Je suis totalement d'accord sur le fait que pour lutter contre le viol en soit, l'enseignement de ce qu'est réellement une agression serait bien plus utile que d'apprendre à se défendre, on est bien d'accord. Je parlais vraiment du phénomène de sidération est soit. Et comme ça faisait suite au témoignage de Marinette je pensais surtout au cas restreint de l'agression par un inconnu, comme tu le dis
@Penny Winkle2 je pense aussi que quand c'est quelqu'un que tu connais la question de la violence est bien différente (je suppose en tout cas et je me garderais d'avoir des convictions inébranlables sur le sujet). Et je suis bien consciente que la sidération est un phénomène protecteur, soit dit en passant le corps humain et particulièrement le cerveau est plein de ressources quand il s'agit de déclencher des phénomènes protecteurs qui finalement sont très délétères, mais en fait j'ai utilisé le terme "prévenir" parce que sur le coup ça me semblait plutot négatif (après je suis totalement d'accord avec toi et ton analyse va bien plus loin). Je m'explique : ( TW )
quand je me suis fait agressée ce qui a empeché ce gros con de me foutre dans sa bagnole c'est meme pas que je me débatte ou que je me mette à courir c'est parce que j'ai hurlé en pleine rue, ce qui était pas complètement conscient c'est juste sorti tout seul parce que j'étais au maximum du stress parce que j'ai compris qu'il courrait plus vite que moi et qu'il allait pas tarder à me rattraper. C'est pour ça que j'associe (mais peut etre que j'ai tord) le fait de ne pas etre dissociée et le fait de m'en etre sortie "à peu près bien". Après j'ai jamais fait de self défense ou de sport de combat je considère surtout que j'ai eu énormément de chance.
Donc je suis d'accord avec vous toutes que ça dépend vraiment de plein de choses, j'étais sans doute pas assez claire et je dois pas l'être beaucoup plus maintenant, toutes mes excuses. Je m'interroge beaucoup sur les mécanismes neuro-psychologiques à l'origine de ce phénomène, pour tout vous dire j'ai fait médecine pour la neuro et la psy, et typiquement c'est le genre de truc qui m'intéresse, mais peut etre que justement je l'exprime un peu trop froidement de manière clinique. Certaines madz ont dit que la pratique de sport de combat pouvait aider à analyser les choses de manière plus automatique et froide et c'est de ce genre de choses que je voulais parler dans mon précédant post. Mais de ça aux différentes réalités qui existent en effet il y a une différence.
Désolée je suis globalement pas douée pour m'exprimer. Et c'est un sujet sensible donc je devrais faire plus attention.