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La « staycation », les vacances à la maison, mon test de l'été 2016
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
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Sinon, oui, il y a plein de gens qui passent leurs vacances à la maison sans que ce soit par choix. Mais ça n'est pas une raison pour ne pas parler du choix de le faire (sinon on supprime aussi les articles sur le veganisme, le jeûne, la déconnexion des réseaux sociaux? ). Surtout que c'est présenté comme un truc positif, bénéfique, pas en mode "venez on vit comme des pauvres pour voir lol".
Big up à Mymy pour s'être accordée les vacances dont elle avait besoin
@Fab : Est-ce que tu te rends compte que le fond de l'article (voire du principe même), c'est "J'ai imité les pauvres. J'ai fait ça en vacances, c'était cool, après je retourne à la vraie vie." ? Tu vois pas l'indécence ? (Et on peut remplacer pauvre par d'autres contraintes, comme le handicap, mais j'ai pris ce que je connais le mieux)
Choisir d'imiter des gens qui ont moins de moyens que soi, et se réjouir des conditions qui leur sont imposées, trouver ça reposant et économique ; c'est nier ce que subissent les personnes qui sont contraintes de faire ça, c'est nier les souffrances liées à la pauvreté, santé, etc. Ca revient à dire "Je sais pas trop de quoi ils se plaignent les pauvres, je suis restée à Paris pendant les vacances, c'était chouette. Puis les vacances, c'est fatiguant, au final c'est pas plus mal de ne pas pouvoir partir en vacances, c'est vachement reposant." ; et c'est vraiment comme ça que j'ai ressenti l'article.
Quelqu'un qui a les moyens de partir en vacances vient m'expliquer, premier degré, que ce que je subis contrainte et forcée, c'est vachement cool quand tu le choisis. Génial, contente que tu te sois amusée. Par contre, éluder totalement la contrainte qui pèse sur ce type de sujets, c'est irrespectueux. (Et par exemple, l'encart sur mobile qui disait en gros "Les vacances à la maison, cool ou chiant?", ça exclut les personnes pour qui le choix ne se pose même pas). C'est justement parce qu'on a choisi ça qu'on peut l'apprécier. Perso, les contraintes qui me sont imposées par la pauvreté, je les apprécie moyennement.
EDIT : Et la grosse différence avec le véganisme par exemple, c'est que la plupart des gens peuvent choisir leur alimentation. C'est pas pour rien qu'on parle de végéchoix. Pour les vacances, c'est pas un choix, c'est une contrainte.
Choisir d'imiter des gens qui ont moins de moyens que soi, et se réjouir des conditions qui leur sont imposées, trouver ça reposant et économique ; c'est nier ce que subissent les personnes qui sont contraintes de faire ça, c'est nier les souffrances liées à la pauvreté, santé, etc. Ca revient à dire "Je sais pas trop de quoi ils se plaignent les pauvres, je suis restée à Paris pendant les vacances, c'était chouette. Puis les vacances, c'est fatiguant, au final c'est pas plus mal de ne pas pouvoir partir en vacances, c'est vachement reposant." ; et c'est vraiment comme ça que j'ai ressenti l'article.
Quelqu'un qui a les moyens de partir en vacances vient m'expliquer, premier degré, que ce que je subis contrainte et forcée, c'est vachement cool quand tu le choisis. Génial, contente que tu te sois amusée. Par contre, éluder totalement la contrainte qui pèse sur ce type de sujets, c'est irrespectueux. (Et par exemple, l'encart sur mobile qui disait en gros "Les vacances à la maison, cool ou chiant?", ça exclut les personnes pour qui le choix ne se pose même pas). C'est justement parce qu'on a choisi ça qu'on peut l'apprécier. Perso, les contraintes qui me sont imposées par la pauvreté, je les apprécie moyennement.
Sauf que j'ai aucune envie qu'on présente les contraintes liées à ma pauvreté comme "un truc positif, bénéfique". Genre, vraiment, j'en ai pas du tout envie.
EDIT : Et la grosse différence avec le véganisme par exemple, c'est que la plupart des gens peuvent choisir leur alimentation. C'est pas pour rien qu'on parle de végéchoix. Pour les vacances, c'est pas un choix, c'est une contrainte.
Dernière édition :
Euh non, quand tu es pauvre tu ne peux pas choisir ton alimentation et crois moi le choix est restreint quand un malheureux bout de viande te coûte 10 euros.
Je suis restée chez moi pour les vacances parce que je n'avais pas les moyens de partir, et je n'ai pas l'impression que @Mymy nous prend pour des cons en disant "woo trop cool mes vacances de pauvre".
D'ailleurs j'aimerais bien savoir comment vous savez si @Mymy a largement les moyens de partir. Elle explique qu'elle vient de déménager et qu'aller chez ses parents dans le sud ça chiffre déjà pas mal, je suis pas bien sure qu'on soit face à quelqu'un qui dit "woo j'ai trop d'argent mais je vais le garder et faire comme les pauvres"
Perso ce sont vos réactions sur fond de jugement que je trouve indécentes.
Je suis restée chez moi pour les vacances parce que je n'avais pas les moyens de partir, et je n'ai pas l'impression que @Mymy nous prend pour des cons en disant "woo trop cool mes vacances de pauvre".
D'ailleurs j'aimerais bien savoir comment vous savez si @Mymy a largement les moyens de partir. Elle explique qu'elle vient de déménager et qu'aller chez ses parents dans le sud ça chiffre déjà pas mal, je suis pas bien sure qu'on soit face à quelqu'un qui dit "woo j'ai trop d'argent mais je vais le garder et faire comme les pauvres"
Perso ce sont vos réactions sur fond de jugement que je trouve indécentes.
Bonjouuuur !
J'ai bien lu vos réactions, j'ai dormi dessus, me voilà de retour (mais pas pour vous jouer un mauvais tour)
Bon alors déjà comme @Fab l'a dit cet article n'est pas du tout du second degré, je ne suis pas en mode « OHLALA LA NOUVELLE TENDANCE C'EST DE VIVRE DANS UN 20 MÈTRES CARRÉ VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ?? ». C'est juste très honnêtement la première fois que je passe 15 jours de vacances toute seule chez moi, depuis que j'ai quitté le cadre scolaire et ses grandes vacances estivales (soit depuis 4 ans). Alors ça veut pas dire que je vais à Courchevel et à Kyoto le reste du temps hein. Mes vacances « de base », dans ma vie, c'est les 36h de bagnole en famille nombreuse, avec tou•tes les autres immigré•es et descendant•es d'immigré•es, vers le logement de ma grand-mère à Casablanca, pas le riyad hors de prix de Marrakech, si vous voyez ce que je veux dire
Simplement, les autres fois j'essayais de m'arranger pour au moins partir, c'est-à-dire investir un peu dans un billet de train ou un BlablaCar pour rendre visite à de la famille ou des ami•es vivant un peu plus au Sud, histoire de changer d'air. Je sais que pour certaines personnes, il est impossible d'avoir ce choix, faute de moyens. Je ne pense pas leur manquer de respect en racontant mon expérience puisque je ne juge pas, ni ne diminue ou n'ironise sur la leur...
Et pour ce qui est de ma situation financière, alors comment vous dire que je ne suis pas vraiment l'archétype de la journaliste en presse féminine qui se paie des sacs à mille boules « en soldes » et fait claquer ses Louboutin sur le parquet du Buddha Bar, hein
j'ai pas acheté de fringues neuves depuis un an, je fais mes courses à Lidl, je mange des nouilles instantanées comme tout le monde, je reçois mes potes aussi fauché•es que moi sur un canapé chopé d'occase à 40€... enfin la débrouille et la galère, ça me connaît, même si bien sûr il y a toujours plus mal loti. Je n'ai pas écrit cet article entre deux flûtes de champagne sur mon canapé de cuir, promis 
J'ai bien lu vos réactions, j'ai dormi dessus, me voilà de retour (mais pas pour vous jouer un mauvais tour)
Bon alors déjà comme @Fab l'a dit cet article n'est pas du tout du second degré, je ne suis pas en mode « OHLALA LA NOUVELLE TENDANCE C'EST DE VIVRE DANS UN 20 MÈTRES CARRÉ VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ?? ». C'est juste très honnêtement la première fois que je passe 15 jours de vacances toute seule chez moi, depuis que j'ai quitté le cadre scolaire et ses grandes vacances estivales (soit depuis 4 ans). Alors ça veut pas dire que je vais à Courchevel et à Kyoto le reste du temps hein. Mes vacances « de base », dans ma vie, c'est les 36h de bagnole en famille nombreuse, avec tou•tes les autres immigré•es et descendant•es d'immigré•es, vers le logement de ma grand-mère à Casablanca, pas le riyad hors de prix de Marrakech, si vous voyez ce que je veux dire
Simplement, les autres fois j'essayais de m'arranger pour au moins partir, c'est-à-dire investir un peu dans un billet de train ou un BlablaCar pour rendre visite à de la famille ou des ami•es vivant un peu plus au Sud, histoire de changer d'air. Je sais que pour certaines personnes, il est impossible d'avoir ce choix, faute de moyens. Je ne pense pas leur manquer de respect en racontant mon expérience puisque je ne juge pas, ni ne diminue ou n'ironise sur la leur...
Et pour ce qui est de ma situation financière, alors comment vous dire que je ne suis pas vraiment l'archétype de la journaliste en presse féminine qui se paie des sacs à mille boules « en soldes » et fait claquer ses Louboutin sur le parquet du Buddha Bar, hein
j'ai pas acheté de fringues neuves depuis un an, je fais mes courses à Lidl, je mange des nouilles instantanées comme tout le monde, je reçois mes potes aussi fauché•es que moi sur un canapé chopé d'occase à 40€... enfin la débrouille et la galère, ça me connaît, même si bien sûr il y a toujours plus mal loti. Je n'ai pas écrit cet article entre deux flûtes de champagne sur mon canapé de cuir, promis 
Personnellement, je n'ai les moyens de partir que tous les 3 ou 4 ans mais j'ai bien aimé cette article ! Justement le truc est de montrer que rester chez soit ce n'est qu'un "truc de pauvre" mais qu'on peut positiver ! 
Ensuite si Madz ne peut pas faire d'article sur le fait de ne pas partir car la journaliste aurait les moyens de partir, est ce que ça veut aussi dire que la rédac ne peut pas non plus faire d'article sur les vacances, sous prétexte que des gens comme moi ne peuvent se le permettre ? Genre les article de madz sur le summer camp UCPA serait "indécent" ?
Ensuite si Madz ne peut pas faire d'article sur le fait de ne pas partir car la journaliste aurait les moyens de partir, est ce que ça veut aussi dire que la rédac ne peut pas non plus faire d'article sur les vacances, sous prétexte que des gens comme moi ne peuvent se le permettre ? Genre les article de madz sur le summer camp UCPA serait "indécent" ?
Personnellement ce sont les réactions à cet article que je trouve indécentes comme @Illyria
Moi je ne le trouve aucunement condescendant et qui présente un truc innovant. Enfin, si, à mon sens c'est innovant de raconter comment on a passé des vacances cools chez soi plutôt que d'expliquer comment avoir un bonzage de déesse en 5 points essentiels ou les soins cheveux post plage ou comment éviter de se faire bouffer par un caïman au Brésil...
Que ça en gêne certains parce que ça leur rappelle douloureusement que eux, ils n'ont même pas ce choix, ça je le comprend carrément. Mais qu'on avance qu'en fait Mymy "imite les pauvres" mais WTF sérieusement ?
Et puis au final c'est très jugeant pour elle aussi bien que toutes les personnes qui décident sciemment de rester chez elles même si elles auraient les moyens de partir. Chacun fait ce qu'il veut, et ce n'est pas parce qu'on a un peu d'argent qu'on doit absolument partir en vacances par respect pour ceux qui n'ont pas le choix, et en plus être content de ne pas partir, malheure !! Chacun fait bien ce qu'il veut avec son argent et son temps.
Je trouve que de plus en plus les réactions sous les articles sont assez "virulentes" (je n'ai pas trouvé de mot moins fort équivalent), et que de toute façon quoi qu'il soit écrit ça oubliera toujours de prendre en compte X ou Y problème, ou que c'est excluant, etc. C'est dommage, et moi à leur place je serais un peu découragée parfois je pense.
Enfin bref, sinon, moi j'ai bien aimé cet article parce que justement je fais partie des gens qui fuient à tout prix leur domicile (même si je l'adore) dès qu'il y a l"ombre de 3 jours de vacances, alors le point de vue opposé est aussi très instructif.
Moi je ne le trouve aucunement condescendant et qui présente un truc innovant. Enfin, si, à mon sens c'est innovant de raconter comment on a passé des vacances cools chez soi plutôt que d'expliquer comment avoir un bonzage de déesse en 5 points essentiels ou les soins cheveux post plage ou comment éviter de se faire bouffer par un caïman au Brésil...
Que ça en gêne certains parce que ça leur rappelle douloureusement que eux, ils n'ont même pas ce choix, ça je le comprend carrément. Mais qu'on avance qu'en fait Mymy "imite les pauvres" mais WTF sérieusement ?
Et puis au final c'est très jugeant pour elle aussi bien que toutes les personnes qui décident sciemment de rester chez elles même si elles auraient les moyens de partir. Chacun fait ce qu'il veut, et ce n'est pas parce qu'on a un peu d'argent qu'on doit absolument partir en vacances par respect pour ceux qui n'ont pas le choix, et en plus être content de ne pas partir, malheure !! Chacun fait bien ce qu'il veut avec son argent et son temps.
Je trouve que de plus en plus les réactions sous les articles sont assez "virulentes" (je n'ai pas trouvé de mot moins fort équivalent), et que de toute façon quoi qu'il soit écrit ça oubliera toujours de prendre en compte X ou Y problème, ou que c'est excluant, etc. C'est dommage, et moi à leur place je serais un peu découragée parfois je pense.
Enfin bref, sinon, moi j'ai bien aimé cet article parce que justement je fais partie des gens qui fuient à tout prix leur domicile (même si je l'adore) dès qu'il y a l"ombre de 3 jours de vacances, alors le point de vue opposé est aussi très instructif.
Mais le staycation c'est le choix de rester délibérément chez soi alors qu'on pourrait partir en vacances non?
Du coup c'est pas si anodin que ça, il y a souvent cette idée de "partir" (même pas loin, même chez ses grands parents ou dans la famille pas loin, etc) pour se dépayser car il y a encore cette idée que pendant les vacances tu dois partir et non rester chez toi, et l'idée que,le plus souvent, quand on reste chez soi c'est par contrainte (argent, santé, etc) et pas par choix.
En plus l'article donne des conseils qu'on peut aussi essayer d'appliquer même quand on reste chez soi par obligation justement (ce qui est mon cas cet été par exemple, je viens à peine de reprendre le travail en mi-temps thérapeutique, après deux mois et demi mêlant arrêts de travail à la maison et hospitalisation). Alors je comprends aussi très bien qu'on puisse être gêné parce que nous ça nous rappelle qu'on passe des vacances contraintes et pourries mais perso je l'ai trouvé intéressant justement parce qu'il donne des conseils. Je pense pas que je pourrais appliquer tout les conseils, et de toute façon dans mon cas il ne s'agit pas de staycation, mais ça me fait du bien de voir qu'on peut envisager une période comme celle là comme positive.
Comme quoi on peut aussi ne pas partir pour des raisons financières (c'était mon cas pendant des années) ou pour raisons de santé (c'est mon cas cette année) et trouver cet article intéressant.
Cette année mon copain a pris comme @Mymy des vacances pour rester à la maison et se reposer (ce qu'il n'avait pas pu faire depuis des années) et c'est quelque chose que je me vois mal faire, rester une ou plusieurs semaines dans mon appartement par choix, alors que passer ce même temps chez ma mère, ce qui revient au même au final mais qui semble très différent. Pour mon copain la staycation c'est l’incarnation des vacances de rêve, juste se reposer, penser à autre chose que le travail, jouer et ne rien faire.
Après lorsqu'on a pas le choix c'est bien sur bien différent. Tous les aprem j'essaye de sortir pour prendre l'air et je ne fais rien et le temps est long. J'habite très près des quais de ma ville et sur les escaliers qui donne sur le fleuve et qui permettent de se "poser", je suis loin d'être la seule à me poser et à attendre que le temps passe, c'est long et pas très enthousiasmant. Quand tu n'as pas la possibilité de faire des activités ou que tu en as vite fait le tour, ça fout vite le cafard c'est sûr. Alors oui je lis, je me repose mais le fait de ne pas l'avoir choisi c'est pas du tout le même état d'esprit et c'est dur d'apprécier ces moments là.
Du coup c'est pas si anodin que ça, il y a souvent cette idée de "partir" (même pas loin, même chez ses grands parents ou dans la famille pas loin, etc) pour se dépayser car il y a encore cette idée que pendant les vacances tu dois partir et non rester chez toi, et l'idée que,le plus souvent, quand on reste chez soi c'est par contrainte (argent, santé, etc) et pas par choix.
Merci
En plus l'article donne des conseils qu'on peut aussi essayer d'appliquer même quand on reste chez soi par obligation justement (ce qui est mon cas cet été par exemple, je viens à peine de reprendre le travail en mi-temps thérapeutique, après deux mois et demi mêlant arrêts de travail à la maison et hospitalisation). Alors je comprends aussi très bien qu'on puisse être gêné parce que nous ça nous rappelle qu'on passe des vacances contraintes et pourries mais perso je l'ai trouvé intéressant justement parce qu'il donne des conseils. Je pense pas que je pourrais appliquer tout les conseils, et de toute façon dans mon cas il ne s'agit pas de staycation, mais ça me fait du bien de voir qu'on peut envisager une période comme celle là comme positive.
Comme quoi on peut aussi ne pas partir pour des raisons financières (c'était mon cas pendant des années) ou pour raisons de santé (c'est mon cas cette année) et trouver cet article intéressant.
Cette année mon copain a pris comme @Mymy des vacances pour rester à la maison et se reposer (ce qu'il n'avait pas pu faire depuis des années) et c'est quelque chose que je me vois mal faire, rester une ou plusieurs semaines dans mon appartement par choix, alors que passer ce même temps chez ma mère, ce qui revient au même au final mais qui semble très différent. Pour mon copain la staycation c'est l’incarnation des vacances de rêve, juste se reposer, penser à autre chose que le travail, jouer et ne rien faire.
Après lorsqu'on a pas le choix c'est bien sur bien différent. Tous les aprem j'essaye de sortir pour prendre l'air et je ne fais rien et le temps est long. J'habite très près des quais de ma ville et sur les escaliers qui donne sur le fleuve et qui permettent de se "poser", je suis loin d'être la seule à me poser et à attendre que le temps passe, c'est long et pas très enthousiasmant. Quand tu n'as pas la possibilité de faire des activités ou que tu en as vite fait le tour, ça fout vite le cafard c'est sûr. Alors oui je lis, je me repose mais le fait de ne pas l'avoir choisi c'est pas du tout le même état d'esprit et c'est dur d'apprécier ces moments là.
Ce qui me pose soucis ce n'est pas le sujet, mais la façon dont il est présenté.
Enlevez les raisons qui poussent Mymy à rester chez elle (parce que, clairement, on s'en cogne un peu de sa vie), et le mot staycation (mettre un mot sur un concept aussi bateau, c'est juste ridicule et ça donne l'impression que vous avez réinventez l'eau chaude).
Un article du genre "que faire quand on passe ses vacances chez soi ? 1000 trucs et astuces" en occultant les raisons qui poussent à rester en vacances chez soi, ça serait 1000 fois mieux passé que cet article très énervant pour les gens qui n'ont pas ce choix (40% des français ne partent pas en vacances).
Prenez de la graine du reportage tf1 d'aujourd’hui, qui montre des gens qui ne partent pas en vacances, et trouvent des solutions quand même. On évite le blabla sur les raisons qui les poussent à rester dans leur ville. Ça passe bien mieux que votre article.
Enlevez les raisons qui poussent Mymy à rester chez elle (parce que, clairement, on s'en cogne un peu de sa vie), et le mot staycation (mettre un mot sur un concept aussi bateau, c'est juste ridicule et ça donne l'impression que vous avez réinventez l'eau chaude).
Un article du genre "que faire quand on passe ses vacances chez soi ? 1000 trucs et astuces" en occultant les raisons qui poussent à rester en vacances chez soi, ça serait 1000 fois mieux passé que cet article très énervant pour les gens qui n'ont pas ce choix (40% des français ne partent pas en vacances).
Prenez de la graine du reportage tf1 d'aujourd’hui, qui montre des gens qui ne partent pas en vacances, et trouvent des solutions quand même. On évite le blabla sur les raisons qui les poussent à rester dans leur ville. Ça passe bien mieux que votre article.
Mais j'ai pas inventé le mot « staycation » ! On a un article d'il y a 3 ans sur ce concept. Je n'ai pas breveté le terme.
Je suis de cet avis aussi.
Peut-être que si on arrêtait de brandir à tout va que les vacances d'été c'est fait pour partir et que rester chez soi en vacances c'est la lose, on aurait moins de gens déprimés à l'idée de rester chez eux comme si c'était la tristesse ultime ou la preuve d'une pauvreté extrême et qu'on ne peut prendre cette décision que parce qu'on n'a pas le choix.
Sérieusement c'est la 2eme année que je passe chez moi en vacances parce que je fais le choix de ne pas depenser 500 euros juste pour passer une semaine dans le sud...j'ai des choses plus importantes à payer, et ça va, c'est pas la déprime, je m'en porte bien quoi.
Peut-être que si on arrêtait de brandir à tout va que les vacances d'été c'est fait pour partir et que rester chez soi en vacances c'est la lose, on aurait moins de gens déprimés à l'idée de rester chez eux comme si c'était la tristesse ultime ou la preuve d'une pauvreté extrême et qu'on ne peut prendre cette décision que parce qu'on n'a pas le choix.
Sérieusement c'est la 2eme année que je passe chez moi en vacances parce que je fais le choix de ne pas depenser 500 euros juste pour passer une semaine dans le sud...j'ai des choses plus importantes à payer, et ça va, c'est pas la déprime, je m'en porte bien quoi.
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