Merci, très réconfortant en cette période de rentrée mais surtout de flou, voire de désert synergique sur mon orientation et le choix de ma voie professionnelle.
Le cauchemar de l'orientation - Chroniques de l'Intranquillité
- Initiateur de la discussion Ophelie
- Date de début
Merci \o/
J'ai eu un peu le même vécu, mais je ne me suis jamais posé la question de l'orientation avant ma terminale, et encore bien superficiellement. Ne sachant pas dans quoi me lancer mes parents me poussaient au contraire plus vers des études longues (en plus, j'étais bonne élève, bien que ne travaillant pas) pour "me garder des portes ouvertes" (mais surtout pas la fac parce que "ça mène à rien").
C'est comme ça que je me suis retrouvée en école d'ingénieur avec prépa intégrée avec aucune idée de mon avenir , aucune idée de ce qu'était un ingénieur, aucune ambition si ce n'est de ne pas travailler beaucoup mais gagner beaucoup d'argent (ô chimère
), une perplexité totale envers toute considération de valorisation sociale des métiers (mon entourage me poussait pas mal à faire un de ces métiers "ambitieux", qui fait bien quand on le dit comme ingénieur, ou médecin comme je l'ai tenté après, mais il m'a fallu un moment pour réaliser que c'était pas mon truc et pas une source de motivation pour moi), et absolument pas la motivation pour fournir le travail nécessaire pour réussir ces études et ce métier que je ne voulais en fait même pas faire.
J'ai un peu fait le désespoir de mon entourage avec mes années d'errance un peu du même genre que dans l'article, avec les mêmes questions, angoisses, pression et découragement à l'idée de choisir un métier à se traîner pour toute la vie, puis j'ai fini aussi par comprendre qu'il y avait toujours moyen de changer le jour où ça ne me plairait plus (malgré les "mais il faut faire des études quand on est jeune, c'est trop dur de changer plus tard !" de mon entourage).
Du coup avec un poids en moins, j'ai pu trouver quelque chose qui m'intéressait, qui offre quand même pas mal de possibilités différentes un fois diplômée, et si un jour je veux changerai, je changerai, point.
Mais alors cette pression à l'excellence, je trouve ça d'un nocif terrible. Même maintenant ayant choisi un métier qui n'y répond que moyennement, du moins aux yeux de mon entourage, (à savoir infirmière) j'y ai encore droit. A les écouter j'ai plus qu'à postuler direct pour la réa dans un hôpital réputée puis de vite faire une spécialisation. Sauf que j'en n'ai peut-être pas envie. Et ça serait bien qu'on arrête d'en faire cet espèce de but ultime à systématiquement proposer avec insistance, limite sous peine de déception sociale générale.
J'ai eu un peu le même vécu, mais je ne me suis jamais posé la question de l'orientation avant ma terminale, et encore bien superficiellement. Ne sachant pas dans quoi me lancer mes parents me poussaient au contraire plus vers des études longues (en plus, j'étais bonne élève, bien que ne travaillant pas) pour "me garder des portes ouvertes" (mais surtout pas la fac parce que "ça mène à rien").
C'est comme ça que je me suis retrouvée en école d'ingénieur avec prépa intégrée avec aucune idée de mon avenir , aucune idée de ce qu'était un ingénieur, aucune ambition si ce n'est de ne pas travailler beaucoup mais gagner beaucoup d'argent (ô chimère
), une perplexité totale envers toute considération de valorisation sociale des métiers (mon entourage me poussait pas mal à faire un de ces métiers "ambitieux", qui fait bien quand on le dit comme ingénieur, ou médecin comme je l'ai tenté après, mais il m'a fallu un moment pour réaliser que c'était pas mon truc et pas une source de motivation pour moi), et absolument pas la motivation pour fournir le travail nécessaire pour réussir ces études et ce métier que je ne voulais en fait même pas faire.J'ai un peu fait le désespoir de mon entourage avec mes années d'errance un peu du même genre que dans l'article, avec les mêmes questions, angoisses, pression et découragement à l'idée de choisir un métier à se traîner pour toute la vie, puis j'ai fini aussi par comprendre qu'il y avait toujours moyen de changer le jour où ça ne me plairait plus (malgré les "mais il faut faire des études quand on est jeune, c'est trop dur de changer plus tard !" de mon entourage).
Du coup avec un poids en moins, j'ai pu trouver quelque chose qui m'intéressait, qui offre quand même pas mal de possibilités différentes un fois diplômée, et si un jour je veux changerai, je changerai, point.
Mais alors cette pression à l'excellence, je trouve ça d'un nocif terrible. Même maintenant ayant choisi un métier qui n'y répond que moyennement, du moins aux yeux de mon entourage, (à savoir infirmière) j'y ai encore droit. A les écouter j'ai plus qu'à postuler direct pour la réa dans un hôpital réputée puis de vite faire une spécialisation. Sauf que j'en n'ai peut-être pas envie. Et ça serait bien qu'on arrête d'en faire cet espèce de but ultime à systématiquement proposer avec insistance, limite sous peine de déception sociale générale.
Tellement réaliste!
Je me reconnais un peu aussi... Pareil pour le choix des langues "Ben anglais, espagnol, mes frères ont fait ca, je vais pas changer hein"!. En 3ème je découvre qu'il faut choisir une option pour la 2nde... 3 ca ca a l'air nul, ca aussi... Bon bah éco ca a l'air plutot cool"
Idem pour l'entrée en seconde, forcément seconde générale, ca c'était tout choisi. Puis 1ère ES, choix un peu par dépit, mais qui me semble maintenant avoir été un bon choix, qui m'a été utile (et qui fait que je pense que l'éco devrait être obligatoire au lycée, mais ca ce n'est que mon opinion!).
Puis arrivée en fin de 1ère j'entends tout le monde qui parle de RDV avec le conseiller do'rientation, etc... Moi j'ai vaguement ma petite idée mais en fait j'en sais rien. POur moi tout ca c'est dans LONGTEEEEEEEEEEEEMPS. Bon du coup je prends ce fameux RDV en début de Terminale, j'arrive, on me pose plein de questions "qu'est-ce qui t'interesse? ou veux-tu bosser blabla?". Ben moi j'ne sais rien, je bafouille quelques trucs histoire de repondre, il mé repond que j'ai été mal orientée et totut le bazar... MERCI!
Bref du coup j'ai fait mon ptit truc toute seule, j'ai fait mes petites inscriptions sans rien demander a qui que ce soit, et maintenant, je fais quelque chose qui me plait, et malgré le fait que j'étais "pas dans la bonne filière", je m'en sors très bien!
Enfin voilà, je pense que niveau scolaire y'a quand même des progrès a faire au niveau de l'orientation...
Je me reconnais un peu aussi... Pareil pour le choix des langues "Ben anglais, espagnol, mes frères ont fait ca, je vais pas changer hein"!. En 3ème je découvre qu'il faut choisir une option pour la 2nde... 3 ca ca a l'air nul, ca aussi... Bon bah éco ca a l'air plutot cool"
Idem pour l'entrée en seconde, forcément seconde générale, ca c'était tout choisi. Puis 1ère ES, choix un peu par dépit, mais qui me semble maintenant avoir été un bon choix, qui m'a été utile (et qui fait que je pense que l'éco devrait être obligatoire au lycée, mais ca ce n'est que mon opinion!).
Puis arrivée en fin de 1ère j'entends tout le monde qui parle de RDV avec le conseiller do'rientation, etc... Moi j'ai vaguement ma petite idée mais en fait j'en sais rien. POur moi tout ca c'est dans LONGTEEEEEEEEEEEEMPS. Bon du coup je prends ce fameux RDV en début de Terminale, j'arrive, on me pose plein de questions "qu'est-ce qui t'interesse? ou veux-tu bosser blabla?". Ben moi j'ne sais rien, je bafouille quelques trucs histoire de repondre, il mé repond que j'ai été mal orientée et totut le bazar... MERCI!
Bref du coup j'ai fait mon ptit truc toute seule, j'ai fait mes petites inscriptions sans rien demander a qui que ce soit, et maintenant, je fais quelque chose qui me plait, et malgré le fait que j'étais "pas dans la bonne filière", je m'en sors très bien!
Enfin voilà, je pense que niveau scolaire y'a quand même des progrès a faire au niveau de l'orientation...
C
calamus
Guest
Aaah, cet article est génial, je m'y retrouve trop même si je viens juste d'avoir mon bac !
J'ai toujours détesté les conseillers•ères d'orientation, pas personnellement mais pour le métier qu'ils•elles exerçaient. Et par la même occasion, j'ai toujours détesté les profs qui passaient les trois quarts de leur temps à jouer les conseillers d'orientation.
En troisième je n'avais aucune idée du métier que je voulais exercer. D'ailleurs je cherchais pas vraiment à trouver quelque chose, j'avais le temps. Et ben non, ma prof d'histoire avait décidé qu'il devait en être autrement, elle a donc saoulé ma mère pendant une demi heure en réunion parents-profs avec ses discours type "C'est totalement inadmissible qu'elle ne sache pas ce qu'elle veut faire plus tard ! Je ne comprends pas ! À son âge on doit avoir une idée !" etc. J'avais 14 ans et je trouve encore ça fou qu'on puisse demander à des ados de 14/15 ans de trouver cash le métier qu'ils vont exercer. Cela dit, je ne suis pas allée voir la conseillère d'orientation pour autant, elle venait assez souvent en classe nous distribuer ses horribles brochures que je stockais sur mon bureau et que je n'ai jamais ouvertes...
L'année suivante j'étais en seconde générale et je ne savais toujours pas ce que je voulais faire mais j'étais sûre d'une chose : je voulais passer un bac L. Sauf que ça ne plaisait pas à ma prof d'histoire (une autre cette fois mais il faut croire que c'est dans l'esprit de la profession) qui nous a saoulé, ma mère et moi, pendant une demi-heure en réunion parents profs avec ses discours types "Mais Calamus, vous êtes sûûûûre que les sciences ne vous intéressent pas ? Et l'économie, Calamus, vous avez pensé à l'économie ? Vous savez que le fils du principal adjoint a un bac ES et qu'il gagne aujourd'hui très bien sa vie en tant que journaliste ? Non, Calamus, nooon, n'allez pas en L, vous me brisez le cœuuuur !" (certifié authentique). Sauf que je ne suis pas non plus allée voir la conseillère d'orientation, elle était déjà passée une fois dans la classe pour une réunion d'informations et je n'en ai retenu qu'une chose : sa tête ressemblait à celle d'un oiseau. Sisi.
Je suis donc allée en L. Ma prof de français de 1ère était géniale parce qu'elle nous autorisait à sécher les rendez-vous groupés chez la conseillère d'orientation : elle était prête à nous couvrir en disant que l'info avait mal circulé, qu'elle n'avait pas donné la bonne date, quel dommage. Par la même occasion, elle signait et approuvait nos dossiers de "préparation à l'orientation" sans les lire. Mais elle voulait que je fasse une prépa. Et puis mon prof de philo de terminale aussi. Et ma prof d'espagnol. Et ma prof de français de seconde. Et ma prof d'anglais de seconde aussi. Bref, pas mal de monde voulait que je fasse une prépa. Au début j'avais rien contre. J'étais pas trop sûre que ça convienne à mon projet professionnel mais comme j'étais pas trop renseigné là-dessus je me suis dit "Bon, une prépa ça me laisse du temps pour réfléchir".
Je me retrouve donc à demander des prépas lettres sur admission post-bac... Sans grande motivation mais bon les profs avaient dit que c'était fait pour moi alors pourquoi pas. Sauf qu'à partir de fin avril/début mai on ne peut plus ajouter de vœux sur APB, et c'est justement à ce moment-là que ma mère me demande si une licence de Blabla ça me conviendrait... Je me renseigne et ça colle parfaitement à ce que je veux faire et ça a l'air intéressant. Sauf que ben oui, je peux plus le demander sur APB... Entre temps, je suis acceptée en prépa je me résigne donc à y aller avec une absence de motivation flagrante...
Il y a quelques jours je débarque en prépa et je me rends compte que c'est pas du tout ce que je veux faire. Les profs se la pètent parce qu'ils intègrent parfois quelques élèves à l'ENS, on nous dit que nous sommes "l'élite culturelle"... J'explique au prof de latin que c'est pas mon projet d'être ici, il prévoit que j'entrerai à normal sup'... Je l'explique au prof d'espagnol, il m'envoie faire HEC... Alors non, j'ai suivi une fois les conseils de mes profs, mais c'était déjà une fois de trop. Je ne vais pas passer ma vie à faire des études prestigieuses certes, mais qui ne m'intéresse pas.
J'ai toujours détesté les conseillers•ères d'orientation, pas personnellement mais pour le métier qu'ils•elles exerçaient. Et par la même occasion, j'ai toujours détesté les profs qui passaient les trois quarts de leur temps à jouer les conseillers d'orientation.
En troisième je n'avais aucune idée du métier que je voulais exercer. D'ailleurs je cherchais pas vraiment à trouver quelque chose, j'avais le temps. Et ben non, ma prof d'histoire avait décidé qu'il devait en être autrement, elle a donc saoulé ma mère pendant une demi heure en réunion parents-profs avec ses discours type "C'est totalement inadmissible qu'elle ne sache pas ce qu'elle veut faire plus tard ! Je ne comprends pas ! À son âge on doit avoir une idée !" etc. J'avais 14 ans et je trouve encore ça fou qu'on puisse demander à des ados de 14/15 ans de trouver cash le métier qu'ils vont exercer. Cela dit, je ne suis pas allée voir la conseillère d'orientation pour autant, elle venait assez souvent en classe nous distribuer ses horribles brochures que je stockais sur mon bureau et que je n'ai jamais ouvertes...
L'année suivante j'étais en seconde générale et je ne savais toujours pas ce que je voulais faire mais j'étais sûre d'une chose : je voulais passer un bac L. Sauf que ça ne plaisait pas à ma prof d'histoire (une autre cette fois mais il faut croire que c'est dans l'esprit de la profession) qui nous a saoulé, ma mère et moi, pendant une demi-heure en réunion parents profs avec ses discours types "Mais Calamus, vous êtes sûûûûre que les sciences ne vous intéressent pas ? Et l'économie, Calamus, vous avez pensé à l'économie ? Vous savez que le fils du principal adjoint a un bac ES et qu'il gagne aujourd'hui très bien sa vie en tant que journaliste ? Non, Calamus, nooon, n'allez pas en L, vous me brisez le cœuuuur !" (certifié authentique). Sauf que je ne suis pas non plus allée voir la conseillère d'orientation, elle était déjà passée une fois dans la classe pour une réunion d'informations et je n'en ai retenu qu'une chose : sa tête ressemblait à celle d'un oiseau. Sisi.
Je suis donc allée en L. Ma prof de français de 1ère était géniale parce qu'elle nous autorisait à sécher les rendez-vous groupés chez la conseillère d'orientation : elle était prête à nous couvrir en disant que l'info avait mal circulé, qu'elle n'avait pas donné la bonne date, quel dommage. Par la même occasion, elle signait et approuvait nos dossiers de "préparation à l'orientation" sans les lire. Mais elle voulait que je fasse une prépa. Et puis mon prof de philo de terminale aussi. Et ma prof d'espagnol. Et ma prof de français de seconde. Et ma prof d'anglais de seconde aussi. Bref, pas mal de monde voulait que je fasse une prépa. Au début j'avais rien contre. J'étais pas trop sûre que ça convienne à mon projet professionnel mais comme j'étais pas trop renseigné là-dessus je me suis dit "Bon, une prépa ça me laisse du temps pour réfléchir".
Je me retrouve donc à demander des prépas lettres sur admission post-bac... Sans grande motivation mais bon les profs avaient dit que c'était fait pour moi alors pourquoi pas. Sauf qu'à partir de fin avril/début mai on ne peut plus ajouter de vœux sur APB, et c'est justement à ce moment-là que ma mère me demande si une licence de Blabla ça me conviendrait... Je me renseigne et ça colle parfaitement à ce que je veux faire et ça a l'air intéressant. Sauf que ben oui, je peux plus le demander sur APB... Entre temps, je suis acceptée en prépa je me résigne donc à y aller avec une absence de motivation flagrante...
Il y a quelques jours je débarque en prépa et je me rends compte que c'est pas du tout ce que je veux faire. Les profs se la pètent parce qu'ils intègrent parfois quelques élèves à l'ENS, on nous dit que nous sommes "l'élite culturelle"... J'explique au prof de latin que c'est pas mon projet d'être ici, il prévoit que j'entrerai à normal sup'... Je l'explique au prof d'espagnol, il m'envoie faire HEC... Alors non, j'ai suivi une fois les conseils de mes profs, mais c'était déjà une fois de trop. Je ne vais pas passer ma vie à faire des études prestigieuses certes, mais qui ne m'intéresse pas.
Dernière édition :
Mon dieu l'orientation, la plus grosse galère de ma petite vie.
Au collège je voulais être vétérinaire, mais une prof nous a dit que pour cela "il faut avoir 18 de moyenne générale", bim un rêve brisé. Après j'ai voulu travaillé dans la communication, oui moi qui ne prend jamais la parole en public et qui ne sait pas communiquer avec les autres. Je me suis vite rendue compte que c'était une mauvaise idée, ouf
J'ai donc voulu devenir archi, ce métier m'a toujours plus, sauf que sur le site de l'ONISEP ils disent qu'il faut avoir un dossier en béton. Je n'ai aucune volonté alors je n'ai pas forcé. Même si ma prof de math à domicile m'a poussé à tenter le concours (car pour elle "le tracé de ta courbe x²+2y est magnifique!" euh.. merci?).
Ma mère m'a pris RDV chez une psy-conseillère d'orientation qui m'a fait faire 3000 tests pour me dire: "tu t'organises très bien dans l'espace et a une fibre artistique, ou alors tu peut travailler dans le paramédical
". Le paramédical avec un bac E.S., c'est moyen.
Du coup après le bac je suis parti en fac d'urbanisme, et j'y suis encore. J'aimerai tenter le concours de paysagiste qui allie à peu près tout ce que j'aime.. ( pour le coup la psy aurait vu juste!) A part que le concours m'a l'air assez dur
of course. Donc je vais le bucher cette année et en même temps il faut que j'obtienne ma L2, obligatoire pour rentrer en école de paysagiste. Et si je foire, j'arrête les études longues et je tente un CAP, parce qu'il faut avouer que je suis plus habile avec mes mains qu'avec ma tête.. A aucun moment on ne m'a proposé ce genre de voie pourtant c'est quelque chose qui me plairait vraiment .
J'imagine que personne ne va lire mon pavé, mais ça soulage de l'avoir écrit
Au collège je voulais être vétérinaire, mais une prof nous a dit que pour cela "il faut avoir 18 de moyenne générale", bim un rêve brisé. Après j'ai voulu travaillé dans la communication, oui moi qui ne prend jamais la parole en public et qui ne sait pas communiquer avec les autres. Je me suis vite rendue compte que c'était une mauvaise idée, ouf
J'ai donc voulu devenir archi, ce métier m'a toujours plus, sauf que sur le site de l'ONISEP ils disent qu'il faut avoir un dossier en béton. Je n'ai aucune volonté alors je n'ai pas forcé. Même si ma prof de math à domicile m'a poussé à tenter le concours (car pour elle "le tracé de ta courbe x²+2y est magnifique!" euh.. merci?).Ma mère m'a pris RDV chez une psy-conseillère d'orientation qui m'a fait faire 3000 tests pour me dire: "tu t'organises très bien dans l'espace et a une fibre artistique, ou alors tu peut travailler dans le paramédical
". Le paramédical avec un bac E.S., c'est moyen.Du coup après le bac je suis parti en fac d'urbanisme, et j'y suis encore. J'aimerai tenter le concours de paysagiste qui allie à peu près tout ce que j'aime.. ( pour le coup la psy aurait vu juste!) A part que le concours m'a l'air assez dur
of course. Donc je vais le bucher cette année et en même temps il faut que j'obtienne ma L2, obligatoire pour rentrer en école de paysagiste. Et si je foire, j'arrête les études longues et je tente un CAP, parce qu'il faut avouer que je suis plus habile avec mes mains qu'avec ma tête.. A aucun moment on ne m'a proposé ce genre de voie pourtant c'est quelque chose qui me plairait vraiment .J'imagine que personne ne va lire mon pavé, mais ça soulage de l'avoir écrit
Je sais pas ce que je vais faire de ma vie, YEAH!
Perso j'dis merde à ceux qui ont choisis mon orientation en 3ème, à tous ces profs qui veulent pas que tu fasses de l'alternances quand t'as de "bonnes notes" parce que au final, 5 ans plus tard c'est certainement ce que je vais faire, si y a de la place ! Ma mère a compris récemment que fallait me laisser tenter ma chance plutôt que de me forcer au lycée (= 1 redeoublement et maintenant une année post bac en tant qu'au pair pour "réfléchir").
En ce moment je me renseigne beaucoup, le pole emploi m'a réorientée vers la mission locale qui m'a réorientée vers un organisme ou je vais passer différents tests et voir si des formations ou des alternances me correspondent. C'est pas la joie !
Perso j'dis merde à ceux qui ont choisis mon orientation en 3ème, à tous ces profs qui veulent pas que tu fasses de l'alternances quand t'as de "bonnes notes" parce que au final, 5 ans plus tard c'est certainement ce que je vais faire, si y a de la place ! Ma mère a compris récemment que fallait me laisser tenter ma chance plutôt que de me forcer au lycée (= 1 redeoublement et maintenant une année post bac en tant qu'au pair pour "réfléchir").
En ce moment je me renseigne beaucoup, le pole emploi m'a réorientée vers la mission locale qui m'a réorientée vers un organisme ou je vais passer différents tests et voir si des formations ou des alternances me correspondent. C'est pas la joie !
Shuffle.;3552717 a dit :Mon dieu l'orientation, la plus grosse galère de ma petite vie.
Au collège je voulais être vétérinaire, mais une prof nous a dit que pour cela "il faut avoir 18 de moyenne générale", bim un rêve brisé. Après j'ai voulu travaillé dans la communication, oui moi qui ne prend jamais la parole en public et qui ne sait pas communiquer avec les autres. Je me suis vite rendue compte que c'était une mauvaise idée, ouf
Ma mère m'a pris RDV chez une psy-conseillère d'orientation qui m'a fait faire 3000 tests pour me dire: "tu t'organises très bien dans l'espace et a une fibre artistique, ou alors tu peut travailler dans le paramédical
Du coup après le bac je suis parti en fac d'urbanisme, et j'y suis encore. J'aimerai tenter le concours de paysagiste qui allie à peu près tout ce que j'aime.. ( pour le coup la psy aurait vu juste!) A part que le concours m'a l'air assez dur
J'imagine que personne ne va lire mon pavé, mais ça soulage de l'avoir écrit
Moi je lai lu ton "pavé"
Et je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à galérer au niveau de l'orientation ! Savoir ce qu'on veut faire a 18 ans ou plus jeune j'estime que c'est une chance... J'en ai 22 et je me laisse une année pour réfléchir .. Mais, même quand on veut enfin se fixer sur une idée d'orientation, je suis assez découragée et énervée par les bâtons dans les roues, genre le système de bourse du CROUS.. En gros s'ils estiment que t'es assez riche alors que tu ne l'es pas forcément, tu as le droit à rien .. ca me révolte, parce que je me vois pas travailler en plus de faire 30h de cours par semaine.. pour payer un logement
Et puis, il faut tout simplement dire qu'il n'y a aussi pas assez de choix dans certaines villes .. je sais de quoi je parle, je vis à Dunkerque, et hônnetement, c'est bien la galère... Enfin ! Espérons qu'on s'en sorte tous !
Merci, cet article et les commentaires qui vont avec me font me sentir moins seule!
Apres mon bac arts appliqués je suis allée en fac d'histoire de l'art car je ne savais pas ce que je voulais faire, grosse erreur, la fac c'est pas pour moi
J'ai donc arrêté, et ne sachant TOUJOURS pas quoi faire à 20ans, je suis en année sabbatique. Ayant deja une estime de moi fragile, je me retrouve déprimée car paumée. Je me renseigne pour reprendre mes études, et même si j'ai trouvé beaucoup de trucs qui me plaisent, la suite me parait longue et insurmontable
Se rajoute à ça la culpabilité, l'impression d'être un boulet pour mes parents qui s'inquiètent
Wow ça fait du bien d'écrire tout ça :rotate: merci encore pour l'article!
Apres mon bac arts appliqués je suis allée en fac d'histoire de l'art car je ne savais pas ce que je voulais faire, grosse erreur, la fac c'est pas pour moi
J'ai donc arrêté, et ne sachant TOUJOURS pas quoi faire à 20ans, je suis en année sabbatique. Ayant deja une estime de moi fragile, je me retrouve déprimée car paumée. Je me renseigne pour reprendre mes études, et même si j'ai trouvé beaucoup de trucs qui me plaisent, la suite me parait longue et insurmontable
Se rajoute à ça la culpabilité, l'impression d'être un boulet pour mes parents qui s'inquiètent
Wow ça fait du bien d'écrire tout ça :rotate: merci encore pour l'article!
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