galaadina;4662588 a dit :
aelin-shyys;4662513 a dit :
Les poupées Barbies sont critiquées pour leur silhouettes surréelles mais finalement elle n'ont rien a envier à ces dessins.
Mais heu... c'est du dessin, hein. C'est un style, qu'on aime ou pas il y a une dimension artistique. Alors quoi maintenant, on demande aux illustrateurs et auteurs BD de ne faire que des silhouettes "plausibles", histoire qu'on puisse "s'identifier"? Le personnage pourrait avoir exactement ma tronche et mon corps que je ne m'y identifierais pas plus, quoiqu'il en soit : pas le même âge, pas le même sexe, pas la même vie...
Je trouve ça un peu lourd (au-delà de ton message hein, je ne voudrais pas avoir l'air de t'agresser ^^) cette espèce de dictature du réaliste... Ca me fait bondir quand je vois tout le monde se pâmer parce que X marque de fringues a mis des mannequins en plastique ressemblant à "des vraies femmes" dans ses boutiques. Comprendre : plus gros. Je ne trouve pas que ces mannequins me ressemblent davantage que les autres, de la même manière que les femmes des pubs Dove ne me ressemblent pas plus que les mannequins traditionnels... Cette hypocrisie m'agace déjà dans la sphère commerciale, mais là dans la sphère artistique je ne comprends vraiment pas le propos...
Ben moi je me suis faite la même réflexion, on critique Mattel et Disney mais bon... Je vois pas pourquoi du dessin (tout court) serait moins critiquable que du dessin animé
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Mais bon dans l'absolu je m'en fiche, ces BD sont plutôt destinées à des personnes déjà adultes et donc moins perméables (en théorie) aux diktats. Non pas que je cautionne ces silhouettes uniformisées, mais elle font moins de mal à nous qu'aux gosses.
Non, moi ce qui me dérange plus dans tout ça c'est l'uniformisation du style des auteurs, un peu comme dans les mangas... Et c'est dommage parce que le dessin est bien réalisé, il y a plein de détails (c'est sûr que Tintin il avait pas un grand dressing hein), les histoires sont sympas, mais au final on tourne un peu en rond. Ça en devient très impersonnel et on en perd la dimension artistique.