Un commando de Chabab somaliens a pris d'assaut l'université de Garissa à l'est du Kenya. Le bilan de l'attaque s'élève à au moins 147 morts et 79 blessés.
Les islamistes ont déclaré à la BBC avoir "séparé les musulmans des non-musulmans" et que les "Kenyans seront choqués en découvrant l'intérieur de l'université". Ils ont précisé avoir attaqué cette université car elle se trouve sur une "terre musulmane colonisée par des non-musulmans".
"Nous dormions quand nous avons entendu une forte explosion suivie de tirs, tout le monde a commencé à fuir", a déclaré Japhet Mwala, un étudiant parvenu à quitter le campus, mais "certains n'ont pu quitter les bâtiments, vers lesquels les assaillants se dirigeaient en tirant. J'ai de la chance d'être en vie". Des rumeurs d'attaques contre l'université avaient circulé dans la semaine, selon des étudiants. "Personne n'a pris ça au sérieux car ce n'était pas la première fois", a expliqué l'un d'eux, Nicholas Mutuku, tandis que Katherine, étudiante, disait "avoir pensé à un poisson d'avril".
Les Chabab, qui ont fait allégeance à Al-Qaida, sont à l'origine de l'attaque contre le centre commercial Westgate à Nairobi qui avait fait 67 victimes en 2013. Ils ont justifié cette attaque comme une opération de représailles contre l'engagement militaire kényan en Somalie. L'armée kényane était entrée dans ce pays en 2011 dans le cadre d'une opération africaine multinationale fortement soutenue par les puissances occidentales et destinée à chasser les Chabab du pouvoir. L'entreprise a en partie réussi ; ce que les Chabab font aujourd'hui payer par le sang aux Kényans.
"La France se tient aux côtés des autorités kényanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme", selon un communiqué de l'Elysée. "Le Président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kényan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s'attaque à la jeunesse, au savoir et à l'éducation". François Hollande "s'associe à la douleur des nombreuses victimes de l'attaque contre l'Université de Garissa et présente ses condoléances au Président du Kenya, Uhuru Kenyatta".
Les islamistes ont déclaré à la BBC avoir "séparé les musulmans des non-musulmans" et que les "Kenyans seront choqués en découvrant l'intérieur de l'université". Ils ont précisé avoir attaqué cette université car elle se trouve sur une "terre musulmane colonisée par des non-musulmans".
"Nous dormions quand nous avons entendu une forte explosion suivie de tirs, tout le monde a commencé à fuir", a déclaré Japhet Mwala, un étudiant parvenu à quitter le campus, mais "certains n'ont pu quitter les bâtiments, vers lesquels les assaillants se dirigeaient en tirant. J'ai de la chance d'être en vie". Des rumeurs d'attaques contre l'université avaient circulé dans la semaine, selon des étudiants. "Personne n'a pris ça au sérieux car ce n'était pas la première fois", a expliqué l'un d'eux, Nicholas Mutuku, tandis que Katherine, étudiante, disait "avoir pensé à un poisson d'avril".
Les Chabab, qui ont fait allégeance à Al-Qaida, sont à l'origine de l'attaque contre le centre commercial Westgate à Nairobi qui avait fait 67 victimes en 2013. Ils ont justifié cette attaque comme une opération de représailles contre l'engagement militaire kényan en Somalie. L'armée kényane était entrée dans ce pays en 2011 dans le cadre d'une opération africaine multinationale fortement soutenue par les puissances occidentales et destinée à chasser les Chabab du pouvoir. L'entreprise a en partie réussi ; ce que les Chabab font aujourd'hui payer par le sang aux Kényans.
"La France se tient aux côtés des autorités kényanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme", selon un communiqué de l'Elysée. "Le Président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kényan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s'attaque à la jeunesse, au savoir et à l'éducation". François Hollande "s'associe à la douleur des nombreuses victimes de l'attaque contre l'Université de Garissa et présente ses condoléances au Président du Kenya, Uhuru Kenyatta".