Rien qu'à voir la photo d'en-tête de l'article, je me suis dit que j'allais m'y reconnaître. Ca a pas loupé, j'ai un To rempli de séries vues (et re, voire re-re-vues pour certaines) et une bonne vingtaine de coffrets...
Le truc encore mieux que de se faire des séries à la pelle, c'est de les partager, parfois avec les gens les plus improbables. Par exemple, ma mère, médecin bien comme il faut qui mange bio, va au yoga et lit les bouquins de Cyrulnik, est devenue une fan acharnée de Doctor Who ("mais c'est de la profonde réflexion philosophique !"), Boardwalk Empire, Sherlock ("cet homme a des problèmes"), Rome, Life on Mars, Homeland et plus récemment de Supernatural (saison 3 cramée en 4 jours, saison 4 en 5)...
C'est donc une addiction qui se transmet et le fangirlisme avec. Exemple atypique de ma maternelle qui, parlant de Sam Winchester "il est beau mec, quand même", David Tennant "ses fesses sont superbes. Même ses fesses ont l'air spitiruel", Richard Harrow de Boardwalk Empire "et quand il tue le mec à travers la fenêtre, woaaah !!", Sam Tyler de Life on Mars "certains hommes portent vraiment bien le col pelle-à-tarte. Ca me rappelle mon lycée.".
Et je ne parle même pas de mes amies qui ont découvert John Barrowman et Benedict Cumberbatch avec les réactions qui ne manquent pas de tomber : "Il est gay ? Naaaaooon !"/"C'est le gros pervers de Atonement/Reviens-moi ?! Mais en fait il est CANON !"
Être addict à une série revient souvent à en devenir un fanboy/fangirl, et, honnêtement, c'est vachement plus drole à plusieurs. Contaminer et se faire contaminer, y'a que ça de vrai.