Un certain Dr. Robert M.Bramsona écrit un bouquin sur ceux qui polluent nos vies par leurs comportements désagréables et destructeurs un peu de lecture ?!!:lecture: «Face à une personne difficile, certains optent pour l'accceptation passive, parce que l'affrontement leur répugne et qu'ils préfèrent faire comme si de rien n'était. Mais l'absence de réaction ne fait qu'encourager la personne difficile à recommencer et sa « victime », quant à elle, se sentira persécutée. Il est particulièrement important de « réagir efficacement » lorsqu'on a affaire à des gens difficiles qui ont appris, souvent dès l'enfance, qu'en se montrant désagréables, ils mettaient les autres en position de faiblesse. Il s'agit d’interagir en adéquation avec le comportement qui se manifeste à nous: Il y a les agressifs-hostiles qui se plaisent à malmener, rudoyer et intimider. Ils estiment que leurs « victimes » sont des êtres faibles qui méritent le traitement qu'ils leur réservent. 1- Le Batailleura besoin d'avoir raison et il ne reculera devant rien pour obtenir gain de cause. Arrogant, il ne se contentera pas d'attaquer votre idée ou votre projet, il s'en prendra à vous personnellement. La tactique ici, c'est la défense pour ne pas devenir quantité négligeable. Si le Batailleur vocifère ou pleure, laissez passer la crise et donnez-lui le temps de se calmer (il le fera). Ensuite, prenez la situation en main. Il se peut que vous deviez couper la parole au Batailleur pour pouvoir parler, car il n'a pas l'habitude de céder la parole aux autres. Attirez son attention en prononçant son nom d'une voix forte. Essayez de le faire asseoir, car la position assise est peu compatible avec l'agressivité. Ensuite, présentez votre point de vue avec assurance en utilisant des phrases comme « À mon avis ... », « Je ne suis pas d'accord avec vous... » De cette façon, vous ne dites pas au Batailleur ce qu'il doit faire, vous exprimez plutôt votre opinion. N'entrez pas dans son jeu, il en va de votre respect face aux autres aussi: rappelez au Batailleur qu'il peut participer à la discussion et présenter son point de vue. Une fois lancé dans une discussion, le Batailleur peut devenir très chicanier. Restez maître de vous — si vous restez calme, le reste du groupe le restera probablement aussi. Parmi les arguments du batailleur, essayez d'en trouver un valable, exprimez votre accord et passez aux autres. Si le Batailleur affirme des choses erronées, remettez-vous en au groupe et demandez-lui de les contester. 2- Le Sournoisfait des insinuations, des remarques sous cape et des taquineries pour ébranler les autres. La première chose à faire en face d'un Sournois, c'est de l'obliger à se démasquer. Posez des questions comme « Est-ce à moi que tu lances cette pique? » Ensuite, si votre Sournois répond en se moquant encore de vous, dites quelque chose comme « On dirait bien que tu te paies ma tête? » Il est important de lui laisser une échappatoire afin d'éviter l'affrontement. Voilà pourquoi vous devez lui parler sur le mode interrogatif et non affirmatif. N'acceptez pas d'emblée les critiques du Sournois. Demandez au reste du groupe si les critiques sont justifiées ou non. Si elles ne sont pas justifiées, vous conservez votre crédibilité auprès du Sournois et du groupe. Si elles sont justifiées, essayez de découvrir le vrai problème et de le régler. 3- Le Soupe-au-laitest une personne qui se sent menacée ou qui a vu ses plans ou ses idées contrariés. Ses crises sont remplies de colère et de rage qui semblent à peine contrôlables. Attendez que l'orage passe, il arrive fréquemment qu'il réalise soudainement où il se trouve et ce qu'il est en train de faire et qu'ensuite, il se taise rapidement. Mais si la crise ne semble pas vouloir s'apaiser, vous devez essayer d'y mettre un terme mais avec considération. 4- Les grincheux trouvent quelque chose à redire sur tout. Et à travers leurs jérémiades, ils donnent à entendre habituellement que quelqu'un, probablement vous, doit faire quelque chose pour eux. La première étape consiste à écouter ses griefs en complétant par des formules de "reconnaissance" en évitant des mots comme « jamais » et « toujours » ses deux mots favoris. Ne donnez pas raison au Grincheux, il y a une différence entre reconnaître et être d'accord. Questionnez le Grincheux pour déterminer la source réelle du problème. Si certaines questions restent sans réponse, suggérez au Grincheux de faire une petite enquête. Il est possible qu'un complément d'information contribue à l'apaiser ou, au contraire, à mettre au jour un problème réel que vous pourrez régler ensemble. 5- Les taciturnesréagissent par le mutisme total aux questions que vous avez posées, aux déclarations controversées que vous avez faites et, d'ailleurs, à toute situation qui n'est pas de leur goût. Lorsque vous avez affaire à un Taciturne, ce qui vous gêne le plus est de ne pas savoir ce que signifie le silence ou le refus de répondre. Par conséquent, la meilleure tactique est de l'amener à parler. Pour y arriver, posez des questions à développement — auxquelles une réponse par « oui » ou « non » ne suffit pas. Des questions comme « Qu'en penses-tu? » ou « Qu'en dis-tu? » sont de bonnes entrées en matière. Après les questions, invitez le Taciturne à répondre en lui adressant un regard amical, sans parler. Pour éviter de faire vous-même les frais de la conservation, soyez direct et lancez quelque chose comme « j'aurais aimé que tu dises quelque chose». 6- Les négatifs ont le don de décourager tout le monde. Lorsque vous faites face à un Négatif, n'essayez pas de lui dire qu'il a tort d'être pessimiste. Soulignez plutôt les succès obtenus par le passé dans des situations semblables. Si vous étudiez une nouvelle idée ou un nouveau projet, signalez immédiatement vous-même les inconvénients possibles. Ensuite, invitez le Négatif à participer à la discussion que vous dirigez. S'il semble impossible de lui faire partager votre point de vue, vous devrez peut-être agir seul et vous contentez de lui annoncer vos intentions. Ne laissez pas celui-ci dominer la discussion en critiquant tous vos plans et toutes vos idées. Demandez comment une erreur peut être évitée à l'avenir par exemple. 7- Le Bulldozer est une sorte de « Je-sais-tout » qui n'a rien à faire des idées et des connaissances des autres. Reconnaissez sa compétence et examinez avec lui ses choix et opinions sans les mettre en cause, afin qu’il ne se croit pas la cible d’une attaque personnelle. Veillez à ne pas débattre sur son mode et rappelez que le principe de base de l'organisation est la démocratie qui donne le droit à chaque membre d'émettre son opinion.»