Hello !
C'est moi qui avais écrit cet article l'année dernière. Bon sang, j'avais suivi les commentaires sur le site, sur Facebook, et ça, plus mes copines qui ont partagé l'article en disant des tas de choses gentilles, je me suis positivement déshydratée à force de pleurer… un grand moment de "motion", comme on dit.
Je vous remercie toutes pour vos petits mots. Vraiment. Parce qu'en fait, c'est ce genre de réactions dont j'avais besoin à ce moment-là, et dont j'ai encore besoin à intervalles réguliers : que ce que je fais quotidiennement soit reconnu, même par des anonymes.
Concernant un éventuel changement de situation pour moi, c'est… compliqué. Il y a le tabou de la famille et du médecin. Le médecin, il n'en parle jamais, ou il dit qu'il va parler à mon père quand je viens le voir pour faire renouveler mes cachets qui font rire et il oublie systématiquement de le faire. Dans ma famille — j'entends par là mes oncles et tantes — personne n'ose dire à mon père qu'il faut décharger pauvre Lise-Bête, qu'elle trouve du travail et surtout qu'elle se case (à quelques rares exceptions près, sont tous obsédés par ça). Quant à mon père lui-même… il fond un plomb dès que j'évoque le sujet et me fait une belle crise emo, ce que je trouve encore plus insupportable que tout le reste.
Mais bon, sorti de ça, du ras-le-bol, etc., je tiens, faut pas croire…
Aux Madz qui ont demandé pour ma retraite : mes petits boulots m'en assurent un peu… et j'ai eu la chance, à chaque fois, d'avoir eu un salaire assez chouette (la dernière fois, près de 1500 euros juste pour rester le popotin derrière un bureau à faire de la paperasserie). Sinon, si je dois bosser jusqu'à soixante-dix ans, b'in on verra… et aussi, j'ai un héritage. Quinze mille euros de ma grand-mère. Techniquement, ce sont les sous de ma défunte mère mais mon père dit qu'ils seront pour moi. Il suffit juste de prendre les jours comme ils viennent… et de regarder le ciel.
Vous remercie encore beaucoup et encore plus *essuie petite larme*
C'est moi qui avais écrit cet article l'année dernière. Bon sang, j'avais suivi les commentaires sur le site, sur Facebook, et ça, plus mes copines qui ont partagé l'article en disant des tas de choses gentilles, je me suis positivement déshydratée à force de pleurer… un grand moment de "motion", comme on dit.
Je vous remercie toutes pour vos petits mots. Vraiment. Parce qu'en fait, c'est ce genre de réactions dont j'avais besoin à ce moment-là, et dont j'ai encore besoin à intervalles réguliers : que ce que je fais quotidiennement soit reconnu, même par des anonymes.
Concernant un éventuel changement de situation pour moi, c'est… compliqué. Il y a le tabou de la famille et du médecin. Le médecin, il n'en parle jamais, ou il dit qu'il va parler à mon père quand je viens le voir pour faire renouveler mes cachets qui font rire et il oublie systématiquement de le faire. Dans ma famille — j'entends par là mes oncles et tantes — personne n'ose dire à mon père qu'il faut décharger pauvre Lise-Bête, qu'elle trouve du travail et surtout qu'elle se case (à quelques rares exceptions près, sont tous obsédés par ça). Quant à mon père lui-même… il fond un plomb dès que j'évoque le sujet et me fait une belle crise emo, ce que je trouve encore plus insupportable que tout le reste.
Mais bon, sorti de ça, du ras-le-bol, etc., je tiens, faut pas croire…
Aux Madz qui ont demandé pour ma retraite : mes petits boulots m'en assurent un peu… et j'ai eu la chance, à chaque fois, d'avoir eu un salaire assez chouette (la dernière fois, près de 1500 euros juste pour rester le popotin derrière un bureau à faire de la paperasserie). Sinon, si je dois bosser jusqu'à soixante-dix ans, b'in on verra… et aussi, j'ai un héritage. Quinze mille euros de ma grand-mère. Techniquement, ce sont les sous de ma défunte mère mais mon père dit qu'ils seront pour moi. Il suffit juste de prendre les jours comme ils viennent… et de regarder le ciel.
Vous remercie encore beaucoup et encore plus *essuie petite larme*