J'étais sur le point d'éteindre mon Iphone quand notification de 20 minutes, " coups de feu dans un restaurant rue charonne". Ok, bon encore réglement de compte ou autre, je me dis " ok les gens, relax ça suffit". Je fais deux trois trucs, 10 minutes passent et là, un dernier coup d'oeil à 20 minutes. Non, c'est pas ce que je croyais. Ca prend de l'ampleur, c'est à plusieurs endroits, ça se propage à vitesse grand V. Mon bilinguisme me fait dire "Holy shit" tout la nuit. Mes amis americains sont à fond sur FB messenger, ils me demandent des nouvelles. Je réponds ce que je peux. Je suis en direct les nouvelles sur 20 minutes, c'est l'escalade de la violence, de l'horreur, de la peur. A nouveau ces mots qui terrifient : guerre, morts, terrorisme, armée. Apprendre cette prise d'otage dans le Bataclan. Je trépigne, seule dans mon studio du 18ème. J'entends les hélicos , je rafraichis la page des nouvelles toutes les 5 secs. Jusqu'au : plus de 100 morts au Bataclan. Je ne pleurs pas, je n'ai pas pleuré. Ils ont tiré à l'aveuglette dans le tas, comme dans un chamboule tout.
2h du matin, j'éteind enfin tout. Je me reveille 2 fois, définitivement à 7h. Des amis au stade de france confirment qu'il vont bien.
Enfin... tout est relative : sommes-nous bien, après celà ? Physiquement oui, mais on est tous meurtris. Choc, peur, crainte. Ma petite soeur m'envoit un message, elle à Poitiers, ça fait une heure qu'elle pleure. J'ai un sanglot. La voix d'Obama, un second sanglot.
Mon père avait prévu aujourd'hui de venir me voir ( De La Rochelle ), on se pose des questions, il est quand meme venu, merci bien.
Je sors, dans la rue une camionette passe, je sursaute, fait un saut de côté, j'ai l'imagination fertile. Respire. Je suis tout de noir vêtue, et je ne changerai pas de style avant un moment.
J'ai passé la journée dehors, marchant avec mon père de Montmartre à Montparnasse. Le metro est vide, le Luxembourg est fermé, les rues sont calmes. Mais l'espoir est là, on se promène, on parle, on établit des strategies.
Et les gars, où que vous soyez, on vous loupera pas.
Vous touchez l'Europe, le Moyen Orient, les USA. Attendez-vous à ce que l'on vous touche, pareil, en retour. Cette colère doit générer l'altruisme,, pour une meilleure coalition.
Ne flanchissons pas à la terreur. Les armes ne gagneront pas. Ces gens ne courrent après rien, du vent. Et le vent finit toujours pas tourner.
2h du matin, j'éteind enfin tout. Je me reveille 2 fois, définitivement à 7h. Des amis au stade de france confirment qu'il vont bien.
Enfin... tout est relative : sommes-nous bien, après celà ? Physiquement oui, mais on est tous meurtris. Choc, peur, crainte. Ma petite soeur m'envoit un message, elle à Poitiers, ça fait une heure qu'elle pleure. J'ai un sanglot. La voix d'Obama, un second sanglot.
Mon père avait prévu aujourd'hui de venir me voir ( De La Rochelle ), on se pose des questions, il est quand meme venu, merci bien.
Je sors, dans la rue une camionette passe, je sursaute, fait un saut de côté, j'ai l'imagination fertile. Respire. Je suis tout de noir vêtue, et je ne changerai pas de style avant un moment.
J'ai passé la journée dehors, marchant avec mon père de Montmartre à Montparnasse. Le metro est vide, le Luxembourg est fermé, les rues sont calmes. Mais l'espoir est là, on se promène, on parle, on établit des strategies.
Et les gars, où que vous soyez, on vous loupera pas.
Vous touchez l'Europe, le Moyen Orient, les USA. Attendez-vous à ce que l'on vous touche, pareil, en retour. Cette colère doit générer l'altruisme,, pour une meilleure coalition.
Ne flanchissons pas à la terreur. Les armes ne gagneront pas. Ces gens ne courrent après rien, du vent. Et le vent finit toujours pas tourner.