Paris when it sizzles, un film de Richard Quine avec Audrey Hepburn. C'était rafraîchissant et très intéressant, léger mais en même temps pas superficiel. Le cinéma parle du cinéma, on suit la création d'un scénario, se mêlent les scènes imaginées et celles qui sont supposées vraiment se passer; les acteurs sont délicieux, surannées et chics, et j'adore la joie de vivre du personnage d'Audrey Hepburn, qui est venu à Paris pour, "you know, live!" et passe ses journées à siroter du whisky à la terrasse des cafés...
Die Welle/ The Wave. Très bon film, avec une tension qui monte tout au long du film, les acteurs sont tout simplement géniaux et j'ai adoré le thème, qui est bien traité, sans en rajouter.
Boy A. C'était chiant et poussif, je n'ai pas aimé les acteurs, ni la nana moche mais pas trop, ni le mec au lourd passé et au sourire tordu; j'ai détesté les personnages secondaires, et j'ai trouvé que la tension montait de façon très artificielle. Je ne comprends même pas pourquoi tout le monde s'extasie devant ce film comme ça, je me suis ennuyée et je n'ai rien trouvé à sauver. A part peut-être la narration par flashbacks, intéressante quoique sans originalité.
Lost in Translation, définitivement un de mes films favoris; Sofia Coppola est la reine des univers feutrés où on se fait royalement chier. Ma vie est loin d'être aussi chic mais je me fais aussi chier à mort, du coup j'ai adoré. Je trouve que fallait penser à un couple aussi improbable que Scarlett Johansson la bombe atomique et le comique vieillissant qu'est Bill Murray. J'adore les observer apprendre à se connaître, étudier leurs stratégies pour fuir la routine et l'ennui et les voir s'enfoncer dans celle-ci pourtant. J'adore aussi les images, le grain bleuté de la lumière, le chic minimaliste des décors, la musique bonne mais pas envahissante. Ce film est parfait.