C'est drôle parce que, jusqu'à il y a quelques années, je n'aurais jamais pu imaginer qu'on puisse considérer la masturbation de cette façon. C'est quelque chose qui a toujours fait partie intégrante de ma vie sexuelle et le fait d'avoir ou non un partenaire n'y a jamais rien changé.Le fait est qu’avant de commencer ma vie sexuelle autrement qu’en solo, j’étais personnellement bien trop vulnérable pour ne pas me laisser influencer par tous ceux qui estiment que la masturbation est une sous-façon de faire du sexe, comme une solution de repli quand on n’a pas l’occasion d’avoir des relations sexuelles.
Je pensais naïvement que c'était aussi le cas de ceux qui aiment se masturber mais au cours d'une conversation avec des copines j'ai pu m'apercevoir que... non. Pour certaines, c'était vraiment une solution de recours quand on n'a pas de partenaire et elles trouvaient très étrange qu'on puisse continuer à se masturber tout en ayant une activité sexuelle en duo régulière. Ça m'a carrément interloquée.
Je me souviens aussi d'un ex qui avait été vexé que je lui avoue aimer ça et qui voyait ça comme une preuve qu'avec lui je n'étais pas satisfaite.
En ce qui me concerne, c'est un moment que j'aime, très intime, qui est juste à moi, pour moi et par moi, et je ne comprends pas qu'on puisse penser qu'il existe des règles universelles en la matière.