Justement, tu le dis toi-même "je pense qu'avoir des bonnes notes était une vraie récompense à mes efforts". Donc mets toi à la place de ceux qui ont des mauvaises notes, ils se sentent découragés, se croient mauvais, et donc ne fournissent plus d'effort, "à quoi bon ?" .delgnat;1905232 a dit :Mouais, en même temps en primaire on n'a pas vraiment de notes comme au collège, c'est des A, B, C... (en tout cas quand j'y étais), pas très précis quoi. Mais honnêtement, je pense que je n'aurais pas autant réussi jusqu'au lycée sans notes. Je pense qu'avoir de bonnes notes était une vraie récompense à mes efforts. Après je suis arrivée en CP en sachant déjà un peu lire, j'aimais apprendre et j'avais des facilités, donc je ne connais absolument pas le cas des élèves en dificulté (tous els gens "mauvais" que j'ai connu l'était clairement à cause d'un manque de travail et d'attention). Après j'étais première de ma classe jusqu'en 3ème, et j'ai gardé cet esprit de compétitivité jusqu'en seconde, terminale pour une ou deux matières (et même maintenant, en première année de fac, je regarde les notes des autres pour savoir si je suis "en haut du panier"). Je pense que pour les élèves comme moi les "notes" sont une bonne chose, parce que c'est humains d'aimer être récompensé pour ses efforts (et parce que sans ça j'aurais surement moins travaillé, être la meilleure c'était un peu la carotte, peut-être pas au début, mais une fois que je m'y suis habituée clairement). Mais je pense que les enseignants m'appréciaient aussi beaucoup pour mon comportement, et que ça joue probablement beaucoup sur l'encouragement aussi (parce que parfois quand on voit les profs rendre des bonnes notes aux perturbateurs ça leur fait clairement mal au coeur)
Je ne vois pas en quoi mettre une bonne note à un "perturbateur" ferait mal au coeur. Il faut savoir distinguer comportement en classe et résultats de l'élève… Du moins, c'est ce que je fais (future prof des écoles) et ça ne m'a jamais posé de problème…