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Patatelalex
Guest
Article intéressant et sympa, par contre je n'ai pas trouvé super drôle le petite tacle: "abstinence à vie comme les puceau de jeuxvideo.com, lolilol". 
La contraception expliquée par Nepsie
- Initiateur de la discussion Lady Dylan
- Date de début
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ootoo
Guest
@Althéa Vestrit La question se pose dans les deux sens, tout à fait. Mais ce n'est pas un argument en soit... Dans la contraception réversible, c'est "se ménager une porte de sortie", si je puis dire, chose impossible dans l'autre cas de figure...
Les comparaisons avec les tatouages et les goûts sont à mon sens irrecevables, pour les tatouages car ils sont réversibles (même si c'est pas du tout le but quand tu t'en fais un) et les goûts car c'est juste pas du tout sur le même plan, la même importance.
Sinon, je disais bien dans mon commentaire "conseiller d'autres moyens de contraception", on aucun cas IMPOSER. C'est TON corps, tu fais ce que TU veux, c'est la base. Je voulais seulement pointer du doigt que le refus des médecins ne se basait peut être pas sur la pensée "t'es une femme tu fais des enfants point barre", mais sur un excès de paternalisme (pour ceux qui refusent carrément ; qu'ils ouvrent le dialogue sur d'autres possibilités, je trouve ça sain, mais la décision finale est celle de la patiente, pas la leur).
@Evye Tout à fait d'accord. Je te renvoie au paragraphe juste au dessus, la flemme de le retaper
@Madouc ton corps, ton choix. Je ne cautionne absolument pas ceux qui REFUSENT, je comprends ceux qui veulent en parler, et discuter d'autres moyens de contraception. Mais au bout du compte, c'est la patiente qui choisit, c'est son corps, sa vie, et comme tu le dis, qui sont-ils pour mieux savoir ce que veut une patiente qu'elle même ?
Les comparaisons avec les tatouages et les goûts sont à mon sens irrecevables, pour les tatouages car ils sont réversibles (même si c'est pas du tout le but quand tu t'en fais un) et les goûts car c'est juste pas du tout sur le même plan, la même importance.
Sinon, je disais bien dans mon commentaire "conseiller d'autres moyens de contraception", on aucun cas IMPOSER. C'est TON corps, tu fais ce que TU veux, c'est la base. Je voulais seulement pointer du doigt que le refus des médecins ne se basait peut être pas sur la pensée "t'es une femme tu fais des enfants point barre", mais sur un excès de paternalisme (pour ceux qui refusent carrément ; qu'ils ouvrent le dialogue sur d'autres possibilités, je trouve ça sain, mais la décision finale est celle de la patiente, pas la leur).
@Evye Tout à fait d'accord. Je te renvoie au paragraphe juste au dessus, la flemme de le retaper
@Madouc ton corps, ton choix. Je ne cautionne absolument pas ceux qui REFUSENT, je comprends ceux qui veulent en parler, et discuter d'autres moyens de contraception. Mais au bout du compte, c'est la patiente qui choisit, c'est son corps, sa vie, et comme tu le dis, qui sont-ils pour mieux savoir ce que veut une patiente qu'elle même ?
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ootoo
Guest
@AmStarGram
Je voulais seulement pointer du doigt que le refus des médecins ne se basait peut être pas sur la pensée "t'es une femme tu fais des enfants point barre", mais sur un excès de paternalisme (pour ceux qui refusent carrément ; qu'ils ouvrent le dialogue sur d'autres possibilités, je trouve ça sain, mais la décision finale est celle de la patiente, pas la leur). (j'ai copié-collé une réponse à un autre commentaire où j'étais citée, décidément tout le monde a compris mon message de travers, je suis VRAIMENT pas douée pour m'exprimer -_-")
Tout à fait d'accord avec ta proposition d'entretiens. En fait, c'est comme ça que je voyais le truc à la base, tu prends rdv pour ça et le doc prend un moment pour t'expliquer l'opération, t'informer des autres alternatives...
Du coup oui, même combat pour la vasectomie, pas de raison que ce soit différent... Et là ton témoignage m'inquiète Oo s'il s'avère que les médecins pratiquent vraiment la vasectomie plus facilement, ça veut dire qu'il y a un vieux relent de machisme dans cette histoire et c'est autrement plus inquiétant.
Je voulais seulement pointer du doigt que le refus des médecins ne se basait peut être pas sur la pensée "t'es une femme tu fais des enfants point barre", mais sur un excès de paternalisme (pour ceux qui refusent carrément ; qu'ils ouvrent le dialogue sur d'autres possibilités, je trouve ça sain, mais la décision finale est celle de la patiente, pas la leur). (j'ai copié-collé une réponse à un autre commentaire où j'étais citée, décidément tout le monde a compris mon message de travers, je suis VRAIMENT pas douée pour m'exprimer -_-")
Tout à fait d'accord avec ta proposition d'entretiens. En fait, c'est comme ça que je voyais le truc à la base, tu prends rdv pour ça et le doc prend un moment pour t'expliquer l'opération, t'informer des autres alternatives...
Du coup oui, même combat pour la vasectomie, pas de raison que ce soit différent... Et là ton témoignage m'inquiète Oo s'il s'avère que les médecins pratiquent vraiment la vasectomie plus facilement, ça veut dire qu'il y a un vieux relent de machisme dans cette histoire et c'est autrement plus inquiétant.
Si chacune y va de son expérience... voici la mienne
J'ai commencé ma vie sexuelle vers mes 15/16 ans, et j'ai assez rapidement décidé en accord avec mon copain de l'époque de prendre la pilule, car la capote il aimait pas trop et au final on avait eu pas mal de soucis avec...
Et quand on est une jeune fille, qu'on va prendre la pilule du lendemain, on tombe assez souvent sur des pharmacien-ne-s assez jugeurs.
J'ai du la prendre plusieurs fois (à cause de problèmes avec la capote, ou oubli de pilule la première semaine qui conduit à un risque etc.) et on m'a plusieurs fois regardé de travers, une fois même on me l'a faite payer (un dimanche, j'ai du aller à l'autre bout de la ville en vélo pour trouver la pharmacie de garde...) alors que j'ai bien précisé que j'étais mineure. Si j'avais pas eu d'argent sur moi à ce moment j'aurai pas pu la prendre.
Bref, je me suis rendue compte assez vite que la pilule n'était pas faite pour moi : prise de poids, hormones qui me rendent limite bipolaire, de + je fume etc.
Pourtant, dès le premier rdv au planning j'avais parlé avec la gynéco en évoquant le stérilet.
Elle m'a obligé à prendre la pilule et j'ai donc gardé la pilule pendant bien 1 an avant que finalement elle accepte de me poser un stérilet.
Et la pose a été assez mémorable ... La gynéco du planning n'était apparemment pas très compétente : je suis arrivée pour le rdv, elle était avec une stagiaire généraliste (bon ça me dérange pas mais j'aurai bien aimé qu'on me demande mon avis) et elle m'a trituré le vagin pendant 15 bonnes minutes (ça faisait super mal) avant d'abandonner parce que mon "col est trop étroit".
Du coup j'ai du attendre 1 mois encore pour avoir un autre rdv, cette fois ci à l’hôpital, ou là par contre j'ai été très bien reçue. La pose s'est faite assez rapidement (d'abord échographie vaginale, ensuite pose (douloureuse certes mais assez rapide), puis re échographie vaginale) et les douleurs n'ont duré que 1 ou 2 jours. Rien d'insurmontable, moi je suis tranquille maintenant pour quelques années encore et plus d'hormones, ce qui me rassure pas mal.
Bref tout ça pour dire qu'en tant que jeune fille qui commence sa vie sexuelle, on est pas forcément très bien conseillée ou orientée. La plupart de mes amies allaient au planning et on avait toutes à peu près la même pilule.
On est mal perçues dès que l'on demande un stérilet (en tant que nullipare et jeune fille), ou qu'on demande la pilule du lendemain. On est parfois mal reçues aussi aux centres de dépistage.
La dernière fois que j'y suis allée, la fille qui m'a reçu m'a posé des questions sur ma vie sexuelle, nombre de partenaires que j'avais eu durant l'année écoulée, et j'ai eu le droit à une petite leçon de morale.
Alors que c'est pas parce qu'on va se faire dépister qu'on est irresponsable, au contraire. Et ça serait bien d'arrêter de faire culpabiliser celles et ceux qui vont se faire dépister et/ou qui prennent la pilule du lendemain, car ce genre de comportement est totalement anti productif.
voilà voilà désolé du pavé ^^
J'ai commencé ma vie sexuelle vers mes 15/16 ans, et j'ai assez rapidement décidé en accord avec mon copain de l'époque de prendre la pilule, car la capote il aimait pas trop et au final on avait eu pas mal de soucis avec...
Et quand on est une jeune fille, qu'on va prendre la pilule du lendemain, on tombe assez souvent sur des pharmacien-ne-s assez jugeurs.
J'ai du la prendre plusieurs fois (à cause de problèmes avec la capote, ou oubli de pilule la première semaine qui conduit à un risque etc.) et on m'a plusieurs fois regardé de travers, une fois même on me l'a faite payer (un dimanche, j'ai du aller à l'autre bout de la ville en vélo pour trouver la pharmacie de garde...) alors que j'ai bien précisé que j'étais mineure. Si j'avais pas eu d'argent sur moi à ce moment j'aurai pas pu la prendre.
Bref, je me suis rendue compte assez vite que la pilule n'était pas faite pour moi : prise de poids, hormones qui me rendent limite bipolaire, de + je fume etc.
Pourtant, dès le premier rdv au planning j'avais parlé avec la gynéco en évoquant le stérilet.
Elle m'a obligé à prendre la pilule et j'ai donc gardé la pilule pendant bien 1 an avant que finalement elle accepte de me poser un stérilet.
Et la pose a été assez mémorable ... La gynéco du planning n'était apparemment pas très compétente : je suis arrivée pour le rdv, elle était avec une stagiaire généraliste (bon ça me dérange pas mais j'aurai bien aimé qu'on me demande mon avis) et elle m'a trituré le vagin pendant 15 bonnes minutes (ça faisait super mal) avant d'abandonner parce que mon "col est trop étroit".
Du coup j'ai du attendre 1 mois encore pour avoir un autre rdv, cette fois ci à l’hôpital, ou là par contre j'ai été très bien reçue. La pose s'est faite assez rapidement (d'abord échographie vaginale, ensuite pose (douloureuse certes mais assez rapide), puis re échographie vaginale) et les douleurs n'ont duré que 1 ou 2 jours. Rien d'insurmontable, moi je suis tranquille maintenant pour quelques années encore et plus d'hormones, ce qui me rassure pas mal.
Bref tout ça pour dire qu'en tant que jeune fille qui commence sa vie sexuelle, on est pas forcément très bien conseillée ou orientée. La plupart de mes amies allaient au planning et on avait toutes à peu près la même pilule.
On est mal perçues dès que l'on demande un stérilet (en tant que nullipare et jeune fille), ou qu'on demande la pilule du lendemain. On est parfois mal reçues aussi aux centres de dépistage.
La dernière fois que j'y suis allée, la fille qui m'a reçu m'a posé des questions sur ma vie sexuelle, nombre de partenaires que j'avais eu durant l'année écoulée, et j'ai eu le droit à une petite leçon de morale.
Alors que c'est pas parce qu'on va se faire dépister qu'on est irresponsable, au contraire. Et ça serait bien d'arrêter de faire culpabiliser celles et ceux qui vont se faire dépister et/ou qui prennent la pilule du lendemain, car ce genre de comportement est totalement anti productif.
voilà voilà désolé du pavé ^^
O
ootoo
Guest
@AmStarGram
Quand je dis "paternalisme",je parle plus d'une volonté des aînés à s'affirmer en tant que tel en prodiguant moult conseils et recommandations aux jeunes en se basant sur "leur grande expérience". L'excès serait de ne plus s'arrêter aux conseils mais à carrément imposer sa vision des choses.
Donc le paternalisme, oui c'est relou, mais ce n'est pas une mauvaise chose en soit tant que ça s'arrête aux conseils. Ouvrir un dialogue, c'est bien. Considérer qu'être l'aîné fait de ses convictions des vérités absolues, c'est juste du mépris.
Mais je ne vois pas le rapport entre ça et le sexisme : ce n'est pas considérer les FEMMES comme des enfants ou des mamans en devenir, mais considérer les GENS comme des enfants ou des parents en devenir. Plus une dictature de la vieillesse à l'encontre des plus jeunes (ou des praticiens à l'encontre des autres) qu'une discrimination genrée.
Quand je dis "paternalisme",je parle plus d'une volonté des aînés à s'affirmer en tant que tel en prodiguant moult conseils et recommandations aux jeunes en se basant sur "leur grande expérience". L'excès serait de ne plus s'arrêter aux conseils mais à carrément imposer sa vision des choses.
Donc le paternalisme, oui c'est relou, mais ce n'est pas une mauvaise chose en soit tant que ça s'arrête aux conseils. Ouvrir un dialogue, c'est bien. Considérer qu'être l'aîné fait de ses convictions des vérités absolues, c'est juste du mépris.
Mais je ne vois pas le rapport entre ça et le sexisme : ce n'est pas considérer les FEMMES comme des enfants ou des mamans en devenir, mais considérer les GENS comme des enfants ou des parents en devenir. Plus une dictature de la vieillesse à l'encontre des plus jeunes (ou des praticiens à l'encontre des autres) qu'une discrimination genrée.
Je suis assez d'accord, on est carrément pas informées.
Pour avoir autre chose que la pilule c'est la croix et la bannière!
Et moi un truc auquel il faut penser tout les jours et la même heure je trouve que c'est une grosse contrainte, merci du stress permanent pendant les voyages à cause du décalage horaire!
Certaines madz on parlé de la vasectomie comme étant irréversible, en fait c'est faux, on peut revenir en arrière (c'est pas un interrupteur non plus mais on peut ré-ouvrir le passage et ça fonctionne dans la plupart des cas).
Pour avoir autre chose que la pilule c'est la croix et la bannière!
Et moi un truc auquel il faut penser tout les jours et la même heure je trouve que c'est une grosse contrainte, merci du stress permanent pendant les voyages à cause du décalage horaire!
Certaines madz on parlé de la vasectomie comme étant irréversible, en fait c'est faux, on peut revenir en arrière (c'est pas un interrupteur non plus mais on peut ré-ouvrir le passage et ça fonctionne dans la plupart des cas).
Merci pour cet article !
J'ai commencé par la pilule, comme tout le monde en fait. Et c'est ça le problème, on ne connaît que la pilule (voire le stérilet mais il est "censé" être réservé aux femmes ayant eu des enfants dans l'imaginaire collectif) et logiquement on commence par ça. Quand j'ai commencé ma contraception je n'ai pas demandé autre chose et mon gynéco ne m'a pas proposé autre chose.
Et puis à cause d'oublis et autres embêtements je me suis renseignée sur d'autres contraceptions et ça fait maintenant presque 2 ans que je porte un implant et c'est le bonheur ! Je ne fais rien et ça me convient parfaitement.
Ce que j'ai par contre apprécié c'est que mon gynéco me le pose sans problème et me renseigne quand je lui ai demandé des informations supplémentaires. Mais j'aurai voulu le savoir avant, je n'en avais pas entendu parler avant de faire ces recherches. Du coup depuis que je l'ai, je dit régulièrement que j'ai un implant (et c'est fou le nombre de fille qui ne savent pas du tout ce que c'est !), pour montrer que, non, il n'y a pas que la pilule !
J'espère que cet article fera connaître au plus grand nombre toutes les possibilités qui nous sont offertes pour maîtriser notre contraception !
J'ai commencé par la pilule, comme tout le monde en fait. Et c'est ça le problème, on ne connaît que la pilule (voire le stérilet mais il est "censé" être réservé aux femmes ayant eu des enfants dans l'imaginaire collectif) et logiquement on commence par ça. Quand j'ai commencé ma contraception je n'ai pas demandé autre chose et mon gynéco ne m'a pas proposé autre chose.
Et puis à cause d'oublis et autres embêtements je me suis renseignée sur d'autres contraceptions et ça fait maintenant presque 2 ans que je porte un implant et c'est le bonheur ! Je ne fais rien et ça me convient parfaitement.
Ce que j'ai par contre apprécié c'est que mon gynéco me le pose sans problème et me renseigne quand je lui ai demandé des informations supplémentaires. Mais j'aurai voulu le savoir avant, je n'en avais pas entendu parler avant de faire ces recherches. Du coup depuis que je l'ai, je dit régulièrement que j'ai un implant (et c'est fou le nombre de fille qui ne savent pas du tout ce que c'est !), pour montrer que, non, il n'y a pas que la pilule !
J'espère que cet article fera connaître au plus grand nombre toutes les possibilités qui nous sont offertes pour maîtriser notre contraception !
Comme quoi ça dépend vraiment de chacune !
Moi la pillule povoquait des sauts d'humeur, prise de poids, de la dépression et beaucoup d'autres inconvénients..
J'ai opté pour un DIU au cuivre et depuis, c'est génial !
Pas plus de règles qu'avant, pas de douleur, aucun effet secondaire, juste quelques rares pertes à l'ovulation et.. that's it !
Je m'en veux de pas m'en être fait posé un plus tôt. J'ai un DIU taille normale, même pas un spécial nullipare (alors que je suis nullipare) et il est parfaitement adapté
Mon gynéco a coupé les fils assez courts, donc pas de soucis dans la vie intime. Bref, DIU, c'est le pied !
Selon mon gynéco, il n'y avait pas spécialement de risques de grossesse extra utérine, ou d'infections.
Moi la pillule povoquait des sauts d'humeur, prise de poids, de la dépression et beaucoup d'autres inconvénients..
J'ai opté pour un DIU au cuivre et depuis, c'est génial !
Pas plus de règles qu'avant, pas de douleur, aucun effet secondaire, juste quelques rares pertes à l'ovulation et.. that's it !
Je m'en veux de pas m'en être fait posé un plus tôt. J'ai un DIU taille normale, même pas un spécial nullipare (alors que je suis nullipare) et il est parfaitement adapté
Mon gynéco a coupé les fils assez courts, donc pas de soucis dans la vie intime. Bref, DIU, c'est le pied !
Selon mon gynéco, il n'y avait pas spécialement de risques de grossesse extra utérine, ou d'infections.
Hello
Je rebondis sur certains commentaires vite fait.
- Oui le DIU, même bien posé, avec ou sans hormones, favorise effectivement un peu les infections et les grossesses extra-utérines. C'est rare mais ça arrive, alors les gynéco ont raison d'informer les femmes qui en veulent du risque. C'est pas juste parce qu'ils sont pourris par l'industrie pharmaceutique pilulesque
- Pour la ligature des trompes, pour les lyonnaises, à l'hôpital de la Croix-Rousse ils font ça assez facilement (bon 1er entretien, 4 mois légaux de délai de réflexion, puis suite). Chez les femmes qui ont déjà eu des enfants ou qui ont plus de 35 ans (mini). D'après ceux que j'ai eu en stage. C'est pas forcément du sexisme, ni du paternalisme à donf. C'est aussi que 50% des femmes qui demandent cette opération demandent ensuite l'inverse ou vont en PMA. Donc ils préfèrent en effet ne pas prendre le risque chez des patientes jeunes qui ont 15 ans pour changer d'avis derrière. C'est quand même une responsabilité comme chirurgie, et en gynéco/obs il y a énormément de poursuites judiciaires (plus ou moins justifiées).
Voilà voilà, 2-3 points d'infos, d'explication.
Après je suis d'accord sur le principe, faut expliquer les autres moyens de contraception et pas uniquement la pilule...
Je rebondis sur certains commentaires vite fait.
- Oui le DIU, même bien posé, avec ou sans hormones, favorise effectivement un peu les infections et les grossesses extra-utérines. C'est rare mais ça arrive, alors les gynéco ont raison d'informer les femmes qui en veulent du risque. C'est pas juste parce qu'ils sont pourris par l'industrie pharmaceutique pilulesque
- Pour la ligature des trompes, pour les lyonnaises, à l'hôpital de la Croix-Rousse ils font ça assez facilement (bon 1er entretien, 4 mois légaux de délai de réflexion, puis suite). Chez les femmes qui ont déjà eu des enfants ou qui ont plus de 35 ans (mini). D'après ceux que j'ai eu en stage. C'est pas forcément du sexisme, ni du paternalisme à donf. C'est aussi que 50% des femmes qui demandent cette opération demandent ensuite l'inverse ou vont en PMA. Donc ils préfèrent en effet ne pas prendre le risque chez des patientes jeunes qui ont 15 ans pour changer d'avis derrière. C'est quand même une responsabilité comme chirurgie, et en gynéco/obs il y a énormément de poursuites judiciaires (plus ou moins justifiées).
Voilà voilà, 2-3 points d'infos, d'explication.
Après je suis d'accord sur le principe, faut expliquer les autres moyens de contraception et pas uniquement la pilule...
@Meianne
Du coup ils réorientent vers d'autres praticiens si la patiente a moins de 35 ans ? Parce que la loi doit être appliquée, tant pis si la patiente change d'avis, normalement une telle démarche est motivée et réfléchie et je ne vois pas pourquoi on accorderait ce droit juste à certaines!!
Certes, avant 30 ans, il peut y avoir des échecs, mais normalement la loi stipule que la patiente doit être informée de tout cela (soucis, contre indications, conséquences, délai ect) et à partir de là, qu'elle ait 18 ans ou 45 ans, elle y a droit.
Cela me sidère.. il y a décidément encore beaucoup de chemin à parcourir
En philo de la médecine, on a vu le cas de gens qui demandent à leur praticien à ce qu'on leur retire un bras, (voire les 2), ou les jambes (sachant que leurs membres sont sains). Et certains praticiens l'ont fait, de peur que le patient ne se mutile lui-même. Les patients mutilés étaient heureux ensuite.
Les praticiens ont été jugés. Dans ce cas-là, c'est un vrai souci d'éthique, non encadré par une loi.
Mais dans le cas de la contraception définitive, c'est une loi, c'est encadré, c'est pour cela que ça m'étonne que ça ne soit pas appliqué dans les faits.
Du coup ils réorientent vers d'autres praticiens si la patiente a moins de 35 ans ? Parce que la loi doit être appliquée, tant pis si la patiente change d'avis, normalement une telle démarche est motivée et réfléchie et je ne vois pas pourquoi on accorderait ce droit juste à certaines!!
Certes, avant 30 ans, il peut y avoir des échecs, mais normalement la loi stipule que la patiente doit être informée de tout cela (soucis, contre indications, conséquences, délai ect) et à partir de là, qu'elle ait 18 ans ou 45 ans, elle y a droit.
Cela me sidère.. il y a décidément encore beaucoup de chemin à parcourir
En philo de la médecine, on a vu le cas de gens qui demandent à leur praticien à ce qu'on leur retire un bras, (voire les 2), ou les jambes (sachant que leurs membres sont sains). Et certains praticiens l'ont fait, de peur que le patient ne se mutile lui-même. Les patients mutilés étaient heureux ensuite.
Les praticiens ont été jugés. Dans ce cas-là, c'est un vrai souci d'éthique, non encadré par une loi.
Mais dans le cas de la contraception définitive, c'est une loi, c'est encadré, c'est pour cela que ça m'étonne que ça ne soit pas appliqué dans les faits.
Dernière édition :
Je partage aussi mon expérience ici :
1 an de préservatifs
2 ans de pilules
3 ans d'implant
et j'en suis à ma première année de DIU cuivre.
Si la dernière méthode est celle qui me convient le plus, j'attends toujours celle qui me conviendra parfaitement (sans hormones ni règles, si la ligature "défaisable" existait, je signerai de suite ! ) (oui, je suis difficile).
Pour celles qui s'interrogent, l'arrêt des hormones n'a pas été miraculeux mais j'ai tout de même perdu 4 kilos (je suis passée de 74 à 70 kgs), ma peau a arrêté de produire du sébum pour une centaine de personnes et (le plus important de tous) ma libido est remontée en flèche.
Le DIU n'a rien changé à mon métabolisme par rapport à avant la contraception (mêmes règles, mêmes pertes, mêmes humeurs).
1 an de préservatifs
2 ans de pilules
3 ans d'implant
et j'en suis à ma première année de DIU cuivre.
Si la dernière méthode est celle qui me convient le plus, j'attends toujours celle qui me conviendra parfaitement (sans hormones ni règles, si la ligature "défaisable" existait, je signerai de suite ! ) (oui, je suis difficile
).Pour celles qui s'interrogent, l'arrêt des hormones n'a pas été miraculeux mais j'ai tout de même perdu 4 kilos (je suis passée de 74 à 70 kgs), ma peau a arrêté de produire du sébum pour une centaine de personnes et (le plus important de tous) ma libido est remontée en flèche.
Le DIU n'a rien changé à mon métabolisme par rapport à avant la contraception (mêmes règles, mêmes pertes, mêmes humeurs).
althea-vestrit;4809943 a dit :
Attends, QUOI QUOI QUOI??? Des patients qui voulaient se faire AMPUTER et les médecins ont obtempéré?? Tu peux nous en dire plus? Je suis sur le cul là!
@Bleue : effectivement je pense que c'est un souci bien français parce que les belges sont toujours étonnées de voir qu'on attend souvent la vingtaine et des heures de surf acharné sur les Internets en esquivant les sites pro-vie pour être informées. Personnellement, et c'est le cas de bien d'autres, j'ai eu une conférence au collège comme quoi les drogues c'est mal et qu'on est trop jeunes pour "faire des bisous" entre garçons et filles (rien sur l'homosexualité, rien sur le sexe, rien sur la contraception) et un cours de sciences sur la procréation au lycée où on mentionnait à peine les capotes et la pilule. Et encore j'avais une prof progressiste. Faut savoir que les parents sont grave sur le dos des profs, y a qu'à voir la manif "pour tous" (comprendre: contre les gays et les féministes) et le nombre de gens prêts à croire que la masturbation allait être enseignée en maternelle et le coït en primaire, démonstrations et exercices pratiques à l'appui. D'ailleurs à ce sujet, malgré toutes les excuses qu'on a pu trouver à ces parents, j'appelle ça de l'imbécillité et c'est tout (quand t'apprends un truc aussi gros par une chaîne de textos, tu prends au moins la peine d'appeler l'école pour vérifier, je suis désolée).
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