Les préjugés, c'est comme l'acné, on croit en être débarrassé jusqu'à ce qu' on se retrouve avec un gros bouton sur le nez. Boulet
Je trouve que cette phrase colle bien au slut-shaming. Le concept du slut-shaming est archi vivace chez les ados et il est supposé se calmer avec l'âge, mais parfois non, il est juste en sommeil. Finalement, ce qui me fait le plus chier ce n'est pas les préjugés sexistes chez les inconnus, je ne les compte plus, mais ceux que je découvre parfois chez les personnes que j'aime.
Je crois que lorsque des gens, généralement bienveillants, de notre entourage proche dérapent avec des commentaires nuls plein de slut-shaming, passé le choc et le remontage de bretelle nécessaire (coucou, c'est mamie! ) on peut se demander si la personne en question ne déplace pas un stress personnel dans des propos blessants bourrés de jugements ("C'est pas moi qui ne vais pas bien c'est les autres qui sont nuls et qui font n'importe quoi."). Evidemment ce point de vue découle de mon expérience perso.
Je reviens d'un weekend à Londres, sur place j'ai logé chez un amis et son coloc. Etant de base un cul-gelé, je vous raconte pas comment je me suis pelées les meules le soir.
Bref, on est tous les 3 dans le bus et je vois dehors un groupe de filles très peu couvertes se dirigeant probablement à une soirée (on est vendredi soir). "Ouh putain mais comment elles font?", là le coloc interprète ma question comme un jugement sur leur tenue et enchaîne direct sur ce que LUI pense de la façon s'habille les londoniennes (en gros comme des putes). " Ahlala, c'était quand même mieux avant. Les filles étaient plus classes." Plutôt que de lui rentrer dedans je lui demande à quelle époque il pense. Après avoir pataugé deux minutes a tenter de situer une période historique où la tenue vestimentaire des femmes était correcte, il se lance : "... Bah...Comme à l'époque des rois, quoi." Crise de rire sur deux arrêts.
Je trouve que cette phrase colle bien au slut-shaming. Le concept du slut-shaming est archi vivace chez les ados et il est supposé se calmer avec l'âge, mais parfois non, il est juste en sommeil. Finalement, ce qui me fait le plus chier ce n'est pas les préjugés sexistes chez les inconnus, je ne les compte plus, mais ceux que je découvre parfois chez les personnes que j'aime.
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