@Freehug oui, de ce que j'ai compris (j'ai lu l'article vraiment en diagonale) il l'aurait violée quand elle avait 14-15 ans, chez ses parents qui étaient des amis de Johnny. Lui bien sûr dit que c'est elle qui venait le chauffer et qu'il se laissait faire, tu m'étonnes John ... De fait, comme c'était quelqu'un de connu et qui plus est ami avec ses parents, elle n'a jamais rien osé dire, et à force il a exercé une réelle emprise sur elle. Pour moi c'est un peu comme le syndrome de Stokholm : ton agresseur est tellement proche et instille tellement de culpabilité que tu ne sais plus rien faire sans lui, sans son approbation.
Et de ce que j'ai compris, ce n'est même pas rare : cela arrive très souvent en fait qu'une victime vive voire épouse son violeur si c'est quelqu'un qui a été très proche de la victime dès le début. Tout comme des tas de femmes battues et/ou violées par leur conjoint restent quand même avec lui. C'est assez horrible comme processus, parce que du coup on devient réellement un objet, dépendant de l'autre dans tous les sens du terme, et le pire c'est qu'on se voit comme la coupable et non la victime.
Et la plupart du temps, ces hommes sont tellement "clean" en public qu'on ne croit pas la victime quand, des dizaines d'années après, elle sort enfin de son trou et avoue tout. "Pourquoi elle ne le dit que maintenant ? Elle lui veut du mal !" "Pourquoi elle l'a épousé ? Elle est folle, elle ne veut que son argent !" "Pourquoi elle n'est pas partie plus tôt ? Elle le cherchait, c'est évident, elle aimait ça au fond !" ...
Rien que pour tout ça, je suis réellement admirative envers ses femmes qui finissent par réussir, malgré tout, à se reconstruire et à retrouver une vie normale. Il faut une sacrée dose de courage, je pense, pour oser tout dire et affronter non seulement son violeur, mais surtout le regard des autres.
Et de ce que j'ai compris, ce n'est même pas rare : cela arrive très souvent en fait qu'une victime vive voire épouse son violeur si c'est quelqu'un qui a été très proche de la victime dès le début. Tout comme des tas de femmes battues et/ou violées par leur conjoint restent quand même avec lui. C'est assez horrible comme processus, parce que du coup on devient réellement un objet, dépendant de l'autre dans tous les sens du terme, et le pire c'est qu'on se voit comme la coupable et non la victime.
Et la plupart du temps, ces hommes sont tellement "clean" en public qu'on ne croit pas la victime quand, des dizaines d'années après, elle sort enfin de son trou et avoue tout. "Pourquoi elle ne le dit que maintenant ? Elle lui veut du mal !" "Pourquoi elle l'a épousé ? Elle est folle, elle ne veut que son argent !" "Pourquoi elle n'est pas partie plus tôt ? Elle le cherchait, c'est évident, elle aimait ça au fond !" ...
Rien que pour tout ça, je suis réellement admirative envers ses femmes qui finissent par réussir, malgré tout, à se reconstruire et à retrouver une vie normale. Il faut une sacrée dose de courage, je pense, pour oser tout dire et affronter non seulement son violeur, mais surtout le regard des autres.