Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Les 7 titres phares de ma BDthèque idéale
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Les 7 titres phares de ma BDthèque idéale
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
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L'Arabe du futur, c'est vraiment une super super super BD. Riad Sattouf est un excellent auteur, et en plus je crois qu'il est sensible au féminisme. Ça doit pas être un hasard que j'apprécie ses livres 
Sa série les Cahiers d'Esther est bien sympa aussi, malgré la légèreté apparente du sujet c'est assez fin.
Si on aime le genre BD-qui-parlent-du-Moyen-Orient, l'Odyssée d'Akim (en plusieurs tomes, les deux premiers sont sortis pour l'instant) est pas mal du tout, sur le parcours d'une famille syrienne, qui explique pourquoi elle doit s'enfuir, migrer, et progressivement aller jusqu'en Europe. Bref ça parle de la crise des réfugiés, c'est un témoignage réel et c'est vraiment bien fait.
Ou Kobane Calling. C'est particulier, mais drôle et intéressant, c'est vraiment assez indescriptible en fait. Un Italien qui part à l'arrache faire du journalisme à la frontière turque, entre les Kurdes et Daech, une espèce de Candide à la ramasse, c'est assez sympa.
Pour le Transperceneigne, j'ai vraiment pas accroché (pour des raisons politiques, l'analyse me paraît bancale), par contre Ailefroide (de Rochette aussi), c'est très beau. L'auteur met la pédale douce sur la politique, donc ça ne gêne pas trop la lecture, par contre je pense qu'il n'est pas féministe, en tout cas un truc me gêne dans ses livres là-dessus.
Si on aime les Culottées de Bagieu, je conseille vraiment Phoolan Devi, reines des bandits de Claire Fauvel : une BD qui raconte l'histoire de.. ben Phoolan Devi, une jeune femme indienne qui survit à des viols, qui se venge, qui devient députée en Inde... (elle est dans la BD de Bagieu je crois, mais son histoire est vue plus rapidement, à cause du format).
Une BD classique et bien faite. Et j'ai trouvé super que la BD ne survende pas Phoolan Devi, mais explique que si elle est devenue députée, c'est parce qu'un parti a trouvé bon de la tirer de tôle pour en faire sa mascotte, qui explique que si elle a pu se venger c'est aussi parce qu'elle est devenue la femme d'un chef de rebelle, bref...qui ne fait pas un tableau idyllique d'une réussite individuelle comme on en voit trop souvent au cinéma, qui prend en compte le contexte quoi.
Sa série les Cahiers d'Esther est bien sympa aussi, malgré la légèreté apparente du sujet c'est assez fin.
Si on aime le genre BD-qui-parlent-du-Moyen-Orient, l'Odyssée d'Akim (en plusieurs tomes, les deux premiers sont sortis pour l'instant) est pas mal du tout, sur le parcours d'une famille syrienne, qui explique pourquoi elle doit s'enfuir, migrer, et progressivement aller jusqu'en Europe. Bref ça parle de la crise des réfugiés, c'est un témoignage réel et c'est vraiment bien fait.
Ou Kobane Calling. C'est particulier, mais drôle et intéressant, c'est vraiment assez indescriptible en fait. Un Italien qui part à l'arrache faire du journalisme à la frontière turque, entre les Kurdes et Daech, une espèce de Candide à la ramasse, c'est assez sympa.
Pour le Transperceneigne, j'ai vraiment pas accroché (pour des raisons politiques, l'analyse me paraît bancale), par contre Ailefroide (de Rochette aussi), c'est très beau. L'auteur met la pédale douce sur la politique, donc ça ne gêne pas trop la lecture, par contre je pense qu'il n'est pas féministe, en tout cas un truc me gêne dans ses livres là-dessus.
Si on aime les Culottées de Bagieu, je conseille vraiment Phoolan Devi, reines des bandits de Claire Fauvel : une BD qui raconte l'histoire de.. ben Phoolan Devi, une jeune femme indienne qui survit à des viols, qui se venge, qui devient députée en Inde... (elle est dans la BD de Bagieu je crois, mais son histoire est vue plus rapidement, à cause du format).
Une BD classique et bien faite. Et j'ai trouvé super que la BD ne survende pas Phoolan Devi, mais explique que si elle est devenue députée, c'est parce qu'un parti a trouvé bon de la tirer de tôle pour en faire sa mascotte, qui explique que si elle a pu se venger c'est aussi parce qu'elle est devenue la femme d'un chef de rebelle, bref...qui ne fait pas un tableau idyllique d'une réussite individuelle comme on en voit trop souvent au cinéma, qui prend en compte le contexte quoi.
Mon gros coup de coeur roman graphique de 2019 a été Penss et les plis du monde. Jérémie Moreau a d'ailleurs remporté le fauve d'or d'angoulême avec sa précédent BD, la Saga de Grimr. Et autant j'avais vraiment pas accroché avec Grimr, autant Penss, je trouve que c'est un vrai petit bijou. Les dessins et l'agencement des cases sont très beaux et travaillés, et l'histoire est super intéressante !
Sinon je conseille L'âge d'or de Pedrosa. L'héroïne est une femme forte avec un caractère travaillé et OMG ces dessins, ces couleurs ! Vraiment, c'est de toute beauté.
Sinon je conseille L'âge d'or de Pedrosa. L'héroïne est une femme forte avec un caractère travaillé et OMG ces dessins, ces couleurs ! Vraiment, c'est de toute beauté.
Et pour avoir vu des planches originales lors de l'exposition qu'on lui a consacré à Grenoble, on perd beaucoup dans l'édition. J'ai rarement vu des bleus aussi beaux et aussi profonds que ceux de Rochette, qui est aussi aquarelliste. Si tu as bien aimé Ailefroide, je te conseille Le Loup, la dernière qu'il a écrite, et que je trouve bien fouillé, avec toujours des images de montagnes magnifiques, que ce soit sous la neige ou non.
@Witch'Daughter J'ai lu Le Loup, mais j'ai trouvé ça moins bien.
En fait c'est beaucoup du politique qui ressort dans l'histoire, ça me gêne pas mal : la façon dont il représente la louve m'a franchement gênée, dans le genre misogyne, parce que ça ne colle pas avec ce que j'ai lu des loups. Après je suis pas spécialiste, mais il parle de mâle alpha, alors que ça n'existe pas en réalité chez les loups (c'est plutôt le couple alpha que le loup alpha, même si les mascu ont repris le concept, les loups ont pas l'air de fonctionner sur ce mode).
Mais je comprends que la BD plaise, les dessins sont vraiment beaux.
En fait c'est beaucoup du politique qui ressort dans l'histoire, ça me gêne pas mal : la façon dont il représente la louve m'a franchement gênée, dans le genre misogyne, parce que ça ne colle pas avec ce que j'ai lu des loups. Après je suis pas spécialiste, mais il parle de mâle alpha, alors que ça n'existe pas en réalité chez les loups (c'est plutôt le couple alpha que le loup alpha, même si les mascu ont repris le concept, les loups ont pas l'air de fonctionner sur ce mode).
Mais je comprends que la BD plaise, les dessins sont vraiment beaux.
AHLALA j'aurais tellement de choses à conseiller dans ce domaine... ! (et mille fois plus à lire)
J'ai un gros faible pour la BD québécoise, et si je devais sauver du feu deux séries de ma bibliothèque d'environ 120 titres, sans hésiter (même si beaucoup d'autres me manqueraient quand même) j'emmènerais avec moi :
- la série des Paul de Michel Rabagliati
l'auteur raconte des épisodes de sa propre vie à travers le personnage de Paul - suivant les tomes, on le suit enfant, ado, étudiant, jeune adulte et même cinquantenaire dans son dernier livre. Les histoires sont traitées très simplement, même lorsqu'il parle de sujets difficiles (la maladie de son beau-père par exemple). Pour autant on ressent toute la complexité de ses émotions et de celle des autres personnages. C'est une série vraiment très humaine, qu'est-ce que je peux PLEURER lorsque je relis ces bouquins, ils sont exceptionnels.
Je citerais parmi mes préférés Paul a un travail d'été, Paul à Québec, Paul au parc, Paul à la pêche (eeet c'est déjà quasiment la moitié de la série). C'est très ancré dans les époques durant lesquelles l'auteur a grandit, et c'est écrit en québécois. 
C'est SI BIEN, même quand je pleure, ces livres m'apportent du réconfort à chaque relecture.
- la série des Magasin Général, écrite et dessinée par Loisel et Tripp.
l'histoire se passe dans un tout petit village perdu du Québec, dans les années 20. Ça parle de certains sujets d'une façon assez moderne pour l'époque dans laquelle l'histoire prend place, notamment d'acceptation de soi, de l'inconnu, d'émancipation et beaucoup d'amour et d'amitié.
Le dessin est si beau (Loisel et Tripp combinent leurs styles pour en faire un truc sublime). C'est très beau, très touchant, très humain aussi, les personnages sont écrits avec beaucoup de justesse et leurs émotions vraiment perceptibles. Bon je pleure mille fois quand je les relis évidemment.
Sinon en vrac, Le Combat ordinaire de Larcenet, La Lune est Blanche des frères Lepage (l'un est auteur de BD, l'autre photographe. Ils accompagne une mission de ravitaillement en Antarctique (les dessins sont incroyables, c'est vraiment très très beau, et il y a des photographies intégrées aussi. Bon au final c'est une histoire très humaine aussi), Trop n'est pas assez d'Ulli Lust (autobiographique), Le Photographe de Guibert et Lefèvre (Lefèvre est un photographe qui a accompagné une mission Médecins sans Frontière en Afghanistan dans les années 80, racontée dans cet album - il y a des planches de photographies intégrées aussi)...
J'en aurais plein d'autres à citer mais je n'ai pas ma bibliothèque sous les yeux !
J'ai un gros faible pour la BD québécoise, et si je devais sauver du feu deux séries de ma bibliothèque d'environ 120 titres, sans hésiter (même si beaucoup d'autres me manqueraient quand même) j'emmènerais avec moi :
- la série des Paul de Michel Rabagliati
l'auteur raconte des épisodes de sa propre vie à travers le personnage de Paul - suivant les tomes, on le suit enfant, ado, étudiant, jeune adulte et même cinquantenaire dans son dernier livre. Les histoires sont traitées très simplement, même lorsqu'il parle de sujets difficiles (la maladie de son beau-père par exemple). Pour autant on ressent toute la complexité de ses émotions et de celle des autres personnages. C'est une série vraiment très humaine, qu'est-ce que je peux PLEURER lorsque je relis ces bouquins, ils sont exceptionnels.
Je citerais parmi mes préférés Paul a un travail d'été, Paul à Québec, Paul au parc, Paul à la pêche (eeet c'est déjà quasiment la moitié de la série). C'est très ancré dans les époques durant lesquelles l'auteur a grandit, et c'est écrit en québécois. C'est SI BIEN, même quand je pleure, ces livres m'apportent du réconfort à chaque relecture.- la série des Magasin Général, écrite et dessinée par Loisel et Tripp.
l'histoire se passe dans un tout petit village perdu du Québec, dans les années 20. Ça parle de certains sujets d'une façon assez moderne pour l'époque dans laquelle l'histoire prend place, notamment d'acceptation de soi, de l'inconnu, d'émancipation et beaucoup d'amour et d'amitié.
Le dessin est si beau (Loisel et Tripp combinent leurs styles pour en faire un truc sublime). C'est très beau, très touchant, très humain aussi, les personnages sont écrits avec beaucoup de justesse et leurs émotions vraiment perceptibles. Bon je pleure mille fois quand je les relis évidemment.
Sinon en vrac, Le Combat ordinaire de Larcenet, La Lune est Blanche des frères Lepage (l'un est auteur de BD, l'autre photographe. Ils accompagne une mission de ravitaillement en Antarctique (les dessins sont incroyables, c'est vraiment très très beau, et il y a des photographies intégrées aussi. Bon au final c'est une histoire très humaine aussi
), Trop n'est pas assez d'Ulli Lust (autobiographique), Le Photographe de Guibert et Lefèvre (Lefèvre est un photographe qui a accompagné une mission Médecins sans Frontière en Afghanistan dans les années 80, racontée dans cet album - il y a des planches de photographies intégrées aussi)...J'en aurais plein d'autres à citer mais je n'ai pas ma bibliothèque sous les yeux !
@marlamarla Je confirme que les Ulli Lust c'est de bonnes BD (Trop n'est pas assez, mais aussi la suite, Alors que j'essayais d'être quelqu'un de bien), assez dures à lire quand même : l'autrice raconte sa vie et c'est pas très heureux, d'abord ses années punk puis sa relation avec un homme violent.
Et pour Magasin général, histoire "historico-inventée" sur un village au Québec, pas très joyeux mais finalement assez positif, je confirme aussi c'est une très bonne série.
Le Photographe, je plussoie, une très bonne BD-journalisme, dense, et ça se relit très bien. C'est assez factuel, sur l’Afghanistan, une sorte de reportage quoi.
Pour Lepage, moi j'aime beaucoup Un printemps à Tchernobyl : les dessins sont magnifiques, et c'est assez rare d'avoir une BD qui arrive à faire ressentir autant d'émotions "fortes" (l'angoisse, l'étonnement, l'apaisement), en tout cas pour moi c'est une des plus belles BD au niveau graphique.
J'ai oublié, en plus des BD féministes de Liv Stromqvist et toutes les BD de Marion Montaigne (Riche pourquoi pas toi ?, Dans la combi de Thomas Pesquet...), y a aussi deux petites BD de Lisa Mandel, HP, sur l'histoire de la médecine psychiatrique. C'est assez difficile à lire, mais c'est à mon avis deux BD qui valent la peine d'être lues
Et pour Magasin général, histoire "historico-inventée" sur un village au Québec, pas très joyeux mais finalement assez positif, je confirme aussi c'est une très bonne série.
Le Photographe, je plussoie, une très bonne BD-journalisme, dense, et ça se relit très bien. C'est assez factuel, sur l’Afghanistan, une sorte de reportage quoi.
Pour Lepage, moi j'aime beaucoup Un printemps à Tchernobyl : les dessins sont magnifiques, et c'est assez rare d'avoir une BD qui arrive à faire ressentir autant d'émotions "fortes" (l'angoisse, l'étonnement, l'apaisement), en tout cas pour moi c'est une des plus belles BD au niveau graphique.
J'ai oublié, en plus des BD féministes de Liv Stromqvist et toutes les BD de Marion Montaigne (Riche pourquoi pas toi ?, Dans la combi de Thomas Pesquet...), y a aussi deux petites BD de Lisa Mandel, HP, sur l'histoire de la médecine psychiatrique. C'est assez difficile à lire, mais c'est à mon avis deux BD qui valent la peine d'être lues
Mon coup de coeur absolu en BD en 2019 ça a été les 3 tomes de Tulipe, par Sophie Guerrive. Je le recommande chaudement à tout le monde, ou bien je l'offre, et ça plaît toujours énormément. Elle arrive à cumuler le fait que ce soit mignon, drôle, et aussi profondément cynique et réaliste. Ce qui parfois me fait un peu penser à du Calvin et Hobbes.
Deux BD (pas si récentes) que j'ai adorées et lues plusieurs fois cette année : Logicomix, un roman graphique sur la logique et les fondements mathématiques -> accessible, pédagogique, mais aussi social, psychologique, porteur de plein de réflexion, ça se lit et ça se relit pour approfondir, et on se surprend à être happés par un sujet qui pourrait nous rebuter (-c'est clairement un roman graphique, pas un cours déguisé en truc rigolo)
(ceci étant...n'étant pas tout à fait étrangère aux maths, si quelqu'un l'a lu ici avec uniquement des maths de lycée, je serais ravie d'avoir votre avis
) (ou même avec d'autres niveaux en fait)
Et aussi Polina (que Pénélope Bagieu avait d'ailleurs chroniqué pour madz). Roman graphique en noir et blanc dans l'univers de la danse, c'était fascinant, prenant et émouvant. Dans un tout autre style que Logicomix d'ailleurs
(ceci étant...n'étant pas tout à fait étrangère aux maths, si quelqu'un l'a lu ici avec uniquement des maths de lycée, je serais ravie d'avoir votre avis
) (ou même avec d'autres niveaux en fait)Et aussi Polina (que Pénélope Bagieu avait d'ailleurs chroniqué pour madz). Roman graphique en noir et blanc dans l'univers de la danse, c'était fascinant, prenant et émouvant. Dans un tout autre style que Logicomix d'ailleurs
@Dame de lotus Pour Polina, on tombe dans le débat "faut-il dissocier la BD du reste de l'oeuvre"...
C'est une super BD (d'ailleurs y a un film dessus, pas terrible mais bon), comme d'autres parmi les premières de Bastien Vivès.
Mais par contre j'ai beaucoup de mal avec l'évolution de l'auteur (Vivès donc) : Petit Paul c'est une BD qui a été jugée assez...disons que c'est un gamin qui a une sexualité avec des femmes adultes, si j'ai bien compris (Le Figaro : Taxé de pédopornographie, petit Paul retiré des rayons).
Son Chemisier m'a mis assez mal à l'aise dans le même genre, c'est une jeune femme transparente qui met un chemiser et qui devient super attirante, mais la dernière case... elle a un rapport avec son patron (elle garde une gamine) et la dernière case, c'est elle en train de coucher avec son patron et la gamine qui ouvre la porte et les surprend. Bref, trop bizarre pour moi.
Et je parle pas du livre Jeux Vidéos, du même auteur : le ton est franchement violent envers les femmes, de mon point de vue.
C'est une super BD (d'ailleurs y a un film dessus, pas terrible mais bon), comme d'autres parmi les premières de Bastien Vivès.
Mais par contre j'ai beaucoup de mal avec l'évolution de l'auteur (Vivès donc) : Petit Paul c'est une BD qui a été jugée assez...disons que c'est un gamin qui a une sexualité avec des femmes adultes, si j'ai bien compris (Le Figaro : Taxé de pédopornographie, petit Paul retiré des rayons).
Son Chemisier m'a mis assez mal à l'aise dans le même genre, c'est une jeune femme transparente qui met un chemiser et qui devient super attirante, mais la dernière case... elle a un rapport avec son patron (elle garde une gamine) et la dernière case, c'est elle en train de coucher avec son patron et la gamine qui ouvre la porte et les surprend. Bref, trop bizarre pour moi.
Et je parle pas du livre Jeux Vidéos, du même auteur : le ton est franchement violent envers les femmes, de mon point de vue.
Trop bien! Mes recommandations:
Moi je viendrais conseiller Brecht Evens, qui a des univers de fous colorés, festifs, les Noceurs et les Rigoles!
Manuele Fior, avec Cinq Mille Kilomètrs par Seconde et l'Entrevue, dans un autre genre, qui fait des belles bd aux histoires sensibles et touchantes et un dessin magnifique!
Enfin le duo Kerascoet, Beauté, Jolies Ténèbres, Satanie, Miss pas touche, pour leur dessin magnifique, expressif et leurs histoires décalées et tordues!
Moi je viendrais conseiller Brecht Evens, qui a des univers de fous colorés, festifs, les Noceurs et les Rigoles!
Manuele Fior, avec Cinq Mille Kilomètrs par Seconde et l'Entrevue, dans un autre genre, qui fait des belles bd aux histoires sensibles et touchantes et un dessin magnifique!
Enfin le duo Kerascoet, Beauté, Jolies Ténèbres, Satanie, Miss pas touche, pour leur dessin magnifique, expressif et leurs histoires décalées et tordues!
J'approuve tout ce qui a été dit et j'ajoute quelques autres titres coups de coeur :
- Le travail de Lou Lubie qui a publié une BD autobiographique et informative sur le trouble bipolaire dont elle souffre, Goupil ou face : elle personnalise (animalise ?) sa maladie sous la forme d'un petit renard pour en expliquer les effets et la manière dont ça l'impacte au quotidien. Elle parle également des années de galère auprès de différents médecins psychiatres et de psychologues avant d'obtenir un diagnostic fiable. Le ton est drôle et touchant sans desservir pour autant la gravité du sujet. Elle a également publié en collaboration avec Manon Desveaux La fille dans l'écran, une BD de fiction cette fois, sur la rencontre de deux jeunes femmes qui vivent à deux endroits opposés du globe (France et Canada) mais nouent contact via internet, construisent peu à peu une vraie relation et tombent amoureuses sans s'y attendre le moins du monde (je spoile pas en disant ça vu que la couverture les montre en train de s'embrasser
). C'est une jolie histoire sur l'affirmation de soi et le courage qu'il faut parfois pour décider vraiment de sa vie.
- Les albums de Julie Delporte, une dessinatrice qui s'est installée à Montréal : Journal et Moi aussi j'aurais aimé l'emporter. Le premier parle de sa reconstruction après une rupture amoureuse difficile, le second de son rapport en tant que femme à un monde régi par le sexisme. On change un peu de ton avec ses travaux, c'est plus contemplatif, un peu mélancolique, des billets d'humeur en somme. La palette graphique est sublime, tous les dessins sont sous forme de crayonnés et esthétiquement ça rend vraiment très bien. Parfois je les feuillette juste pour admirer l'agencement des couleurs
- Je renchéris sur Fabcaro dont les BD sont vraiment à mourir de rire, c'est caustique, ça dézingue le mode de vie bourgeois et ses petites conventions étriquées, la société de consommation, les plans épargne logement et le rôti du dimanche chez la belle-mère... et tant d'autres choses encore
Avec en prime une touche d'absurde qui correspond totalement à mon propre sens de l'humour, bref, je recommande totalement ! Les derniers que j'ai lus : Formica et Si l'amour c'était d'aimer ?
- Et une que je viens de refermer : Bruits de couloir de Lucie Albrecht. C'est l'histoire de Priscilla qui débarque en internat après avoir subi brimades et moqueries dans son lycée précédent. Question de survie, elle va tout faire pour que, cette fois-ci, la victime ce ne soit pas elle... Slut-shaming, cyberharcèlement, homophobie, culture du viol : le constat est assez sombre sur ces violences genrées qui subsistent encore insidieusement en milieu scolaire. Les adolescents ne sont pas tendres entre eux, ce n'est pas nouveau, mais ils ont désormais les outils pour faire vivre un enfer à celles qui se seront un peu trop écartées du rang.
- Le travail de Lou Lubie qui a publié une BD autobiographique et informative sur le trouble bipolaire dont elle souffre, Goupil ou face : elle personnalise (animalise ?) sa maladie sous la forme d'un petit renard pour en expliquer les effets et la manière dont ça l'impacte au quotidien. Elle parle également des années de galère auprès de différents médecins psychiatres et de psychologues avant d'obtenir un diagnostic fiable. Le ton est drôle et touchant sans desservir pour autant la gravité du sujet. Elle a également publié en collaboration avec Manon Desveaux La fille dans l'écran, une BD de fiction cette fois, sur la rencontre de deux jeunes femmes qui vivent à deux endroits opposés du globe (France et Canada) mais nouent contact via internet, construisent peu à peu une vraie relation et tombent amoureuses sans s'y attendre le moins du monde (je spoile pas en disant ça vu que la couverture les montre en train de s'embrasser
). C'est une jolie histoire sur l'affirmation de soi et le courage qu'il faut parfois pour décider vraiment de sa vie.- Les albums de Julie Delporte, une dessinatrice qui s'est installée à Montréal : Journal et Moi aussi j'aurais aimé l'emporter. Le premier parle de sa reconstruction après une rupture amoureuse difficile, le second de son rapport en tant que femme à un monde régi par le sexisme. On change un peu de ton avec ses travaux, c'est plus contemplatif, un peu mélancolique, des billets d'humeur en somme. La palette graphique est sublime, tous les dessins sont sous forme de crayonnés et esthétiquement ça rend vraiment très bien. Parfois je les feuillette juste pour admirer l'agencement des couleurs
- Je renchéris sur Fabcaro dont les BD sont vraiment à mourir de rire, c'est caustique, ça dézingue le mode de vie bourgeois et ses petites conventions étriquées, la société de consommation, les plans épargne logement et le rôti du dimanche chez la belle-mère... et tant d'autres choses encore
Avec en prime une touche d'absurde qui correspond totalement à mon propre sens de l'humour, bref, je recommande totalement ! Les derniers que j'ai lus : Formica et Si l'amour c'était d'aimer ?- Et une que je viens de refermer : Bruits de couloir de Lucie Albrecht. C'est l'histoire de Priscilla qui débarque en internat après avoir subi brimades et moqueries dans son lycée précédent. Question de survie, elle va tout faire pour que, cette fois-ci, la victime ce ne soit pas elle... Slut-shaming, cyberharcèlement, homophobie, culture du viol : le constat est assez sombre sur ces violences genrées qui subsistent encore insidieusement en milieu scolaire. Les adolescents ne sont pas tendres entre eux, ce n'est pas nouveau, mais ils ont désormais les outils pour faire vivre un enfer à celles qui se seront un peu trop écartées du rang.
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