Ha ha ha, c'est bien avec des conseils de ce genre que j'ai finis par complexer encore plus. Non seulement on te suggérait de changer presque entièrement pour ressembler à la masse de jeunes filles clonées, mais en plus on te faisait comprendre que concrètement, bah t'étais pas "belle". Ah bah ouais, le concept de la beauté n'était pas quelque chose de subjectif à cette époque merveilleuses (mais bon, il est vrai qu'à cette époque, je ne brillais pas par mon charme ravageur).
Pour ma part, j'étais franchement pas intéressée par les garçons. Étant plutôt garçon manqué, je traînais avec eux parce que c'était mes potes, pas de potentiels flirts. Puis est venu le jour où j'ai commencé à traîner avec des filles (enfin, c'était surtout parce que c'était des voisines et que j'étais la plus proche) qui elles ne pensaient qu'aux garçons et qui en profitaient pour faire des balades en vélo en prenant soin de ramener dans la bande les soit disant plus beaux garçons du collège (qui ne me faisaient franchement ni chaud ni froid). Et c'est à partir de ce moment que les doutes ont-commencé à s'installer: suis-je normale de ne pas trouver de garçons à mon gout?? Beaucoup de filles pensaient que j'étais lesbienne, et notamment mes copines (déjà à 11 ans...), mais l'étais-je?
Sachant que non, je me forçais à trouver un charme dans ces jeunes garçons que tout les filles trouvaient canon, et à répondre "Thomas" (le nom d'un de ces bô gosse) quand on me demandait la sempiternelle question "qui aimes-tu??"... D'ailleurs, pourquoi cette question franchement??
J'ai jamais vraiment été bombardée de conseils dans ma jeunesse (mise à part le "fais un régime, tes jambes ressemblent à des poteaux"... merci maman, et le "coupe toi les cheveux" alors que j'avais une chevelure magnifique et vraiment longue dont j'étais fière.... punaise...), j'ai surtout été victime d'enfants désireux de foutre la merde en fait. Impossible de parler de mes sentiments envers une hypothétique personne que je trouvais gentille sans que la personne à l'écoute à ce moment là n'aille tout raconter dans la minutes qui suivait à mon "futur amoureux".
Ah oui, j'ai aussi beaucoup entendu au lycée "Mas pourquoi tu sors pas avec Machin, vous vous entendez super bien". Ok, en général, elles pensaient à mes potes, à savoir donc les gars avec qui je traînais la plupart du temps, mais être ami avec un garçon ne voulait pas forcément dire que sur le plan amoureux ça allait être la même entente, puis si je suis amie avec eux et non leur petite amie, c'était pas pour rien non plus U__U
Et ce sont souvent tes amies qui se retrouvent en couples qui te donnent les pires conseils, car elles ne se basent essentiellement que sur leur propre expérience sans réfléchir une seule seconde qu'avec toi, ça ne sera pas forcément le même schéma. Parce qu'elles sont avec quelqu'un, forcément, si tu suis leur exemple, ça sera le cas pour toi aussi....
S'il y a bien une chose qui m'insupporte avec les couples d'amis, c'est que, malgré le fait qu'ils soient ensemble 24/24, ils ne font jamais en sorte que tu n'ais pas à tenir la chandelle. Au lieu de s'occuper de toi ou de discuter avec toi, ils se contentent un peut trop souvent d'échanger leur salive comme si tu n 'existais pas, à se murmurer des trucs à l'oreille, et te reprochent par la suite d'être trop coincée pour ne pas te trouver un mec et que c'était pour cette raison que tu pouvais me sentir frustrée quand t'étais avec eux... Rassurez-moi, j'suis pas seule à trouver ça idiot quand même ?
Pour ma part, j'étais franchement pas intéressée par les garçons. Étant plutôt garçon manqué, je traînais avec eux parce que c'était mes potes, pas de potentiels flirts. Puis est venu le jour où j'ai commencé à traîner avec des filles (enfin, c'était surtout parce que c'était des voisines et que j'étais la plus proche) qui elles ne pensaient qu'aux garçons et qui en profitaient pour faire des balades en vélo en prenant soin de ramener dans la bande les soit disant plus beaux garçons du collège (qui ne me faisaient franchement ni chaud ni froid). Et c'est à partir de ce moment que les doutes ont-commencé à s'installer: suis-je normale de ne pas trouver de garçons à mon gout?? Beaucoup de filles pensaient que j'étais lesbienne, et notamment mes copines (déjà à 11 ans...), mais l'étais-je?
Sachant que non, je me forçais à trouver un charme dans ces jeunes garçons que tout les filles trouvaient canon, et à répondre "Thomas" (le nom d'un de ces bô gosse) quand on me demandait la sempiternelle question "qui aimes-tu??"... D'ailleurs, pourquoi cette question franchement??
J'ai jamais vraiment été bombardée de conseils dans ma jeunesse (mise à part le "fais un régime, tes jambes ressemblent à des poteaux"... merci maman, et le "coupe toi les cheveux" alors que j'avais une chevelure magnifique et vraiment longue dont j'étais fière.... punaise...), j'ai surtout été victime d'enfants désireux de foutre la merde en fait. Impossible de parler de mes sentiments envers une hypothétique personne que je trouvais gentille sans que la personne à l'écoute à ce moment là n'aille tout raconter dans la minutes qui suivait à mon "futur amoureux".
Ah oui, j'ai aussi beaucoup entendu au lycée "Mas pourquoi tu sors pas avec Machin, vous vous entendez super bien". Ok, en général, elles pensaient à mes potes, à savoir donc les gars avec qui je traînais la plupart du temps, mais être ami avec un garçon ne voulait pas forcément dire que sur le plan amoureux ça allait être la même entente, puis si je suis amie avec eux et non leur petite amie, c'était pas pour rien non plus U__U
Et ce sont souvent tes amies qui se retrouvent en couples qui te donnent les pires conseils, car elles ne se basent essentiellement que sur leur propre expérience sans réfléchir une seule seconde qu'avec toi, ça ne sera pas forcément le même schéma. Parce qu'elles sont avec quelqu'un, forcément, si tu suis leur exemple, ça sera le cas pour toi aussi....
S'il y a bien une chose qui m'insupporte avec les couples d'amis, c'est que, malgré le fait qu'ils soient ensemble 24/24, ils ne font jamais en sorte que tu n'ais pas à tenir la chandelle. Au lieu de s'occuper de toi ou de discuter avec toi, ils se contentent un peut trop souvent d'échanger leur salive comme si tu n 'existais pas, à se murmurer des trucs à l'oreille, et te reprochent par la suite d'être trop coincée pour ne pas te trouver un mec et que c'était pour cette raison que tu pouvais me sentir frustrée quand t'étais avec eux... Rassurez-moi, j'suis pas seule à trouver ça idiot quand même ?