La quête désespérée d'une ex-étudiante à la recherche d'un job

[Deer Deer Darling]

Non mais sans vouloir être méchante, il y a 5 ans, c'était déjà la crise dans le secteur de la communication, alors pourquoi, mon dieu pourquoi, persévérer à faire des études dans un secteur bouché ?!??!?
A moins d'être vraiment ambitieuse, de savoir faire du réseautage, peut-on m'expliquer pourquoi on croit encore réussir dans la communication ?
La seule branche qui marche réellement en communication ce sont ceux qui se spécialisent dans l'Internet. En général, soit tu fais des supers stages pour des sites web très connus, soit t'as des connaissances en développement importantes (codes...), soit t'es une blogueuse super connue (= réseautage). Bref quand j'entends parler de minettes qui veulent faire de la communication une fois leur BAC en poche, je la compare direct à la campagnarde du Texas qui veut être actrice à Hollywood : il y a des tonnes de filles dans ce goût-là, et à part avoir des capacités incroyables ( culot et imagination) ou un bon réseau, faut pas se leurrer, tu trouveras rien.

Non mais sans vouloir être méchante, ce que t'as écris c'est un peu une suite de clichés. Je fais des études de communication, j'ai 20 ans, je suis en L3, j'ai un petit boulot qui correspond à mes études et ce que je veux faire plus tard, j'ai plusieurs opportunités de stage qui peuvent si j'me débrouille bien, déboucher sur un emploi, et je compte continuer en master quand même. Et j'ai pas plus de connaissance en informatique que ça, et je n'ai jamais tenu de blog. J'ai pas un carnet d'adresses super piston non plus. Apres faut être au bon endroit au bon moment pour rencontrer les bonnes personnes et pas rester chez soi à se tourner les pouces, c'est sûr que dans une filière "bouchée" le boulot te tombe pas tout cuit dans le bec. Et pour la comparaison avec la campagnarde du Texas, ...lol.

Faudrait peut être essayer de remettre les pieds sur terre et aller vers des métiers, certes un peu moins "glam'" mais où les réels chances d'évoluer sont là (hôtellerie, restauration, vente/commerce, artisanat, banque/assurance, grande distribution, informatique et ingénieurie, services à la personne etc). Quoiqu'on en dise, il y a du boulot en France, suffit de choisir une filière qui marche.

Et de vouloir tout quitter à 40ans parce que tu détestes ce que tu as fait de ta vie. Et pourquoi se borner à rester en France alors que le secteur communication/culture est bien plus vaste en Allemagne ou Belgique, par exemple..

 

[Ancien membre]

J'aime pas trop ce genre d'article...
Je fais également des études dans la communication donc bon lire ce genre de choses c'est pas très motivant...et de plus ce n'est pas forcement une généralité,il y a du travail dans la communication,il suffit juste d'être au bon endroit et au bon moment.
Avec la crise tout les secteurs sont bouchés,donc ce n'est pas le moment de se décourager.
J'ai beaucoup de projets et d'ambition,même si j'entends beaucoup de choses sur le secteur de la com' je ne suis absolument pas prête à baisser les bras.

Si l'on commence a raisonner comme ça...on a pas fini,de plus personne ne ferai d'études.​

 

[Black Mamba]

Ça m'énerve un peu de lire que parce qu'un secteur est soit disant bouché, qu'on doit y renoncer.
Moi je me lance dans le cinéma, donc pas le milieu le plus facile d'accès, parce que c'est ce qui me passionne, ce qui me fait vibrer, la seule voie où je me vois travailler. Et en aucun cas je me verrais me cantonner dans un secteur où je suis sûre qu'il y a du boulot, avec un travail qui me plait que très moyennement.
Je trouve ça horrible en fait de résonner comme ça, car c’est le meilleur moyen de se sentir frustré à vie de ne pas avoir oser faire ce qu'on aime.

 

[Ancien membre]

Ça m'énerve un peu de lire que parce qu'un secteur est soit disant bouché, qu'on doit y renoncer.
Moi je me lance dans le cinéma, donc pas le milieu le plus facile d'accès, parce que c'est ce qui me passionne, ce qui me fait vibrer, la seule voie où je me voie travailler. Et en aucun cas je me verrais me cantonner dans un secteur où je suis sûre qu'il y a du travail, avec un travail qui me plait que très moyennement.
Je trouve ça horrible en fait de résonner comme ça, car c?est le meilleur moyen de se sentir frustré à vie de ne pas avoir oser faire ce qu'on aime.

Jte biguperais des millions de fois si je pouvais!!:icon_4laugh:​

 

[Nadja__]

En même temps, personnellement, je n'aurais jamais pu me taper cinq ans d'études dans un domaine qui ne m'intéresse pas le moins du monde. Sans parler de la suite, bien sûr.

Pareil. J'ai fait une licence d'Histoire de l'art, un an d'Arts du spectacle et maintenant je suis en M1 de critique d'art (Critique et essais, un master pro) et j'ai été profondément heureuse depuis mes débuts à la fac. Cette année on rédige des textes pour des magazines locaux, on va organiser une expo d'étudiants, on rencontre des galeristes, on a des cours sur la médiation, des cours d'écriture, c'est la joie dans mon coeur. Pour l'instant je fais des petits boulots à côté donc je peux voir ce que ça donne de faire des boulots qui n'intéressent que moyennement ... J'ai vraiment pas envie de regretter ces années merveilleuses.

J'ai des amies qui ont choisi de faire LEA persuadées que ce serait pas trop dur de trouver un boulot après. Résultat : elles admettent avoir une culture générale assez faible, avoir fait des études qu'elles ont trouvé chiantes, ne pas avoir envie de faire de la traduction plus tard ... Alors merci, mais je garde mes études passionnantes ...

 

[AnonymousUser]

Je crois que tout le monde n'est pas pareil tout simplement. Certains vont privilégier un travail peu enrichissant avec un bon revenu leur permettant de s'épanouir en dehors de ce travail, d'autres vont préférer galèrer en fin de moi ou pour trouver un boulot mais s'épanouir dans leur travail. Personnellement, je fais plutôt partie des deuxièmes mais j'ai de la chance, je suis dans une filière pas trop bouchée. Quand je vois mes parents qui sont heureux, alors que ma mère ne peut pas toujours se payer un salaire à la fin du mois, ça me suffit à faire mon choix.

 

[Marie Obrigada]

J'ai des amies qui ont choisi de faire LEA persuadées que ce serait pas trop dur de trouver un boulot après. Résultat : elles admettent avoir une culture générale assez faible, avoir fait des études qu'elles ont trouvé chiantes, ne pas avoir envie de faire de la traduction plus tard ... Alors merci, mais je garde mes études passionnantes ...

Y'a aussi des gens qui font LEA parce qu'ils aiment les langues étrangères... (pas moi, mais y'en a)

Je suis d'accord avec le fait qu'il "faut" faire des études qui nous plaisent pour espérer avoir un métier qui nous intéresse, mais je crois aussi qu'il ne faut pas se leurrer, il y a des filières qui passionnent plus que d'autres et donc génèrent plus de concurrence sur la marché de l'emploi. Je crois donc qu'il faut aussi être prêts à trouver de l'intérêt dans un travail qui n'est pas exactement ce que l'on visait (tout au moins dans un premier temps), sans forcément renoncer mais pour se donner le temps d'évoluer, se faire une place professionnelle, etc.

 

[Nadja__]

Y'a aussi des gens qui font LEA parce qu'ils aiment les langues étrangères... (pas moi, mais y'en a)

Je sais bien, d'où le "j'ai des amies" ...
Je me doute bien que des nanas trouvent les études de LEA intéressantes, qu'elles bossent à côté des cours pour "aller plus loin que l'enseignement qui leur est donné", qui ne repiquent pas trois fois, je parle bien de mes amies là ...

 

[Ancien membre]

Je crois donc qu'il faut aussi être prêts à trouver de l'intérêt dans un travail qui n'est pas exactement ce que l'on visait (tout au moins dans un premier temps), sans forcément renoncer mais pour se donner le temps d'évoluer, se faire une place professionnelle, etc.

J'ai du mal à être d'accord avec ce raisonnement,c'est déjà une pression au quotidien de bosser dans un secteur que l'on apprécie,mais alors essayer d'apprécier un boulot que l'on ne voulait pas tellement faire au départ peux vite devenir une torture!
Tout en sachant que l'on évolue pas toujours,tout dépend du secteur...

C'est devenue tellement compliqué de nos jours.
Il y a quelques jours ma mère m'expliquait que lorsqu'elle avait mon âge ,c'était beaucoup plis simple,rien que l'intérim,c'était le top du top,tu trouvais du travail en un rien de temps,s'il ne te plaisait pas,tu démissionnait,et le lendemain ton agence te proposait autre chose,ça me rend dingue quand j'entends ça parce qu'aujourd'hui l'intérim,c'est quand même plus difficile!
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[Marie Obrigada]

J'ai du mal à être d'accord avec ce raisonnement,c'est déjà une pression au quotidien de bosser dans un secteur que l'on apprécie,mais alors essayer d'apprécier un boulot que l'on ne voulait pas tellement faire au départ peux vite devenir une torture!
Tout en sachant que l'on évolue pas toujours,tout dépend du secteur...


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Je suis d'accord mais entre faire un travail qui n'est pas tout à fait celui que je voulais faire en faisant mes études et ne pas avoir de travail du tout pendant des années (oui, çà peut se compter en années), pour ma part, je préfère essayer de trouver un intérêt à travailler.

Mais je suis bien consciente que ce n'est pas toujours facile, même quand on travaille dans le domaine qu'on souhaitait.

C'est vrai que je dis ça parce que j'ai fait l'effort de regarder et de chercher ailleurs que dans mon domaine d'étude et mon travail actuel me plait, mais à la base j'étais contre l'idée de chercher un job alimentaire avant un certain temps de chômage que je n'avais pas encore défini. Bref, tout ça pour dire que je comprend bien mais que je pense quand même qu'il faut être près à saisir d'autres opportunités.

 

[Ancien membre]

Je suis d'accord mais entre faire un travail qui n'est pas tout à fait celui que je voulais faire en faisant mes études et ne pas avoir de travail du tout pendant des années (oui, çà peut se compter en années), pour ma part, je préfère essayer de trouver un intérêt à travailler.

Mais je suis bien consciente que ce n'est pas toujours facile, même quand on travaille dans le domaine qu'on souhaitait.

C'est vrai que je dis ça parce que j'ai fait l'effort de regarder et de chercher ailleurs que dans mon domaine d'étude et mon travail actuel me plait, mais à la base j'étais contre l'idée de chercher un job alimentaire avant un certain temps de chômage que je n'avais pas encore défini. Bref, tout ça pour dire que je comprend bien mais que je pense quand même qu'il faut être près à saisir d'autres opportunités.

Ca n'a pas dû être simple pour toi!
Le principal est qu'aujourd'hui quelque soit le travail que tu fais,qu'il te plaise et que tu arrive a t'épanouir,c'est très important...je connais des filles qui ont fais des dépressions parce qu'elle n'arrivait pas à trouver un job,aujourd'hui elles font des jobs qu'elles détestent.
​

 

[Nyx]

On peut aussi réussir à coupler passion et pragmatisme en obtenant différents diplômes.

...

Je pense que le problème, c'est qu'on ne nous parle pas assez des opportunités de passerelles, de ce qui existe pour compléter nos études. Quand on entre à la Fac, on ne nous prévient pas qu'une Licence ne suffira pas mais qu'il faudra la compléter avec autre chose. Je trouve qu'on a vraiment aucune information, et c'est le gros problème des jeunes aujourd'hui je pense. Il existe énormément de filières, énormément de spécialisation, on peut coupler beaucoup de diplômes ensemble pour créer des profils intéressants, mais on n'en connaît même pas la moitié.