Les perles des transports en communs

[Hyaline]

J'allais prendre mon train pour rentrer chez moi, j'étais déjà fatiguée des cours. J'étais avec une amie et on était dans le sous terrain de Mantes. Un gars passe, un coup de poing dans le bras pour moi, et la même chose pour mon amie une fois arrivée à quelques mètres de l'escalier du bon quai.

Bon, bah d'accord.
Attendez, j'ai oublié de vous remercier avec une grande tarte.

 

[Ezale]

Dans le métro ce matin. J'étais posée contre la porte du côté qui ne s'ouvre pas. Un type qui se jette presque sur moi puis me dit merci (pour m'être écartée je suppose).

 

[Loo-kat]

Un sans-abri passe dans le RER, j'avais de la monnaie, je donne. Le mec à côté de moi lui, lui passe quelques clémentines qu'il avait dans son sac de course. Je souris de ce geste, il me sourit (complicité de gens qui font pas grand chose mais la même, voyez) . Puis il me passe une clémentine et part. Il était 21h et j'avais super faim.
Donc au mec qui comptait pas ses fruits : merci

 

[Effervescence]

J'ai lu que les deux dernières pages, mais il se passe plus de choses dans les transports en commun européens que québécois. Je peux surtout comparer avec ceux de Québec donc pour Montréal je peux pas dire. Je sais pas si c'est parce que je suis aveugle, que je suis pas là aux bonnes heures ou parce qu'il ne se passe jamais rien. Rien de choquant en tout cas (et j'en suis très contente comment les gens peuvent faire ça ?). C'est arrivé quelques fois des personnes qui parlent toute seule, qui font pas attention, mais c'est de la petite bière. Je vois souvent des personnes laisser sa place aux autres (je le ferais aussi mais je suis souvent chargée comme une mule et ça arrive pas quand j'ai rien avec moi).
La situation la plus anormale que j'ai vu c'est une bande de jeunes (14/16 ans je pense) qui se sont mis à parler à un type qui parlait anglais (presque exotique ici je vous le dis), il avait demandé l'heure il me semble. Une des filles demandaient à traduire ce qu'il disait et ce qu'elle voulait dire car elle parlait pas anglais. Donc ils apprennent (enfin tous les passagers en arrière car ils étaient pas discrets) qu'il était du Brésil, qu'il avait 25 ans il me semble et pas 15 (il faisait jeune mais pas à ce point selon moi et le rouge lui allait très bien, il pensait sûrement pas avoir autant d'attention). Qu'ils trouvaient ça cool (Brésil !), pourquoi il était à Québec (des vacances), tout ça en continuant de pas être discret dans un anglais approximatif et des remarques : quesse qu'il a dit ? Traduis-moé ça ! J'étais pas la seule à essayer de ne pas rire. Les jeunes ont débarqué à leur arrêt, puis lui aussi un peu plus loin.

 

[Yraveline]

Je vais plutôt me concentrer sur les anecdotes sympas des transports en commun qui me reviennent. J'habite Paris alors les trucs pourris qui m'arrivent, c'est plutôt déprimant qu'autre chose.

Dans le bus, je tombe souvent sur la même conductrice. Un jour où je tombe pour la troisième fois sur elle (je rentre manger chez moi le midi), elle m'accroche le bras et elle me dit "mademoiselle je vous remarque à chaque fois, vous êtes toujours très bien habillée". Tellement de soleil dans cette journée
Depuis, quand je prends son bus (plus très souvent malheureusement), je reste à côté d'elle et on papote !

Dans le train, Paris-Lyon, je rentre d'un week end où je viens d'échanger mon premier baiser avec mon petit copain. Donc, sur mon petit nuage, mais dans un carré sncf (on ne peut pas tout avoir).
En face de moi, un mec et sa copine/pote/soeur (jeceypa). Le mec n'arrête pas d'écrire sur son carnet d'écrivain je suppose, tout en me fixant. Bon je suis sur mon petit nuage, je m'en occupe pas. Le mec part chercher à manger au wagon-restaurant, ni une ni deux, sa copine vérifie qu'il est bien parti, s'empare du carnet et commence à lire. Elle était morte de rire tout en me jetant des coups d'oeil qu'elle pensait discrets (hum). Je regrette encore de ne pas lui avoir demandé ce qu'il avait écrit : psychopathe, sirène ? Quel était mon destin ?

Une autre anecdote, dans le train, ligne 1, entre Noël et le jour de l'an (on est dans le thème !), je suis de bonne humeur. Un sdf vient s'installer à côté de moi. Il avait un sac avec une bouteille de vin rouge et une plaquette de chocolat côte d'or. J'ai trouvé ça mignon la plaquette de chocolat, ça faisait fête quoi. Il engage la conversation :
"bonjour mademoiselle, vous allez bien?"
"ça va merci"
"vous êtes très jolie mademoiselle, mais les filles jolies, ça veut tout, ça veut des palais et des domestiques"
"euh, pas forcément"
"sisi, et il leur faut de l'argent. Sinon, je suppose qu'une jolie fille comme vous doit avoir un copain ? Sinon je peux peut-être tenter ma chance ?"
"ah bah non hein, vous n'avez pas de palais, je peux rien faire pour vous"
Et c'était mon arrêt, il a rigolé et on s'est souhaité de bonnes fêtes et on est partis chacun de notre côté.

Je repasserai, d'autres anecdotes vont me revenir

 

[littlesoutherly]

Une fois à Montpellier avec ma meilleure amie, nous étions dans le tram et nous allions à une soirée quand deux sdfs qui étaient pieds nus (pourquoi je me souviens de ce détail moi) ont commencés à draguer ma meilleure pote en lui sortant LA phrase mythique : "Si la beauté rendait riche, tu serais millionaire!" puis un des sdfs à commencer à lui toucher les cheveux l'air fasciné, et quand on s'est levés pour sortir à notre arrêt on l'a entendu crier "elle a les cheveux propres! elle a les cheveux propres! " comme si c'était le truc le plus fou qui soit en tout cas ils nous ont bien fait rire

 

[-Poulpi-]

Je me souviens d'un anecdote trop choue, je devais avoir 18 ans grand max. J'étais dans le métro et là, une mère et ses deux enfants (juifs, ils étaient costumés je me souviens) rentre et ils étaient très dissipés.La mère avait l'air hyper sympa et a commencé à discuter avec moi. Il y avait surtout un enfant très dissipé qui parlait fort et un autre plus timide qui était trop chou. et là l'enfant timide me regarde, regarde sa mère et lui dit que je ressemble à "une actrice de un dos tres" (ça passait à la tv à cette époque) et sa mère lui dit "laquelle des actrices?" et là il lui répond du tac au tac : " la plus belle"

C'était trop chou, venant d'un enfant je trouve ça encore plus mignon. Parce que bon les quarantenaire/cinquantenaire en mal d'affection j'en ai ma claque aussi !

Bref ça faisait plaisir.
Plus jeune ça m'arrivait souvent qu'on me parle dans le métro, maintenant moins, enfin surtout l'été quand je suis en robe ça rate pas. Mais sinon je suis plongée dans ma musique ou dans un bouquin...

 

[neville4life]

Tout ça me rappelle une expérience fort épique qui m'est arrivée au lycée. J'étais en seconde, et j'avais jamais bu d'alcool ; un de mes potes a voulu remédier à ça, m'a emmenée au jardin des plantes près du lycée et a sorti de son sac une bouteille... d'absinthe. Oui oui, pour ma première expérience avec l'alcool, il a choisi de me faire boire de l'absinthe Toute innocente que j'étais, j'en ai bu pas mal et me suis donc retrouvée soûle pour la première fois. Au bout d'un moment, je me suis dit que ce serait génial d'aller en ville, et donc on a pris le métro. Je n'avais pas de ticket mais l'absinthe a parlé pour moi et yolo, je suis montée sans ticket (mon pote avait une carte d'abonnement). Et à la gare, bam, contrôleurs ! Sauf que j'étais tellement bourrée que je les ai même pas vus (alors que bon à Lille ils se mettent bien en cercle en haut des escaliers en formant une barrière infranchissable de la mort) et j'ai continué mon chemin en passant à travers les contrôleurs sans les calculer. Mon pote m'a rejointe, paniqué à l'idée que j'aurais pu avoir une amende à cause de lui, mais je me suis contentée de lui dire que j'avais besoin de faire pipi. Et voilà mon épopée épique dans le métro de Lille

 

[fibs9]

Bon hey je déterre ce topic que je viens de découvrir et qui est juste trop drôle. Je prends les transports depuis maintenant 11ans quasi quotidiennement, donc j'ai quelques perles.
La plus drôle m'est arrivée l'hiver dernier. Je suis infirmière et je commence à 6h45, l'hôpital fonctionnant par définition 24/24, 7/7 je bosse un week end sur 2. Le métro à 6h samedi et dimanche matin c'est la cour des miracles, mais quand on vient de se lever c'est pas toujours très drôle.

Bref c'était un samedi matin, premier jour des vacances scolaires, un groupe d'étudiant passablement éméchés montent à ma station, avec valises en mode " on a fait la fête toute la nuit, on est bourrés on part au ski rien à foutre on est jeuuuuuunes on dormira quand on sera morts"

Du classique du week-end, en somme.

Sauf qu'un des étudiants n'arrête pas de gueuler a un niveau insupportable et en continu, il reste debout fait de grands gestes bref le BOULET. Ses amis ont bien l'air de se rendre compte qu'il gave tout le monde mais ne lui disent rien ( POURQUOI???). D'autre voyageurs comme moi de braves travailleurs non imbibés d'alcool, essaient apparemment de relativiser et ne lui disent rien.

Je comptais bien terminer de me réveiller en douceur jusqu'à Montparnasse ( je redescends toute la 13 depuis Asnières) et avec leur valise je n'ai qu'une peur c'est que leur destination finale soit la même que moi! Ok, je met mes écouteurs et tout mais rien n'y fait c'est de pire en pire et il ne se calme pas du tout. N'y tenant plus je l'interpelle très calmement après 2 stations
-Excuse moi
-Oui
-Est-ce que tu pourrais fermer ta gueule??
-(interloqué et bouche bée)-heu heu ...oui.

Il a agrippé un strapontin et s'est assis, bien silencieux jusqu'à Montparnasse.

J'avais jamais osé l'ouvrir auparavant pourtant c'est pas l'envie qui manque souvent, mais bon comme ses amis n'avaient pas l'air méchant et qu'il importunait aussi les autres voyageurs je me suis dit qu'on me viendrait en aide s'il s'énervait!
Et qu'il était tellement bourré que j'aurai pu lui mettre une pêche facile! C'était cool!