Moi aussi, je croyais dur comme fer que les chansons que l'on entendait à la radio étaient chantées en direct. J'étais d'ailleurs très impressionnée par la capacité des artistes à ne jamais avoir de chat dans la gorge, de toux ou de reniflement. Puis du coup, j'avais du mal à comprendre pourquoi, en changeant de chaîne, un chanteur pouvait rechanter le même machin.
(Ou à la télé : comment une même personne pouvait se trouver à deux endroits en même temps.)
Sinon, dans le même genre, quand je regardais le Club Dorothée, à la fin, il y avait une chanson d'Hélène et ne comprenant pas la subtilité du montage, j'étais subjuguée par sa capacité à changer si vite de tenue. Un plan elle était en robe, l'autre plan elle était en blouson en jeans. Dingue.
(En parlant de Club Dorothée, même si je n'en faisais pas partie, j'attendais toujours de voir mon nom dans le générique pour les anniversaires. Même les jours où ce n'était pas mon anniversaire d'ailleurs.)
Et oui, aussi, la peur de l'arbre qui pousse dans le ventre en avalant un pépin ou un noyau.
Et la droguerie aussi.
Puis, je croyais que les haricots étaient des spaghettis verts.