Concernant l'attitude des policiers - sans parler de la privation d'eau, d'infos et autres trucs limites déjà relevés dans les messages plus tôt - je ne la trouve pas si illogique.
De leur point de vue, cette jeune femme était la seule personne présente quand la victime est passée par la fenêtre : ils ont un rôle, qui est déterminer si elle a pu attenter à sa vie. Ça peut être un accident ou une tentative de suicide, mais tant qu'ils n'en sont pas surs, ils doivent envisager la piste criminelle (est-ce le terme adapté ?).
Je trouve que Maitre Eolas le définit bien "ce ne sont pas vos amis" = ça veut pas dire que ce sont vos ennemis non plus (discriminations raciales, sexuelles, mentales et autres mises à part) mais juste qu'ils ont une fonction à remplir. Et en plus, c'est pas n'importe quelle tache, il s'agit de déterminer si on a voulu attenter à la vie d'une personne.
Aussi violent que ce soit pour le suspect (toujours sans tenir compte des abus flagrant dans ce témoignage), c'est une procédure nécessaire. Tournons les choses dans l'autre sens : et si, plus tard, la victime se disait "eh mais en fait c'était flou, pourquoi j'aurais enjambé la fenêtre, ça semble absurde? Est-ce qu'on m'aurait pas poussé?". Le fait que l'enquête ai été menée correctement pourrait faire la différence.