Mwahahahahaha j'adore tes articles, à chaque fois tu me fais rire (bon, sauf quand c'est pas drôle, m'enfin normal, quoi).
Réaction sur un article qui date, mais bon tant pis. Ouais, c'est hardcore, t'es assez costaude niveau ruptures cruelles. Mais avec du recul, c'est drôle.
Je suis assez mauvaise dans les ruptures aussi, en fait, j'ai même tendance à les prévoir à l'avance, genre à mettre les choses à plat dès le début.
Enfin c'est pas vrai. Je fuis. Nan mais genre vraiment. Genre je fais la morte, je louvoie pour ne pas le croiser, je ne réponds plus au téléphone, et puis un moment, je me fends d'un "désolée j'suis naze, j'y arrive pas"... Bon, ça c'était ma première expérience, j'avais 16 ans, moi aussi, et l'amûûûûûûûûûr c'était un truc particulièrement flippant. Ça l'est toujours, d'ailleurs.
Du coup, ce fameux mec a fini par se rapprocher de ma meilleure pote qui arrondissait (essayait d'arrondir) les angles entre nous (nan parce que j'ai fui, mais j'étais quand même très amoureuse de lui. Va comprendre.) Et j'ai fini par faire l'entremetteuse entre eux. Si si.
C'est pas la palme, quand on y pense ? (Le pauvre garçon est très certainement plus heureux comme ça. C'est le premier couple que j'ai formé avec mes petites mimines, et six ans plus tard, ils sont toujours ensemble. Si j'arrive pas à ouvrir ma librairie, j'ai peut-être un avenir en agence matrimoniale, qui sait ?)
Alors bon, j'en ai eu deux-trois autres, des histoires glorieuses dans ce genre (sans copine à caser pour la deuxième partie du film), mais c'est mon premier copain, à mes 22 ans (nan, vraiment, c'est pas mon trip) qui a un peu morflé.
Déjà, au départ, j'ai accepté de sortir avec lui sans grand enthousiasme, parce que bon, fallait bien s'y mettre, hein. Et je lui ai aussi dit que je partais à l'étranger dans six mois et qu'il y avait l'été avant, donc de toute façon c'était over dans quatre mois. C'est pratique.
Enfin dans un coin de ma tête, j'avais quand même l'espoir de devenir folle amoureuse. C'est pas arrivé. Au contraire (je me suis un peu forcée, parce qu'on arrêtait pas de me dire que "l'amour ça vient après" et qu'il faut faire des concessions, et tout ce genre de conneries). Du coup, les quinze derniers jours avant le fameux été, j'en avais ras-le-bol, et je mentionnais régulièrement mon voyage. Histoire de l'habituer, quoi.
Pis finalement je lui ai carrément dit : "Bon, c'est quand qu'on arrête ? Nan parce que là ça suffit, hein ?"
Voilà, il a pas trop eu le choix.
Eh ben c'était ma première vraie rupture (ouais, bon, la seule) et j'ai ressenti un soulagement intense au moment où elle a été officielle.
C'était certainement pas cool pour lui, mais qu'est-ce que ça fait du bien !
Cette histoire n'est pas aussi hilarante que les tiennes, Jack, mais je veux bien rejoindre ton club, si tu en crées un. (Membre honoraire, hein... Pas assez de level, encore =) )