Les pires conseils qu'on m'a donnés #1 : la séduction

[anadely]

"Regardes le dans les yeux, touches lui le bras quand tu lui parles, appelles le par son prénom."

Bon conseils sur le principe, vachement moins avec 9 bières dans le nez, quand ton maquillage a coulé, que tu es atteinte d'un strabisme divergent, que ta main dérape et que l'appelles Florent au lieu de Florian.

 

[Mahie]

"Tu devrais être moins difficile" c'est aussi un "conseil" qui revient beaucoup, qu'on sort à tort et à travers et qui est à mon humble avis parfaitement dégueulasse. Il donne une désagréable insinuation de "Prend ce qui vient même si ça te plaît pas, ferme la et contente toi en, tu mérites pas mieux."

Je suis tellement, mais tellement d'accord ! J'ai toujours envie de cracher à la tête de ceux qui me disent ça (même mes amis hein, sisi !) parce que oui, c'est complètement dégueulasse. Ok on n'est pas obligées de se prendre pour la fille la plus extraordinaire du monde, mais de là à carrément abandonner tout critère sous peine de ne jamais trouver personne... (à noter que c'est souvent de la bouche de gens en couple que j'entends cette phrase)

Bref, autant rester soi-même (ça marche pas très bien mais au moins on est en accord avec ses choix et on se transforme pas pour les autres)
Captain Obvious, un peu...

 

[FlorenceS]

Je crois que le pire conseil qu'on m'ai donné c'est de boire pour avoir moins mal la première fois ... Merci, je ne l'ai pas fait, mais je me dit que des fois, les copines donnent des conseils craignos ... (surtout à cet âge ! )

 

[oniris]

Et surtout, quel que soit le domaine, quelle que soit la situation, il faut de base toujours foutre un pain à celui qui te conseille de ne pas être toi-même.

Tellement!
Et +1 pour les gens qui veulent absolument que tu te cases et tant pis si c'est avec le premier blaireau venu.

C'est pas vraiment un conseil, mais le pire dont je me souvienne c'est au collège quand les gens se chargeaient de "t'arranger un coup". C'était toujours foireux.

 

[Ashes.]

Aaahh ça me rappelle justement un truc !
Quand j'étais plus jeune mon grand keef c'était les magazines pour ados. En vacances j'en avais acheté un que je ne connaissais pas, et je l'avais TROP détesté parce que du haut de mes 11-12 ans, je n'étais pas du tout d'accord avec ce ton directif style Faites ci / faites ça (en gros, rigolez comme une nunuche et tartinez-vous la face) et vous aurez un super petit copain.
Un conseil m'avait particulièrement interpellé (presque 10 ans plus tard je m'en souviens encore...), il y avait une soit-disante citation d'un mec qui disait qu'il trouvait hyper sexy la bretelle du soutien-gorge qui glissait sur l'épaule, du coup le magazine renchérissait: "Alors les filles, vous savez ce qu'il vous reste à faire: on règle nos bretelles un peu trop larges, et à nous le super style sirène pour attraper tous les garçons!" (en gros...)

J'étais en lisant ça..

 

[Capucette]

Merci pour cet article Ça me rappelle ma période lycée, j'étais en classe de seconde et je m'étais liée d'amitié avec une des filles les plus convoitées de l'établissement. A l'époque je désespérais de ne pas plaire aux garçons, j'étais timide et pas très à l'aise avec mon corps.

Cette fille m'a donc donné deux "précieux conseils": Fait toi défriser les cheveux et maigris des hanches, tu verra les garçons commenceront à te regarder.

J'étais à l'époque très mince, 48 petits kilos pour 1m60 mais avec des hanches marquées non pas par un excès de graisse mais tout simplement à cause de la forme de l'ossature de mon bassin. Mon amie m'avais très sympathiquement surnommée Orangina (la forme de la bouteille...), un surnom repris par les autres filles de ma classe et qui m'a suivie pendant deux ans. J'ai donc commencé un régime improvisé à base de fromage blanc 0% et de légumes bouillis. Je suis descendue à 41 kilos, j'étais maigre, j'étais affaiblie et mes hanches étaient toujours là, je ne voyais que ça. Mon "amie" continuais à m'encourager dans ma perte de poids me disant que c'était impossible d'être naturellement formée comme ça, heureusement je ne suis pas descendue plus bas (intervention de mes parents et de mon médecin de famille).

Pour mes cheveux comme ma mère refusais que je m'achète un lisseur ni que j'aie recours à un défrisage chez le coiffeur je passais une heure et demie chaque matin à tirer dessus à coup de brushings et à les asperger de divers produits lissants bas de gamme. J'avais donc à cette époque une espèce de coiffure indéfinissable, les cheveux ni raides ni frisés mais sérieusement secs et abimés.

Voilà comment à 16 ans je me suis retrouvée en mauvaise santé, avec des cheveux immondes et une confiance en moi plus bas que terre. Les garçons ne m'ont pas plus regardée, bien au contraire. Mon "amie" et ses intentions douteuses m'a évidemment bien vite laissée tomber.

Ça n'est qu'après avoir quitté le lycée, trouvé mon style et lâché prise sur mes complexes que j'ai commencé à plaire. Aujourd'hui à 24 ans et je suis heureuse dans mon couple avec un homme qui m'aime comme je suis. J'ai pris 25 kilos, je suis peut être en surpoids mais je me sent bien, à l'aise avec mon corps et mes hanches je les vois plutôt comme une particularité intéressante.

Plus jamais je n'écouterais le moindre conseil en séduction, je m'en méfie comme la peste

.

 

[salvia]

Je ne me souviens pas avoir suivit un conseil en particulier. Par contre, alors que j'étais encore au collège, j'avais constaté que toutes les filles portaient des strings: à la tv, dans les magazines, dans la rue, dans ma classe... Les rayons de lingerie proposant même des strings pour pré-ados, j'ai cru que c'était le passage obligé pour plaire aux garçons. Du coup j'ai réussit à m'en procurer un noir, que je portais sous un jean blanc et que je faisais légèrement dépasser pour être sure que tout le monde le verrait....
D'ailleurs ça n'a pas loupé, j'ai très vite entendu les garçons se foutre de ma gueule et un de mes amis m'a subtilement soufflé à l'oreille de ne plus jouer à la conne. Évidemment, comme l'idée de venait pas de moi mais de la société il m'était impossible d'assumer l'image que me donnait ce string apparent et je l'ai dès le soir même remisé au placard d'où je ne l'ai plus jamais sorti. Par la suite, j'ai tout de même réussit à séduire mais pour ce que j'étais et non pour mes sous-vêtements!

 

[Frodon_]

Vers mes 13-14 ans, 2 filles de ma classe m'ont conseillé de porter des strings. Enfin pas vraiment, elles m'ont plutôt fait la morale parce que je n'en portais pas, et que c'était pas comme ça que j'allais avoir un copain. J'étais Je devais être un peu enfant dans ma tête parce que ça m'avait jamais traversé l'esprit que les filles de mon âge en portaient Du coup je leur ai répondu que ça m'enchantait pas parce que ça n'avait pas l'air confortable, et elles sont parties en mode , comme si j'étais un cas désespéré. Ah quelle belle époque le collège

 

[vkeutpy]

'Tu devrais perdre du poids et arrêter de t'habiller comme ça. Prends exemple sur les autres filles !'
Conseil de ma chère maman. En gros, pour elle, pour plaire il faut ressembler à n'importe qui. Carrément craignos.

 

[Feeling-Good]

Merci, je me bidonne sur : "Les hormones dansaient si fort en moi que j’avais l’impression d’avoir une manifestation intersyndicale dans le slip. "
@SPP: Je peux signer où pour apprendre à écrire aussi bien ?

Sinon, sachant que j'ai du attendre la soirée du bac pour avoir mon premier vrai copain, je pense que j'ai du recevoir des conseils foireux à foison... à moins que je n'aie appliqué ces méthodes spontanément ? Mon "truc" consistait à fixer la cible de manière appuyée, puis à feindre l'indifférence et ainsi de suite sur des semaines. Ca ne marchait bien sûr jamais. Avec 10 ans de plus, je me rends compte que je devais être juste la nana trop chelou tendance flippante et en aucun cas une muse mystérieuse !

 

[denk]

Je n'ai pas eu la chance d'avoir d'aussi bons conseils à mon adolescence (ironie plz), d’ailleurs je n'ai pas eu la chance de connaitre les amourettes d'adolescence tout court car je m'en foutait, au collège on me "courait" pas mal après alors que j'étais un vrai garçon manqué ..; comme quoi ce n'est pas vraiment une question de féminité.

Après la chose que je déteste entendre et que mes amis disent souvent c'est "Ne t'inquiète pas un jour tu trouvera le bon", j'ai envie de leur arracher la tête!
Au lieu de dire ça, ils pourraient m'aider et me présenter des garçon ou me sortir ... mais non c'est plus facile de prononcer quelques mots pendant que je tien la chandelle.

Et le meilleur conseil de ma mère c'est 'maigris comme ça tu serai encore plus belle", WTF!

bref, le mieu c'est de faire comme on veux, les conseils ça ne sert pas toujours.

 

[Futae]

Je ne dirai pas que cet article sent le vécu pour moi. En effet, la période de l'adolescence n'a pas été si critique que cela pour moi finalement. J'étais loin d'être un bombasse, j'étais plutôt dans le clan des thons pas comestibles, mais justement. On était entre nous, donc aucune Clara Morgane en devenir pour imposer son style et nous transformer en blondes peroxydées anorexiques.

Ah et aussi...

Je n'ai jamais senti les hormones danser la rumba en moi. Donc, je me foutais bien d'être une pariat. Je m'en tamponne toujours allègrement le coquillard aujourd'hui. Et étrangement... à l'âge adulte, ça c'est gâté. C'est vers 20 ans que j'ai entendu pour la première fois les conseils moisis d'amies bien intentionnées. Mais évidemment, l'âge aidant (pas), ils étaient beaucoup plus gores que "prends soin de toi, lisse-toi les cheveux et apprend à parler le manchot troglodyte".

Et croyez-moi, c'est ça le PIRE ! Quand ces foutus conseils en plus d'être complètement périmés et de te transformer en péripatéticienne vitesse grand P, perdent toute leur innocence et leur naïveté...