Je veux comprendre : le débat sur la prostitution

22 Septembre 2010
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Moi aussi je trouve que les abolitionnistes qui placent les prostituées uniquement en victime vont trop loin. De toute façon on ne peut pas aider quelqu'un si on le perçoit uniquement comme une victime, de la même façon qu'on ne peut pas combattre quelqu'un (par exemple les mac') en le considérant uniquement comme un monstre. Ces genres de raisonnement mènent à des impasses selon moi.

Là où par contre je comprends leur argument (et où je ne suis pas d'accord avec certaines Mad) c'est que pour moi on ne peut pas comparer la prostitution à un autre métier qu'on n'aurait pas choisi par vocation. Un rapport sexuel ça peut influer sur tout le corps et le psychisme, c'est bien pour ça qu'on parle autant des relations purement physiques en se demandant si elles sont possibles non ? C'est même un point de vue plutôt scientifique de la chose.

Ce n'est pas le cas de beaucoup d'autres tâches répétitives qu'on pourrait être amené à faire dans un métier qu'on n'aurait pas choisi.
Je ne dis pas que la prostitution ne peut pas être choisie, juste qu'elle a selon moi beaucoup plus de chance de transformer quelqu'un que le métier de caissière par exemple ...

Mais bon, je suis comme beaucoup d'entre vous, je n'ai pas d'avis tranché. Je trouve quand même qu'il y a un peu d'hypocrisie dans le débat actuel, beaucoup de gens qui parlent à propos de choses qu'ils ne connaissent pas (que ce soit de dire que se prostituer c'est comme travailler à la chaîne, ou bien que ça veut forcément dire qu'on est en esclavage ou grandement traumatisé). Il y a autant de raisons à la prostitution que de prostituées ...
 
2 Juillet 2009
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Je ne dis pas non, au fait de renforcer la vigilance et la prévention.

Mais soyons réalistes , la prostitution , "le plus vieux métier du monde" existera toujours.
Je ne considère pas les prostituées comme des victimes , du moment où elles ont fait un choix.

Certes , c'est un "métier" pointé du doigt , mais les filles qui choisissent de l'exercer auraient également pu se tourner vers un autre travail.

Et pour ce qui est de punir pénalement les "clients" , je trouve ça aussi inutile. En france , l'usage et la vente de drogue est interdit. Cela réduit-il pour autant la vente de produits illicites ? Je ne pense pas non.
 
6 Juillet 2011
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Je me demandais, si l'on ne pouvait pas légaliser la prostitution, et donc permettre aux prostituées de meilleurs conditions de travail, comme vous l'avez presque toutes dis, mais également de faire tomber ces "maisons closes" dans le domaine public ?

Qui dit que dans le domaine privé, ces prostituées ne seraient pas à l’abri d'abus ? Aucune concurrence, pas de prostituées moins bien traitées/payées donc. Et tout autre batiment similaire serait donc illégal et facilement identifiable. Plus de proxénètes possibles donc, l'Etat étant "le proxénète".

Ouais, ça fait mal aux yeux de lire ça, mais je pense que la meilleure façon de protéger ces hommes et ces femmes, c'est d'assumer la prostitution jusqu'au bout. Je vois pas énormément de différences entre actrice porno et prostituée, mise à part que certaines se gèlent le cul en hiver. Autant bien les traiter, et autant que l'Etat lui-même ce charge de ces individus, victimes ou non, qu'il en prenne soin. En plus, le bénéfice pour l'Etat ne sera pas négligeable.
 
31 Juillet 2011
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St Chamond
Dans la sphère publique et médiatique la prostitution est vue sous deux angles : celui de la délinquance, et celui de la victimisation des prostitué-e-s.
De la délinquance, lorsqu'en 2002 Sarkozy alors ministre de l'intérieur fait un lien entre insécurité et prostitution et déclare que cette dernière doit être vu à travers du prisme de la délinquance. Il veut alors remettre au goût du jour l'interdiction de racolage passif, pourtant retirée du code pénale en 1994, (la loi parait finalement en 2003). La prostitution redevient un enjeu dans le débat politique.

Pour la victimisation, c'est plus du côté de certains féministes ou de mouvement comme le Nid. La prostitution ne peut être un choix, et encore moins un métier que l'on apprécie faire (sans parler forcément de plaisir sexuel). Les prostitué-e-s n'ont pas la parole dans ces débats, leurs discours serraient formatés par les proxénètes et donc illégitimes. Le débat leur est fermé, on décide alors à leur place de ce qui est bon ou non pour elles ou eux. Ce paternalisme m'agace énormément. Je ne renies bien évidement pas le fait qu'il y ait des réseaux de prostitution violents, où la volonté des prostitué-e-s à exercer ce métier est inexistante. A mon sens, c'est cela qu'il faut combattre.
Dans cette vision de la prostitution, la prostituée est bien souvent une femme, victime de notre système patriarcale. La prostitution est une violence faites aux femmes. On entre dans la généralisation et l’universel : les femme sont les victimes des hommes, ces bourreaux. Vision simpliste, qui creuse un peu plus le fossé de la différenciation homme/femme.

On annihile ici aussi complètement la volonté des prostitué-e-s. Sur la question du choix, un documentaire ("Infrarouge les travailleuses du sexe", intéressant, un autre angle d'approche, et facilement trouvable sur Internet) donnait la parole à des prostitué-e-s. Pas de prostitué-e-s issues de réseaux. Une disait que l'on choisit rarement d'entrer dans la prostitution, mais que l'on pouvait choisir d'y rester ou non.
Avec la question du choix, on tend aussi vers la médicalisation, avec quelques relents de victimisation : on cherche des traumatismes, des violences sexuelles qui pourraient expliquer de façon rationnelle un tel choix de métier. C'est aussi en cela que la parole des prostituées n'est pas légitime : ces femmes sont fragiles, voir déséquilibrées on ne peut croire en leurs arguments et leurs revendications.

Comme il était dit dans ce documentaire, il n'y a pas une seule forme de prostitution. Il y a une prostitution respectueuse de celui qui la pratique, et une prostitution passive et abusive. Et vraiment, l'amalgame entre les deux ne doit pas être fait.


 
1 Mai 2012
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Certaines disent que dans leur "monde idéal" la prostitution n'existerai pas. Je serais plutôt de l'avis de Chl0é et Croquelicot (dont la comparaison avec l'esthéticienne est plutôt bien trouvée!) et du coup, dans "mon monde idéal", je dirais que la prostitution serait un métier "comme les autres" (autant qu'il puisse l'être), à savoir réglementé, sur (dans le sens de sécurité, en terme médical, hygiénique etc) et libre de toute forme d'esclavage ou de réseau mafieux.
Illithia, j'ai trouvé ton analyse vraiment pertinente. Le documentaire a l'air vraiment intéressant, à voir.
Autrement, je trouve que finalement les propos de NVB rentrent plutôt dans son rôle de protection des droits de la (ou les? je confond à chaque fois) femme(s). Mais je trouve le débat un peu trop fermé.
(ca me fait penser au débat sur le "mademoiselle" un peu (je dis bien un peu, parce que c'est beaucoup moins sensible et sans enjeux) ; j'ai toujours trouvé dommage qu'on interdise ce mot au lieu d'enrichir le vocabulaire français en obligeant à l'utilisation de "damoiseau" dans un équivalent masculin, beaucoup plus drôle que l'appauvrissement de notre langue - ici on se focalise tout de suite sur l'interdiction sans réfléchir à si l'on pourrait mettre en place des éléments qui permettrai d'améliorer concrètement la situation).
 
29 Janvier 2011
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tgtr
Question: Quelle est la proportion d'hommes qui se prostituent et vers quel public le font-ils?
Il reste quand même que la majorité des prostitué-e-s sont des femmes et des enfants, c'est utile de questionner cette donnée et de ne pas la laisser de côté.

Je pense qu'abolir la prostitution ne sert à rien, sauf à marginaliser encore plus les prostitué-e-s et renforcer les réseaux, il faut s'interroger sur ses causes qui sont d'ordre économique, sociale et migratoire:
- Économique: précarité des emplois, sous-rémunération, conditions de travail déplorables, horaires et demande de productivité intenables, chômage.
- Social: aides financières insuffisantes (pour les étudiants sans ressources familiales), prix des logements indécents, rupture familiale et sociale.
- Migratoire: beaucoup de sans-papiers viennent à la prostitution car il est impossible de travailler sans papiers ou bien au black (mais bonjour le risque d'arnaque). Ajouter à cela l'isolement, la potentielle non maitrise de la langue, le manque d'argent et c'est le cocktail idéal pour tomber dans les réseaux.

Si le gouvernement veut absolument maitriser le nombre de prostitué-e-s, il faut travailler sur ces trois points (qui sont d'autant plus lourds de conséquences pour les femmes qui subissent en plus la discrimination) afin que ne reste dans l'idéal que ceux-lles qui souhaitent réellement exercer ce métier.
Dire que la prostitution est mauvaise car elle exploite des gens, c'est mignon mais ça ne résoud rien et n'aide personne.

De toute manière, il est utile de réglementer un peu afin de limiter la casse:
- Campagne de démolition des réseaux et des proxénètes.
- Abolir la loi sur le racolage passif et sanctionner le harcèlement policier.
- Soutenir les prostitué-e-s en faisant de la prévention santé, en distribuant des préservatifs, des seringues propres pour ceux-celles qui se droguent, des médicaments. En aidant également ceux-lles qui souhaitent changer de voie en les réinsérant dans la vie professionnelle via des formations ou des bourses d'études.
- Donner un statut de travailleur libéral aux prostitué-e-s. Je suis absolument contre les maisons closes qui ne font qu'enfermer les prostitué-e-s et encourager le proxénétisme.

A titre personnel, je lis un peu de tout sur les forums et twitter et franchement je ne supporte plus les débats entre abolitionnistes et anti-abolitionnistes:
Pour résumer:
- Du côté des abolitionnistes: "Tous-tes les prostitué-e-s sont des victimes, les anti-abolitionnistes sont des pro-proxénètes qui veulent opprimer les femmes, c'est être humain que d'abolir la prostitution."
- Du côté des anti-abolitionnistes: "Chacun fait ce qu'il veut de son corps, les abolitionnistes sont des puritains, la prostituée est une femme libérée qui possède son libre arbitre (par contre, la femme au foyer est une abrutie finie), je ne trouve pas la sexualité dégradante."
Bref, les premiers se gargarisent de leur humanisme et les seconds d'être super libéré-e-s du slip. Ça nous fait une belle jambe, tiens.

Dans les deux cas, je trouve les arguments complètement à côté de la plaque et parler de choix et de libertés (prostitution ou non) dans un monde capitaliste c'est quand même être sacrément naïf et passer à côté des vraies questions.
 

VII

3 Février 2012
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paris
Je me suis déjà exprimée ailleurs (et même un peu trop haha) mais juste :
_"plus vieux métier du monde"? Pas trop, c'est un peu l'argument du "ça a toujours existé on y peut rien", ce n'est pas le plus vieux métier du monde d'une part, de l'autre ça ressemble à un joli poncif patriarcal.

Sinon en ce moment je réfléchis aux mécanismes qui ont crée et entretenu la prostitution et je suis tombée sur cette citation que je trouve éclairante:
"La prostitution n'a rien à voir avec la sexualité féminine il s'agit d'une création masculine". Victor Malareck (il a écrit un bouquin sur les clients de prostituées).
Pour la prostitution masculine, elle me semble similaire au sens ou la majorité des hommes se prostitue auprès...d'autres hommes.
 
P

pitch-belette

Guest
Cissie;3323932 a dit :
Il doit y avoir d'une part celles/ceux qui ont choisi ce métier parce qu'ils aiment ça (je pense à Annie Sprinkle, causette n°12 par exemple) , ok; et d'autre part, celles/ceux qui y sont arrivé en dernier recours, par "choix forcé" je dirais (chômage, problèmes financiers, pas de diplôme ou que sais-je...), ou par obligation (réseaux trafiquants etc...).

Pour ceux qui "y sont arrivés en dernier recours", je sais pas si vous vous souvenez mais il y a environ 5 ans, un journal avait publié l'interview d'une jeune fille expliquant qu'elle avait recours à la prostitution via le bouche à oreille pour payer son appart, faute d'aides au logement étudiant suffisant... Et en même temps, elle avait choisit ce job plutôt qu'un autre parce qu'elle percevait bien plus d'argent par rapport au temps passé à travailler (id est à ne pas plancher sur ses cours).
Prostitution forcée ou non ici ?
 
H

harryjoe

Guest
Je trouve que d'interdire la prostitution n'aiderait pas. Il y aura "toujours" des femmes qui donneront leurs consentements pour coucher avec des hommes ayant le "besoin" contre de l'argent. Et je préfère que ces hommes couchent avec des femmes qui vivent de ça plutôt que foncer sur la première femme venue (ça peut éviter des viols, peut être), on sait qu'il y a des gars qui ne veulent pas de femmes dans leur vies, qui n'arriveront jamais à connaître le sexe autrement. Hé oui, malgré que certain peuvent vivre de belles histoires, la vie sexuel d'un handicapé (par exemple...) peut être inexistante sans la prostitution (ils ont droit de découvrir leur corps, le corps du sexe opposé, ils ont aussi des besoins sexuel).
Comme il est très bien dit dans l'article, seul l'esclavagisme doit être interdit.
 
24 Avril 2012
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Grenoble
L_Arielle;3325599 a dit :
Je trouve que d'interdire la prostitution n'aiderait pas. Il y aura "toujours" des femmes qui donneront leurs consentements pour coucher avec des hommes ayant le "besoin" contre de l'argent. Et je préfère que ces hommes couchent avec des femmes qui vivent de ça plutôt que foncer sur la première femme venue (ça peut éviter des viols, peut être), on sait qu'il y a des gars qui ne veulent pas de femmes dans leur vies, qui n'arriveront jamais à connaître le sexe autrement. Hé oui, malgré que certain peuvent vivre de belles histoires, la vie sexuel d'un handicapé (par exemple...) peut être inexistante sans la prostitution (ils ont droit de découvrir leur corps, le corps du sexe opposé, ils ont aussi des besoins sexuel).
Comme il est très bien dit dans l'article, seul l'esclavagisme doit être interdit.

Je trouve les arguments "ça peut éviter des viols" et "les handicapés ont besoin de ça pour avoir une sexualité" absolument atroces.
Le viol, ce n'est pas du à un "besoin" sexuel irrépressible (il n'y a pas de besoin sexuel!!!), c'est du à une position de dominant qui veut dominer ! Et je n'aime pas l'idée qu'une partie de la population (les prostituées) devraient assouvir les envies de domination des dominants...
Quant aux handicapés, il faut avant tout changer le regard de la société ! Dire qu'ils ont besoin de la prostitution pour avoir du sexe, c'est dire que les personnes handicapés ne peuvent pas trouver une personne réellement consentante pour sekser avec eux, qui accepte de le faire juste parce qu'elle a envie ! C'est horrible comme idée !
Par ailleurs, chaque fois que j'ai entendu parler d'"assistance sexuelle" pour des handicapés, c'était évidemment des femmes qui auraient fait ça pour des handicapés hommes, parce que les femmes handicapées ça reste des femmes, ça a pas de désir, ça ne pense qu'à des licornes. (euh je me relis et je vois que je suis pas claire : je veux dire que c'est ce qui est souvent présenté, pas ce que tu as dit, hein ! Et je dis ça parce que je pense qu'il est important, si on pense que la prostitution n'est pas une manifestation de la domination des hommes, de voir la proportion h/f parmi les personnes prostituées, et surtout parmi les clients, la majorités des prostitués l'étant pour une clientèle masculine... bah pour l'"assistance sexuelle", c'est pareil).
 
16 Avril 2012
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TOULOUSE
Green-Mouse;3324567 a dit :
Je me demandais, si l'on ne pouvait pas légaliser la prostitution, et donc permettre aux prostituées de meilleurs conditions de travail, comme vous l'avez presque toutes dis, mais également de faire tomber ces "maisons closes" dans le domaine public ?

Tu dis que ça fait mal aux yeux de lire ça, mais en même temps tu ne crois pas si bien dire... En 2ème année, j'ai eu un chargé de TD de droit public qui nous a soutenu pendant une demi-heure que la prostitution pourrait très bien être un service public, en nous détailllant les éléments qui permettraient de satisfaire les critères d'un service public. Bon il faut dire que c'était un gros nul, qui était également parfaitement capable de nous expliquer pendant une demi-heure pourquoi il aimait porter des chemises moches :XD:

Tout de même, je ne suis pas trop d'accord avec le principe de la maison close service public. Déjà, parce que je crois aux vertus de l'initiative privée (bien que je me définisse comme anti-néo-libérale), et ensuite parce que le principe même peut être dangereux : le côté "confiné" de la maison close pourrait aboutir à nouveau à une forme d'exploitation à l'abri des regards. De nombreux-ses prostitué-e-s préfèreraient d'ailleurs des "maisons ouvertes" pour reprendre leurs termes.

En gros ils exerceraient une profession libérale, comme les médecins ou les avocats. Libre ensuite aux pouvoirs publics d'imaginer les règlementations adéquates : agrément obtenu sur des critères sanitaires, etc. La police saurait ainsi directement qui aller chercher par la peau du cul, ce qui ferait gagner un temps précieux à tout le monde (et des sous aux contribuables).
 
16 Avril 2012
208
176
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TOULOUSE
Azeban;3325678 a dit :
Quant aux handicapés, il faut avant tout changer le regard de la société ! Dire qu'ils ont besoin de la prostitution pour avoir du sexe, c'est dire que les personnes handicapés ne peuvent pas trouver une personne réellement consentante pour sekser avec eux, qui accepte de le faire juste parce qu'elle a envie ! C'est horrible comme idée !

Cette réaction spontanée est tout à ton honneur, mais sois honnête deux secondes avec toi-même : tu te verrais faire l'amour avec un poly-handicapé moteur et mental ? Juste pour la "beauté intérieure" ? Le désir sexuel repose sur la séduction (qu'elle soit physique ou morale), c'est élitiste, mais c'est comme ça.

Et contrairement à ce que tu dis, les besoins sexuels existent bel et bien. Il y a par exemple des études très sérieuses qui font le lien entre l'augmentation de la violence en Chine et le manque de femmes. Et pour en revenir aux handicapés, il y a quelque temps, le débat sur l'assistance sexuelle a ressurgi (quelque peu) dans les médias, et j'ai lu des histoires forts sympathiques... comme des témoignages de mères obligées de masturber leurs fils, qui devenaient extrêmement agités voire violents, du fait de la frustration.

(Oui, je sais, vous venez de dîner. Une légère envie de vomir ? Merci qui ???)
 

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