Le dérèglement climatique, m'inquiète oui. Les conséquences vont être grave sur la biodiversité.
Mais l'humain est capable de beaucoup d'adaptation. On peut vivre dans le désert, comme sur la banquise. je pense qu'on survivra à +6°C (ou au moins quelques êtres humains). De sorte qu'à mon sens, le dérèglement climatique ne signifiera pas la fin de l'humanité.
Ça, c'est pour la "bonne nouvelle".
Ce qui craint vraiment du boudin, c'est le manque de solidarité dans notre société (hors dispositif étatique : sécu, retraite, chômage). J'ai le sentiment (peut-être biaisé) que nous n'avons pas les ressources pour coopérer, pour affronter la crise sans se replier sur sa famille ou son petit cercle. D'autant plus que nous sommes tous pessimistes sur ce sujet. Nous manquons de récits, d'idéaux alors que nous pourrions voir cette crise comme une opportunité d'améliorer nos société (un peu comme ce qui c'est passé après la seconde guerre mondiale).
Finalement, ce n'est pas tant le dérèglement climatique (sécheresse, ouragans, inondations à répétition et disparition des espèces) qui m'inquiète que nos réactions face à cette situation inédite : va t-on se serrer les coudes ? Même avec les "étrangers" ? Ou bien il y aura une escalade de la violence façon hunger game ?
Concernant le "je fais déjà plein d'effort dans mon quotidien, et ça me saoule que les politiques et les industriels ne suivent pas" :
Personnellement, je réfléchis de façon utilitariste : quelles actions individuelles (réalistes) sont les plus impactantes pour réduire mon empreinte en Co2 ? Sachant que l'objectif est d'atteindre -9 t de Co2/pers.an pour être sous le seuil des accords de Paris.
1. Rénovation thermique de son logement, changement de la chaudière (-2t de Co2/pers./an)
2. Régime végé (-1t de Co2/pers./an)
3. Mobilité douce : vélo, covoiturage et arrêt de l'avion (-1t de Co2/pers./an)
Vous voyez donc que le compte n'y est pas, il reste 5t à réduire. Et c'est là que nos actions individuelles ont atteint leurs limites.Pour le zéro déchet, achat de vêtements d'occasion, utilisation de led, etc., l'impact sur la production de CO2 est mineur (<0.2t). Ne vous focalisez pas dessus car notre temps et notre énergie sont limités (plus d'infos, dans l'excellent rapport de Carbone4 )
L'idée, je pense c'est de passer à l'action, soit pour 1. Réduire la production de CO2 à une échelle globale, ce qui signifie -> interpeller/faire pression sur nos élus locaux pour qu'ils passent à l'action
soit pour 2. Développer la solidarité à une échelle locale (pour éviter que tout cela finisse en un hunger game géant).
Mais l'humain est capable de beaucoup d'adaptation. On peut vivre dans le désert, comme sur la banquise. je pense qu'on survivra à +6°C (ou au moins quelques êtres humains). De sorte qu'à mon sens, le dérèglement climatique ne signifiera pas la fin de l'humanité.
Ça, c'est pour la "bonne nouvelle".
Ce qui craint vraiment du boudin, c'est le manque de solidarité dans notre société (hors dispositif étatique : sécu, retraite, chômage). J'ai le sentiment (peut-être biaisé) que nous n'avons pas les ressources pour coopérer, pour affronter la crise sans se replier sur sa famille ou son petit cercle. D'autant plus que nous sommes tous pessimistes sur ce sujet. Nous manquons de récits, d'idéaux alors que nous pourrions voir cette crise comme une opportunité d'améliorer nos société (un peu comme ce qui c'est passé après la seconde guerre mondiale).
Finalement, ce n'est pas tant le dérèglement climatique (sécheresse, ouragans, inondations à répétition et disparition des espèces) qui m'inquiète que nos réactions face à cette situation inédite : va t-on se serrer les coudes ? Même avec les "étrangers" ? Ou bien il y aura une escalade de la violence façon hunger game ?
Concernant le "je fais déjà plein d'effort dans mon quotidien, et ça me saoule que les politiques et les industriels ne suivent pas" :
Personnellement, je réfléchis de façon utilitariste : quelles actions individuelles (réalistes) sont les plus impactantes pour réduire mon empreinte en Co2 ? Sachant que l'objectif est d'atteindre -9 t de Co2/pers.an pour être sous le seuil des accords de Paris.
1. Rénovation thermique de son logement, changement de la chaudière (-2t de Co2/pers./an)
2. Régime végé (-1t de Co2/pers./an)
3. Mobilité douce : vélo, covoiturage et arrêt de l'avion (-1t de Co2/pers./an)
Vous voyez donc que le compte n'y est pas, il reste 5t à réduire. Et c'est là que nos actions individuelles ont atteint leurs limites.Pour le zéro déchet, achat de vêtements d'occasion, utilisation de led, etc., l'impact sur la production de CO2 est mineur (<0.2t). Ne vous focalisez pas dessus car notre temps et notre énergie sont limités (plus d'infos, dans l'excellent rapport de Carbone4 )
L'idée, je pense c'est de passer à l'action, soit pour 1. Réduire la production de CO2 à une échelle globale, ce qui signifie -> interpeller/faire pression sur nos élus locaux pour qu'ils passent à l'action
soit pour 2. Développer la solidarité à une échelle locale (pour éviter que tout cela finisse en un hunger game géant).