J'ai failli pleurer en regardant la vidéo.
J'ai pris la pilule du lendemain suite à un petit incident il y a quelques jours. Je ne supporte pas bien les hormones, je ne prends plus aucune contraception depuis environ cinq ans. (Et je n'ai pas encore réussi à passer le cap du stérilet). On est déjà inégaux dans la grande affaire de la contraception qui est considérée comme une affaire de femme. La dose d'hormones m'a foutu le moral en l'air. Tandis que pour lui, tout va bien.
Alors quand les gens viennent dire qu'on considère l'avortement comme un moyen de contraception alors qu'on galère déjà suffisamment avec tout le reste, qu'on a cette responsabilité, j'ai envie de les envoyer se faire foutre violemment. Quand une société régie par des hommes ose remettre en question les droits des femmes.... juste.... non.
J'ai failli partager la vidéo sur mon compte Facebook (que j'utilise surtout comme une plateforme d'échange et de débat), accompagnée de ce texte :
Avortement : on est pas sorti de l'auberge.
Rappelons que ce droit a été durement acquis. Qu'il n'a rien d'universel. Qu'il est sans cesse remis en question par des gens qui ne sont pas concernés. Rappelons qu'on charge les femmes d'une responsabilité quasi exclusive de la contraception mais qu'on cherche encore à les empêcher d'agir comme elles l'entendent en cas d'accident (ou pire). Si avorter est un acte intime, il ne doit plus être tabou.
J'ai avorté. Puis j'ai eu une fille que j'ai nommé en hommage à Simone Veil et j'aimerais qu'elle puisse grandir et vivre en pleine possession de ses droits et libertés.
Merci à cette inconnue de la "vieille garde".
___
J'ai publié puis tout de suite mis en visible uniquement par moi. J'hésite. J'hésite parce que j'ai peur qu'on me juge. J'ai peur qu'on m'en parle. J'ai peur que les regards de mes amis, collègues, connaissances changent. Et je me dis que cette peur ne devrait pas exister. C'est partager un acte très personnel et en même temps, pourquoi ne pourrait-on pas dire librement "j'ai avorté" ? Presque personne ne le sait dans mon entourage. Même quand des débats s'ouvrent, je n'en parle pas. Je défends ce droit ouvertement mais je ne me positionne jamais comme une femme qui a profité de ce droit.
J'hésite et j'aurais aimé avoir vos avis....
J'ai pris la pilule du lendemain suite à un petit incident il y a quelques jours. Je ne supporte pas bien les hormones, je ne prends plus aucune contraception depuis environ cinq ans. (Et je n'ai pas encore réussi à passer le cap du stérilet). On est déjà inégaux dans la grande affaire de la contraception qui est considérée comme une affaire de femme. La dose d'hormones m'a foutu le moral en l'air. Tandis que pour lui, tout va bien.
Alors quand les gens viennent dire qu'on considère l'avortement comme un moyen de contraception alors qu'on galère déjà suffisamment avec tout le reste, qu'on a cette responsabilité, j'ai envie de les envoyer se faire foutre violemment. Quand une société régie par des hommes ose remettre en question les droits des femmes.... juste.... non.
J'ai failli partager la vidéo sur mon compte Facebook (que j'utilise surtout comme une plateforme d'échange et de débat), accompagnée de ce texte :
Avortement : on est pas sorti de l'auberge.
Rappelons que ce droit a été durement acquis. Qu'il n'a rien d'universel. Qu'il est sans cesse remis en question par des gens qui ne sont pas concernés. Rappelons qu'on charge les femmes d'une responsabilité quasi exclusive de la contraception mais qu'on cherche encore à les empêcher d'agir comme elles l'entendent en cas d'accident (ou pire). Si avorter est un acte intime, il ne doit plus être tabou.
J'ai avorté. Puis j'ai eu une fille que j'ai nommé en hommage à Simone Veil et j'aimerais qu'elle puisse grandir et vivre en pleine possession de ses droits et libertés.
Merci à cette inconnue de la "vieille garde".
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J'ai publié puis tout de suite mis en visible uniquement par moi. J'hésite. J'hésite parce que j'ai peur qu'on me juge. J'ai peur qu'on m'en parle. J'ai peur que les regards de mes amis, collègues, connaissances changent. Et je me dis que cette peur ne devrait pas exister. C'est partager un acte très personnel et en même temps, pourquoi ne pourrait-on pas dire librement "j'ai avorté" ? Presque personne ne le sait dans mon entourage. Même quand des débats s'ouvrent, je n'en parle pas. Je défends ce droit ouvertement mais je ne me positionne jamais comme une femme qui a profité de ce droit.
J'hésite et j'aurais aimé avoir vos avis....