Tellement fière de mon sport, de nos Vestes Bleues et de leurs incroyables chevaux
Ceci dit, je tique légèrement à la mention "
Il n'y a pas besoin de grandes capacités physiques pour monter à cheval", ce n'est pas totalement faux mais je rajouterais que ça dépend de la discipline pratiquée (même si la randonnée, par exemple, est très différente du pony-games, il ne faut pas oublier que monter sur cet animal sollicite pas moins de 14 grands groupes musculaires qui aboutissent à des crampes et autres joyeuses courbatures. Et je défie quiconque m'assurant le contraire de subir pendant une heure une séance de mise en selle à cru ou sans étriers
), du type d'équitation (on ne monte pas à l'anglaise -càd l'équitation dite "classique"- comme on monte à l'américaine -équitation western-, les aides naturelles sont les mêmes mais l'équipement différent. En soi une selle western est plus confortable pour l'assiette),du cheval monté ou encore du niveau auquel on pratique ce sport (certains athlètes, comme Pénélope Leprevost, ne planifient pas de préparation physique particulière mais d'autres cavaliers s'exercent à d'autres activités sportives, en dehors, pour améliorer leur endurance, leur musculature, leur équilibre, leur souplesse, etc...). De mes 17 ans d'expérience de cavalière, je préconiserai toujours un bon échauffement avant de mettre le pied à l'étrier
Autre point qui me paraît juste à souligner : "monter à poney" n'est pas une discipline de l'équitation, on peut tout aussi bien retrouver ensemble chevaux et poneys (bon peut-être pas des shets non plus) dans la même reprise (même si parfois c'est franchement déconseillé). La différenciation va surtout s'observer pendant les concours où ils seront séparés par catégorie.Je dis ça parce que le plus souvent, les gens extérieurs à ce milieu pensent que monter à poney ne s'adressent qu'aux plus jeunes ou aux débutants (spoiler alert : non). En France, certains concours,comme la Tournée des As par exemple, autorisent une limite d'âge jusqu'à 18 ans pour participer avec un poney. Bon après c'est vraiment l'expression elle-même de "faire du poney" qui m'agace, pas envers l'animal, au contraire, car je les adore et je les monte encore même à 20 ans et du haut de mes 165 cm, mais parce que je la trouve, personnellement, tellement infantilisante et dévalorisante
Faut que les gens se mettent en tête que le nom de la discipline c'est É-QUI-TA-TION quelque soit la monture concernée, ça me viendrait pas à l'esprit d'interpeller une(e) footballeur(se) en lui disant : "Ah tu fais du sport ? Tu cours après la baballe ?" ou un nageur(euse) en lui demandant s'il(elle) "fait trempette". Appelons un chat un chat que diable !
Voilà long pavé où je tatillonne beaucoup (mea culpa, ce sujet me tient très à cœur car ma vie tourne littéralement autour des chevaux) mais j'ai trouvé l'article très bon et j'espère vraiment que ces médailles olympiques promouvront davantage ce magnifique sport qui allie complicité entre l'animal et l'homme, grâce, dépassement de soi, et forces physique et mentale