Certes comme le dit @Gia_Juliet il y a un biais par rapport au fait que les garçons ont tendance à demander moins facilement de l'aide. Pendant mes études (prépa lettres puis fac) je n'ai pas forcément constaté plus de stress de la part des filles, je dirais qu'on en a tous bavé. Je me souviens quand même de la magnifique tirade de mon prof de philo en première année sur la séduction masculine qui consiste à conquérir les femmes qui elles vont forcément résister (tu le sens le "non veut dire oui insiste" ?). Je n'avais pas réagi mais ça m'avait fait bouillir intérieurement, et ce genre de propos, ça n'a rien à foutre dans un cours de philo, je regrette.
Sinon je vois une autre cause possible du plus grand stress chez les filles : l'aide parentale moindre. Pas forcément financièrement mais au niveau des corvées du quotidien qui mises bout à bout te pourrissent la vie quand tu n'as pas l'habitude. Je connais un certain nombre de garçons dont la mère (toujours elle), pendant toutes leurs études, a fait leur lessive, préparé des petits plats chaque semaine, s'est occupée des papiers administratifs à leur place, voire se déplaçait chez eux pour faire le ménage. En revanche, chez les filles, il y a toujours cette "suspicion de débrouillardise", sauf exception on est toutes considérées comme capables de gérer notre vie quotidienne.
Autre possibilité, la woman tax et les contraintes sexistes en général. Non, on n'est pas toutes "féminines" mais un certain nombre de femmes dépensent plus d'argent que les hommes (il y avait eu un article là-dessus, un total évalué à la louche de 60€/mois en moyenne si je me souviens bien, ça pèse dans un budget étudiant). Les femmes sont plus nombreuses à surveiller leur poids, et un régime restrictif, ça peut vite devenir infernal. Les femmes sont plus nombreuses à être victimes de harcèlement de rue, et plus on est jeune moins on sait le gérer, forcément.
J'ai envie de conclure par "c'est stressant d'être une femme, c'est stressant les études, mélangez les deux, et paf, ça fait des chocapics (moisis)".
Sinon je vois une autre cause possible du plus grand stress chez les filles : l'aide parentale moindre. Pas forcément financièrement mais au niveau des corvées du quotidien qui mises bout à bout te pourrissent la vie quand tu n'as pas l'habitude. Je connais un certain nombre de garçons dont la mère (toujours elle), pendant toutes leurs études, a fait leur lessive, préparé des petits plats chaque semaine, s'est occupée des papiers administratifs à leur place, voire se déplaçait chez eux pour faire le ménage. En revanche, chez les filles, il y a toujours cette "suspicion de débrouillardise", sauf exception on est toutes considérées comme capables de gérer notre vie quotidienne.
Autre possibilité, la woman tax et les contraintes sexistes en général. Non, on n'est pas toutes "féminines" mais un certain nombre de femmes dépensent plus d'argent que les hommes (il y avait eu un article là-dessus, un total évalué à la louche de 60€/mois en moyenne si je me souviens bien, ça pèse dans un budget étudiant). Les femmes sont plus nombreuses à surveiller leur poids, et un régime restrictif, ça peut vite devenir infernal. Les femmes sont plus nombreuses à être victimes de harcèlement de rue, et plus on est jeune moins on sait le gérer, forcément.
J'ai envie de conclure par "c'est stressant d'être une femme, c'est stressant les études, mélangez les deux, et paf, ça fait des chocapics (moisis)".
). J'ai fait une prépa scientifique puis une école d'ingénieure (75% de mecs en moyenne) et je suis depuis 1 an et demi en licence de japonais (le grand écaaaaaaaaaart
) dont le ratio fille/garçon est juste inversé ! Je n'ai pas ressenti de sexisme particulier pendant mes études (un léger nouléfilles
depuis la licence, mais ma prépa et mon école d'ingé étaient plutôt exemplaires de ce côté là) mais j'ai fait une dépression à partir de ma 2ème année d'école d'ingé dont j'essaye toujours de me sortir aujourd'hui (avec un joli burn out pendant mon stage de fin d'étude, Ô joie ...
).
) qu'ils deviennent moins agressifs qu'envers nos collègues ingénieurs au masculin qui incarnent beaucoup plus un adversaire hiérarchique, le revers de la médaille c'est qu'ils ont tendance à te considérer comme moins compétente (ce qui pour la stagiaire que j'étais n'était pas complétement faux hein, beaucoup moins pour mon amie qui tient à bout de bras sa division dans une usine automobile). Du coup on a constaté toutes les deux que pour faire passer ses idées il valait mieux jouer la nulle et poser des questions pertinentes pour leur faire remettre en question leurs méthodes en faisant venir le changement d'eux. Je précise que je n'apprécie pas vraiment ce mode d'action lorsque j'y suis "obligé" par mon genre, mais il y a souvent des situations délicates dans l'industrie (plan de restructuration, date de fermeture de l'usine annoncée etc...) qui rendent les combats féministes beaucoup trop difficile à mener (surtout dans l'état où j'étais...).
merci à cette femme d'enseigner la parité, la mixité et l'égalité ! Et d'être une féministe assumée surtout à la fac de droit, pas toujours facile !
)