« À l’origine, le citrate de sildénafil était testé pour les maladies du cœur, mais lorsque ses propriétés en faveur des hommes ont été découvertes, Big Pharma s’est dit « Alleluia » et les recherches ont cessé »
Alors je vais peut être m'avancer sur un terrain que je connais peu, mais le viagra est un médicament breveté par la société Pfizer, qui à la base bossait effectivement pour un médicament touchant aux problèmes cardiaques. Donc le coté "Big Pharma", théorie de complot, etc, j'ai un peu de mal à voir le rapport.
La définition de Big Pharma -->
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_complot_de_Big_Pharma
« Néanmoins, des tests ultérieurs ont démontré que le même médicament pouvait offrir un apaisement des douleurs menstruelles pendant près de quatre heures.
Cela n’a pas impressionné le comité d’études masculin qui refusa d’y alléguer plus de fonds, arguant que les crampes menstruelles n’étaient pas une priorité de santé publique. »
Pfizer c'est une société privée. Qui à du faire un méchant bénéfices sur sa découverte. Et a mon avis si elle avait pu en faire encore plus en dérivant leur produit pour les femmes, elle l'aurait fait. Donc je ne vois pas bien qui pourrait être ce "comité d'étude" qui se soucieraient de définir les priorités de santé
publique. L'OMS ? Une structure nationale ? Dans les deux cas, je les vois mal "allèguer des fonds" à Pfizer pour faire de la recherche.
Cela fait un peu trop théorie complotiste à mon gout cette histoire.
Par contre que les scientifiques et les ingénieurs ne pensent leurs tests et leurs recherches que quasiment selon un prisme masculin (et blanc), la c'est clairement le cas. Mais j'y vois plus un phénomène individuel trop courant (qui en devient donc systémique), qu'un grand conseil du patriarcat qui serait à l'oeuvre dans l'ombre pour privilégier les intérêts masculins.
Edit (pour préciser un peu) : En fait j'ai toujours du mal avec les phrase commençant par un "On" totalement indéfini. Je trouve que cela élude totalement la question du "qui ?". Du coup on ne se pose même pas la question de qui aurait du, ou même simplement aurait pu faire ces recherches. On ne cherche même plus à savoir comment fonctionne le système. On se planque derrière un "On" ou un "Personne n'a" qui laisse place à toutes les suppositions possibles. Et pour peu qu'on rajoute une dose de biais de confirmation ...