@Freehug et @LapinouFourbe je suis tellement mais tellement d'accord avec votre réflexion ! Vous mettez vraiment bien en évidence les incohérences de notre monde. Nous vivons dans une société complètement schizophrène qui nous envoie perpétuellement des messages contradictoires puis blâment celles et ceux qui tombent dans le piège ou qui n'en sont pas conscients. Les gouvernements, les médias, les enseignes de mode et de maquillage, la pop culture créent et nourrissent ces paradoxes, puis se dégagent de toutes responsabilités en invoquant l'esprit critique que chacun(e) d'entre nous devrait avoir. C'est vraiment malsain.
Je pourrais très bien correspondre au profil de femme-enfant, si vanté par la société, sauf que je m'habille "comme un garçon" depuis... depuis toujours. Cependant, cela n'a pas empêché d'avoir à faire aux pervers de tous les âges, toutes les catégories sociales et de toutes origines. Quand j'avais les cheveux au niveau des épaules, je ne pouvais pas sortir sans avoir droit à une remarque déplacée, et ce, même si j'étais en uniforme baskets-jogging-pull. Depuis que j'ai les cheveux très courts (façon Jean Seberg) on ne m'a pas emmerdé une seule fois. Pas un mec ne m'a interpellé pour me dire "hey t'es bonne, donne ton 06 princesse !" ou "ah sale lesbienne, trop moche, tu pu" (phrase qui revenait souvent dans la bouche des enfants au collège, lorsque j'ai eu pour la première fois la coupe à la garçonne).
Je pourrais très bien correspondre au profil de femme-enfant, si vanté par la société, sauf que je m'habille "comme un garçon" depuis... depuis toujours. Cependant, cela n'a pas empêché d'avoir à faire aux pervers de tous les âges, toutes les catégories sociales et de toutes origines. Quand j'avais les cheveux au niveau des épaules, je ne pouvais pas sortir sans avoir droit à une remarque déplacée, et ce, même si j'étais en uniforme baskets-jogging-pull. Depuis que j'ai les cheveux très courts (façon Jean Seberg) on ne m'a pas emmerdé une seule fois. Pas un mec ne m'a interpellé pour me dire "hey t'es bonne, donne ton 06 princesse !" ou "ah sale lesbienne, trop moche, tu pu" (phrase qui revenait souvent dans la bouche des enfants au collège, lorsque j'ai eu pour la première fois la coupe à la garçonne).