Je ne sais pas , au début y'avait vraiment un truc qui m'empêchait d'accrocher, je ne sais pas si c'est cette ambiance superficielle qui m'a déroutée ou les descriptions hyper poussées ... J'avais l'impression que ça cachait quelque chose ( je n'avais pas tort ) et ça me plaisait. J'aime l'ambiguité. Sauf que là vraiment j'accrochais pas, allez savoir, je lisais et re-lisais toujours les mêmes phrases en me disant " Nan c'est pas possible ... ". Ca me frustrait à mort. Et puis un jour je me suis laissée "emportée" par l'histoire et les mots et j'ai vraiment beaucoup aimé. Je suis entrée dans l'univers de Vian que j'ai adoré. C'est un génie. Il y'a tout le côté absurde et violent qui coïncide avec la douceur qui émane des personnages ( qui se ressemblent tous - jeunes , beaux , riches - ) et la facilité de leur vie au début de l'histoire. D'ailleurs ce que je trouve fascinant aussi , c'est cette descente aux enfers qui commence petit à petit , que l'on ne voit pas, et qui nous "saisi" d'un coup au milieu de l'histoire on se dit " Oula y'a quelque chose qui va pas là ... " . C'est fascinant de voir comment il s'amuse à détruire petit à petit les personnages. Le roman devient de plus en plus dur et en même temps il y'a toujours quelque chose de très enfantin, très " Alice aux Pays des Merveilles ". Les descriptions des rues, de la ville me faisaient parfois penser à des dessins d'enfants, où tout s'entremêle sans cohérence. 
