J'ai fini hier soir
Nausicaa de la vallée du vent de Miyazaki, et j'ai beaucoup aimé, la fin est magnifique, le renard-écureil Teto est trop choupi (j'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il avait inspiré le Pokémon Evoli, bien que je n'y connaisse rien dans ce domaine).
Je trouve le personnage principal très chouette. C'est d'ailleurs génial que les personnages de pouvoir sur le devant de la scène soient féminins.
J'ai toujours un peu de mal avec l'univers très "organique" (animaux bizarres, trucs qui palpitent
) mais ça reste visuellement superbe, et puis on finit par s'y attacher, à ces petits (ou plutôt gros) Omus.
Je me fais aussi une petite rétrospective Clouzot à la maison et j'aime décidément beaucoup ce cinéaste. Dans un registre assez léger j'ai bien aimé
L'assassin habite au 21, surtout parce qu'on y retrouve Suzy Delair (toujours un peu tête à claques mais bon
) que j'avais découverte dans
Quai des Orfèvres (avec Louis Jouvet que je voyais pour la première fois et j'ai hâte de le retrouver dans d'autres films, même si je pense que son jeu assez caractéristique peut être un peu lassant à la longue) ; le personnage de Pierre Fresnay y est certes un peu agaçant et monsieur je-sais-tout mais a du charme.
J'ai adoré
Le Corbeau avec le même Pierre Fresnay qui contient des scènes d'anthologie. Sachant que le film est sorti en 1943 et traite de délation, c'est assez parlant ! Mon préféré de lui pour le moment.
Et si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans
Le Salaire de la peur, une fois l'action enclenchée c'est un objet cinématographique époustouflant : tension à son maximum avec une grande économie de moyen, les acteurs révèlent la psychologie des personnages dans toute sa complexité avec brio. Bref je pense que je vais me faire toute la filmo
Ah oui et au passage je conseille un film que j'ai vu il y a un moment mais qui vaut le détour :
Edge of the City (le titre français
L'homme qui tua la peur est assez nul je trouve) de Martin Ritt, l'histoire d'une amitié entre un Blanc déserteur et un Noir dans les États-Unis ségrégationnistes (je ne suis pas sûre de l'exactitude du terme
). C'est hyper fin et bouleversant.