@Chandernagor Je comprend ton agacement sur ma distinction sémantique, mais je la fais pour moi, comme un repère idéologique personnel 
Y'a des """"voyageur""" qui me pêtent les ovaire également, se cachant derrière un terme en bon penseur et moralisateur mais sans grand fond, j'ose espérer ne pas en faire partit. Je sonnait peut être moralisatrice mais ce n'est pas mon intention, j'expose seulement une reflexions et des opinions persos
Après, sur le fond, bien sûr que peut juste prendre des vacance pour aller glander à la mer/montagne/ campagne, je ne pense pas non plus que tout cela soi si manichéen (j'ai tendance à m'exprimer assez directement donc je comprend que ça puisse etre reçu de la sorte).
Mais c'est une notion de proportion je pense, la réflexion rejoint celle sur la croissance et du libéralisme.
L'exemple qui me vient en tête, c'est l'Ardèche.
C'est génial, c'est beau, on peut y aller pour ce ressourcer, une vrai économie autour du tourisme c'est créée notament avec les "sport nature".
Et c'est top, on peut y aller se relaxer, faire du sport (ou non), etc.. c'est top jusqu’a ce que l'économie touristique perde les pédale, et prennent une motivation purement lucrative, ou le but c'est de faire de la thune, peu importe qu'il faille abimer la nature pour y mettre des camping/hotel, et que l'Ardèche se transforme en autoroute à canoë.
Le tourisme n'est pas le diable en soi, c'est les excès qui sont mauvais.
Et à ce stade là, ( l'Ardèche n'y est pas encore que je sache), on veut juste aller glander au soleil (ce qui est louable), et on se retrouve dans un milieu qui à bouffé la nature au nom de notre satisfaction personnelle, et une économie qui devient toxique.
Y'a des """"voyageur""" qui me pêtent les ovaire également, se cachant derrière un terme en bon penseur et moralisateur mais sans grand fond, j'ose espérer ne pas en faire partit. Je sonnait peut être moralisatrice mais ce n'est pas mon intention, j'expose seulement une reflexions et des opinions persosAprès, sur le fond, bien sûr que peut juste prendre des vacance pour aller glander à la mer/montagne/ campagne, je ne pense pas non plus que tout cela soi si manichéen (j'ai tendance à m'exprimer assez directement donc je comprend que ça puisse etre reçu de la sorte).
Mais c'est une notion de proportion je pense, la réflexion rejoint celle sur la croissance et du libéralisme.
L'exemple qui me vient en tête, c'est l'Ardèche.
C'est génial, c'est beau, on peut y aller pour ce ressourcer, une vrai économie autour du tourisme c'est créée notament avec les "sport nature".
Et c'est top, on peut y aller se relaxer, faire du sport (ou non), etc.. c'est top jusqu’a ce que l'économie touristique perde les pédale, et prennent une motivation purement lucrative, ou le but c'est de faire de la thune, peu importe qu'il faille abimer la nature pour y mettre des camping/hotel, et que l'Ardèche se transforme en autoroute à canoë.
Le tourisme n'est pas le diable en soi, c'est les excès qui sont mauvais.
Et à ce stade là, ( l'Ardèche n'y est pas encore que je sache), on veut juste aller glander au soleil (ce qui est louable), et on se retrouve dans un milieu qui à bouffé la nature au nom de notre satisfaction personnelle, et une économie qui devient toxique.
Dernière édition :
Ici je lis qu'il s'agit d'une activité élitiste et certes, par définition, il faut avoir du temps et de l'argent pour faire du tourisme. Cette activité n'est accessible qu'aux sociétés ayant accès aux loisirs et est donc le fait de pays développés. Cependant, je trouve tout aussi élitiste de se voir comme un/e """voyageur-se""" aux pratiques éthiques et éclairées, par opposition à la masse des touristes qui se déplace en groupe ou dans des clubs, et profite de ses vacances pour glander, faire la fête ou claquer de l'argent. C'est le fond du propos de Mona Chollet relayé ici par 
Je crois qu'il faudrait qu'elle approfondisse un peu la question en lisant la recherche récente sur le tourisme, parce que oui, le tourisme est un sujet de recherche abordé par la géographie, la sociologie, la gestion, l'anthropologie et l'histoire, et se plonger dans tout ça permet de tordre le cou à pas mal d'idées reçues (conseil s'adressant aussi aux mecs de la vidéo Médiapart qui se sont contentés de la page Wikipédia). Le premier préjugé à éliminer ça serait déjà de comprendre que le tourisme n'est pas qu'une activité consommatrice de cultures et de ressources naturelles, mais qu'elle peut aussi les revaloriser et les sauver (cf le livre La voie des Cadiens de Sara Le Menestrel). Il faut sortir de la vision des choses selon laquelle les sociétés visitées par les touristes sont passives et ne font que subir les impacts positifs et négatifs du tourisme parce que ça ne rend pas justice à leur statut d'actrices composant avec la présence des touristes et en tirant des bénéfices au-delà des revenus financiers (ex : revaloriser leur identité et gagner du crédit face à certaines instances étatiques). Autre idée reçue sur laquelle Mona Chollet devrait revenir : les touristes ne sont pas juste des moutons grégaires qui ne pensent qu'à bêtement se vider la tête en vacances, eux aussi doivent être perçus comme des acteurs. Des acteurs de leur projet de voyage qui opèrent des arbitrages en fonction de leurs aspirations, de leurs besoins, de leurs moyens et de leurs compétences en matière de mobilité. Tout le monde ne peut pas se permettre de se payer des vacances roots à l'autre bout du monde en mode nuit chez l'habitant, et ça n'est pas qu'une question d'argent. Il y a des gens qui ne peuvent pas aller à l'étranger sans la médiation d'un groupe organisé ou d'un club de vacances, parce qu'ils ne parlent pas de langue étrangère, n'ont pas l'habitude de voyager en dehors de France (voire en dehors de leur région), ont peur de se retrouver livrés à eux-mêmes dans un contexte inconnu et ont donc besoin d'un guide ou d'un espace clos faisant office de sas. Les produits "clé en main" dénoncés par Mona Chollet mettent le monde à la portée de tous, y compris ceux qui ne savent pas voyager de façon autonome parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'en faire l'apprentissage. Parce que oui, le tourisme est un apprentissage et est lui-même vecteur d'apprentissages (cf les travaux de Gilles Brougère sur les apprentissages en situation touristiques). Faire du tourisme ça s'apprend et ça apprend des choses qu'on peut mettre à profit dans d'autres sphères de la vie, donc les stéréotypes sur les touristes qui bronzent idiot à la plage en prennent un coup aussi. Et quand bien même on ne partirait en vacances que pour combler une soif "d’hédonisme, de volupté, d’indolence", de quel droit elle jugerait ça, Mona Chollet en fait? Elle c'est la "bonne touriste" (curieuse, réfléchie, éclairée) et les autres c'est les mauvais touristes (incultes, grégaires, égoïstes) qui pollueraient moins les beaux paysages et les jolies cultures préservées de la modernité s'ils restaient un peu plus chez eux (et du coup les bons touristes pourraient continuer à en profiter tranquilles). OK, je caricature à fond son propos, mais en vrai, il s'inscrit totalement dans le mépris de classe visant à exclure les masses du tourisme et à le réserver à un entre-soi éduqué et éclairé. C'est très décevant venant de cette auteure et d'autant plus ironique qu'au départ l'intention était bonne 
Ca me rappelle aussi cette amie qui en rentrant de vacances au Vietnam disait "Il faut y aller avant que ça ne soit pourri par le tourisme." J'ai eu envie de lui répondre "ben oui, mais et toi tu crois que t'es quoi en fait?". Quand on a envie de "préserver" un lieu, c'est facile de juger que ce sont les autres qui sont de trop. Je ne vois pas ce qui te permet d'estimer que l'économie devient toxique et le développement touristique excessif, si ce n'est le fait que la région ne correspondrait plus à ce que toi, personnellement tu souhaites y trouver.
