Je cite ton post, car moi aussi ce commentaire m'a agacée. Comme si, avoir la possibilité de porter des chaussures plus confortables, c'était "tout déconstruire". On demande juste à être relativement à l'aide à son poste et dans son uniforme, pas de se ramener en survet' baskets casquette au taf non plus...Ah, être pro ou paraître pro, telle est la question ! C'est fou à quel point les "codes" qu'on utilise à droite à gauche pour se situer en société nous éloignent de l'essentiel : être pro c'est bien faire son travail, pas la peine de chercher midi à quatorze heures.
Quant à cette opinion d'une madmoiZelle relayée dans l'article, elle m'a tout simplement laissée sur les fesses : « A vouloir tout déconstruire systématiquement pour affirmer son « identité », on finit par aller dans l’extrême. De plus, cela favorise une perte de repères et une course à l’individualisme exacerbé, qui peut tôt ou tard nuire à la vie en société. »
Non mais dites-moi : en quoi déconstruire les codes de la société (et donc le culte de l'apparence, hein) est nuisible ? Si on pouvait exercer n'importe quel travail, et même (olala) un boulot d'hôtesse tatouée, percée et, puisque c'est le sujet, en chaussures pas à talons, ça ne serait pas plutôt un pas en avant ? un signe que notre société est plus tolérante et moins superficielle ?
Pour ramener à la tenue vestimentaire en général, et spécifiquement les tatouages/piercings, ce sont des accessoires qui se sont démocratisés de nos jours, parmi les plus jeunes générations, et que du coup, viendra un temps où ça ne choquera plus - j'espère.
(Après tout, la majorité des hôtesses ont les oreilles percées, mais les "boucles d'oreilles, c'est pas pareeeeiiill!!" (cf belle-maman). Ben techniquement, si, en fait.)