chez mes parents, alors c'est galère pour les envoyer.
Mais je galère quand même niveau argent du coup.
Enfin juste pour dire que même en essayant de gagner des sous sans demander aux parents c'est parfois vraiment dur.

 

[Pantoufle]

Ah mais tellement... Jeudi j'ai eu droit au "Mais... Tu vas jamais aux soirées? Mais tu fais quoi?????". Ben perso aller en boite et voir des gens se vomir dessus, c'est pas mon truc

Mais y a soirées et soirées. Je n'aime pas les boîtes, ni les soirées étudiantes. En fait je n'aime pas les soirées où il y a une majorité d'inconnus, voire que des inconnus (d'ailleurs j'avoue que je ne vois pas quel plaisir on peut en tirer).
Mais les soirées entre potes je pourrais pas m'en passer, la vie serait trop triste sans ça quoi.
Et on peut très bien boire, aimer boire, et n'être jamais bourré, ne jamais gerber, parce qu'on est quand même mature et qu'on sait se gérer. J'en ai un peu marre de voir qu'ici alcool et fête est quasiment toujours allié à beuverie, gerbe. Y a un juste équilibre.

 

[Pantoufle]

Je parlais des soirées étudiantes de mon école, qui ont lieu tous les mercredi soirs.
Et oui, je lie toujours ces soirées à beuverie et gerbe. Ce qui s'est passé ce mercredi

Spoiler

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me donne raison , et je vois pas pourquoi j'irais à ces soirées. La plupart des mecs y vont pour se jeter sur la première paire de nichons qu'ils verront, et d'après le témoignage de deux personnes qui y sont allés, 15 minutes après le début de la soirée, il y a déjà des gens qui se vomissent dessus.
Je suis la première à apprécier boire un coup avec des potes de mon frère, à aimer la légère sensation d'ivresse, mais les gens que je côtoie habituellement n'ont pas la maturité de s'arrêter quand ils commencent à être suffisamment imbibés.
Tu as la chance d'avoir des potes assez matures, mais on est pas tous dans ce cas

En fait je pense que c'est aussi une question d'âge. A 17-18 ans mes potes n'étaient pas encore vraiment matures. Mais j'en ai presque 22 maintenant donc forcément ça change la donne.
Les soirées de mon école ne sont pas à ce point haha (encore question d'âge sans doute), mais la fête ça se fait avec de vrais potes, pas juste des gens que tu côtoie vaguement à l'école (je parle pour moi). Ou alors OK, mais si tu es célibataire et que tu as envie de t'amuser, ce qui n'est pas mon cas (je pense la même chose des WEI).

 

[AnonymousUser]

Je ne vais plus trop aux soirées entre potes non plus, je préfère donner la priorité à mes études en ce moment et ça me gonfle tout autant qu'on me saoule à coup de "mais tu étudies trop, sors un peu !" Je sors une à deux fois par semaine, ça suffit amplement à mes besoins, merci.

 

[accroche-coeur]

Mais y a soirées et soirées. Je n'aime pas les boîtes, ni les soirées étudiantes. En fait je n'aime pas les soirées où il y a une majorité d'inconnus, voire que des inconnus (d'ailleurs j'avoue que je ne vois pas quel plaisir on peut en tirer).
Mais les soirées entre potes je pourrais pas m'en passer, la vie serait trop triste sans ça quoi.
Et on peut très bien boire, aimer boire, et n'être jamais bourré, ne jamais gerber, parce qu'on est quand même mature et qu'on sait se gérer. J'en ai un peu marre de voir qu'ici alcool et fête est quasiment toujours allié à beuverie, gerbe. Y a un juste équilibre.

Mais c'est un thème qui revient souvent. Je me souviens avoir déjà dit ça il y a quelques mois. Je sais pas pourquoi on généralise autant. D'un côté il y a les coincés qui en boivent pas et qui font chier les buveurs en leur faisant la morale et qui se sentent trop cool parce que eux ils n'ont pas besoin d'alcool pour passer une bonne soirée et de l'autre il y a ceux qui boivent pour être bourré le plus vite possible et se vomir dessus parce que de toute façon ces gens là sont ennuyant et ne savent pas s'amuser sans boire.
Bah oui mais non, il y a beaucoup de situation entre ces deux types de personnes.

 

[Pantoufle]

Moi j'ai bien conscience qu'il y a un entre deux, mais je ne l'ai malheureusement jamais vu

Mais le problème se pose de moins en moins pour moi, on vient de couper les ponts avec certains amis qui sont de l'extrême haute (beuveries et autres vomissages à presque 25 ans) (mais pour d'autres raisons), et les amis que l'on se fait à présent sont plus âgés, plus matures, plus responsables. Et savent apprécier l'alcool sans pour autant nous lyncher parce qu'on n'en boit pas, et l'apprécier pour les saveurs plus que pour le mal de crâne qu'il te file le lendemain.

Malgré tout, la personne qui me parle de ma non consommation d'alcool à chaque fois que je le vois... C'est mon père, et c'est soulant que ce sujet là revienne à chaque fois sur le tapis, comme si j'étais un alien de ne pas en boire, de ne pas l'apprécier.

Moi mes parents m'ont vite habitué à l'alcool (en m'en faisant boire dans leurs verres aux repas de famille quand j'étais toute petite, puis en m'en versant une larme dans mon propre verre quand j'étais petite, puis en m'en versant plus, etc ...). Pour plusieurs raisons : pour que ça ne nous paraisse pas un "interdit", que nous nous y habituons, que nous ne cherchions pas à tout prix à nous bourrer la gueule, et aussi que le jour où les copains vont nous faire boire de l'alcool à une fête on ne tombe pas raide mort au bout d'un verre.
Mais pour mon père c'est aussi un socialisant fort. Il nous a "appris" à boire du café tôt pour la même raison. Pour lui il faut savoir boire, pour ne pas en refuser systématiquement en société, en particulier quand tu es dans un milieu socio-professionnel qui te donne l'occasion d'aller à des galas, des salons, etc. Je n'arrive pas à bien expliquer, et je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui (enfin je pense que ce qu'il dit est très juste, mais que ça n'a sans doute plus autant d'importance qu'il y a 20 ans).
Ça a très mal fonctionné avec mon frère qui refuse de boire de l'alcool et du café . Mais ça a bien marché avec moi, j'ai un rapport très sain à l'alcool. A 14-15 ans, je n'étais pas "Woooow de l'ALCOOOOOL " comme beaucoup de jeunes.
Mais pour mon père (qui est cadre dans une grosse boîte pour situer) refuser de boire de l'alcool est un peu un refus de socialiser. Il est désespéré que mon frère refuse de boire une goutte d'alcool, il dit qu'il devrait au moins boire un verre, ne serait-ce que pour trinquer, tremper ses lèvres, c'est un processus de socialisation quoi. Je pense que c'est surtout lié au boulot donc.

 

[Dies Irae]

Je suis tout à fait d'accord sur l'aspect socialisant de l'alcool et du café.
Je ne bois pas de café, pas de bière, et ça me manque, ça m'embête. Je dois refuser chaque fois et mine de rien, le refus, c'est mal vécu voire mal perçu... J'aimerais bien accepter un café à la fin des repas, dire oui quand on me propose d'aller boire une bière (même si je peux toujours prendre autre chose, je me sens quand même à l'écart du truc).

 

[Pantoufle]

Je trouve que ce que vous dites sur le café, l'alcool, le coca et on pourrait aussi rajouter la clope c'est très intéressant et très juste.

J'en ai fait les frais a mon insu. J'ai commencé, cet été, à boire du café, à aller dans des bars avec des amis et à fumer (et je me suis mise a détester le coca alors qu'avant j'en buvais des litres par semaine haha...). Et quand je suis arrivée à la fac ça m'a choqué le nombre d'occasion en plus qu'on a d'être avec les gens quand on fait tout ça. Rien que le fait de dire "on va se fumer une clope?" entre deux cours, ça change beaucoup de choses. Mais d'un autre côté ça me met assez mal à l'aise, personnellement, parce que finalement je n'apprécierai jamais autant un café que dans mon lit avant de commencer un bon livre, ou une clope lors d'une promenade solitaire.

Mais parfois je me sens conne, je me demande comment j'aurais connu les gens que je fréquente à la fac si je ne fumais pas. Ca me déçoit un peu, j'ai l'impression que ça renforce les ... "groupes". Les fumeurs ne sont jamais avec des gens qui ne fument pas, et inversement, ceux qui ne fument pas n'iront jamais se mettre parmi la pollution des fumeurs. Mais je pense que des deux côtés, y'a une fonction sociale. Ceux qui refusent affirment aussi quelque chose socialement...

(Edit, haha, Siobhan O'Tool me fait penser que je me reçois toujours des regards bizarres lorsque je demande un jus d'abricot ou de pêche au café de la fac. Pourtant, ils en ont, c'est écrit en gros sur le "menu"...)

Je pense au contraire que c'est encore quelque chose de tout à fait différent. La fonction socialisante est là, c'est vrai, mais elle n'est pas "obligatoire" comme le vin ou le café. Si tu ne bois pas en société, c'est étrange, si tu ne fumes pas ça ne choque personne c'est un choix.