Il y a encore un détail à prendre en charge, c'est la difficulté à trouver du travail/formation potable en ayant "perdu" ses années jeunesses. Plus simplement, les mères célibataires sont parfois jeunes (ici on parle d'aide pour les crèches) mais elles sont aussi plus âgées. Ce sont des femmes mûres qui ne sont malheureusement plus incluses dans le marché du travail. Trop vieilles, plus assez présentables (la crise de la cinquantaine chez certains entraînent de vraies ruptures de ménages).
De plus, quand je vois certaines aides proposées, je me demande si c'est vraiment bénéfique. Ma maman fait partie de ces "mères courageuses" (ou "fortes malgré elles", pas vraiment le choix), elle n'a rien hormis le RSA et peine à nous faire vivre correctement mes sœurs et moi. Lorsqu'elle demande des informations afin de trouver des solutions pour s'en sortir seule, de façon autonome et sans un assistanat dégradant et laxiste; elle n'obtient que des réponses évasives ou des refus.
Il n'y a pas de solution miracle, c'est vrai. Mais la pauvreté ne veut pas dire que l'on est idiot, attardé, sans volonté de s'en sortir ni que l'on est incapable de faire des choix et de savoir ce qu'on veut. Une fois plongé dedans, c'est très dur d'en sortir; surtout quand le monde appuie sans cesse sur ta tête pour que t'y reste.
De plus, quand je vois certaines aides proposées, je me demande si c'est vraiment bénéfique. Ma maman fait partie de ces "mères courageuses" (ou "fortes malgré elles", pas vraiment le choix), elle n'a rien hormis le RSA et peine à nous faire vivre correctement mes sœurs et moi. Lorsqu'elle demande des informations afin de trouver des solutions pour s'en sortir seule, de façon autonome et sans un assistanat dégradant et laxiste; elle n'obtient que des réponses évasives ou des refus.
Il n'y a pas de solution miracle, c'est vrai. Mais la pauvreté ne veut pas dire que l'on est idiot, attardé, sans volonté de s'en sortir ni que l'on est incapable de faire des choix et de savoir ce qu'on veut. Une fois plongé dedans, c'est très dur d'en sortir; surtout quand le monde appuie sans cesse sur ta tête pour que t'y reste.