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Lettre à mon père pour qui le patriarcat n’existe plus
- Initiateur de la discussion Oceane
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Et si après avoir lu cette lettre, le daron reste quand même sur ses positions du "le sexisme n'existe plus et les féministes exagèrent", qu'est ce qu'il faut faire ?
Je ne vois vraiment pas en quoi on leur a "écrasé les couilles" aux mecs, si respecter les autres être humains c'est perçu comme l'équivalent d'une castration morale, c'est qu' il y a un sacré problème dans la perception du genre féminin et le respect de base qui devrait lui être dû
C'est tout à fait ça !
La Madmoizelle autrice de la lettre pourrait aussi retourner la question à son père : en quoi estime-t-il que c'est suffisant et que les couilles des hommes ont été écrasées ?
Ce serait intéressant d'avoir son explication (s'il en a une) pour mieux comprendre et mieux répondre à cet "argument". Ou pour, peut-être, qu'il se rende compte de lui même qu'il sort ça, sans avoir réfléchi, juste pour dire une phrase toute faite !
Peut être que ce qui bloque, c'est le fait que l'autrice du témoignage est l'enfant, et que le père ne peut pas entendre l'avis de sa gamine et le prendre réellement au sérieux.
Peut être ça passe mieux si c'est une étrangère à la famille, universitaire, et vieille, qui parle (le cliché de la maman quoi) ? Par exemple Christine Delphy ? Le genre précède le sexe (un résumé de la condition féminine bien présenté).
Sinon, plus largement :
Peut être lui parler des conférences/podcasts féministes sur internet (bon, les "Couilles sur la tables" c'est pas forcément indiqué vu ce que j'ai compris
), des articles de blog comme Crêpe Georgette, les livres de Mona Chollet, Daria Marx, Isabelle Alonso (pas du tout d'accord avec elle sur la question du foulard, mais à part ça elle est super), les féministes critiques de cinéma comme le genre et l'écran (au fur et à mesure que j'en découvrais et que j'en découvre), les féministes comme celles du blog collectif Les mots sont importants (qui traite aussi de racisme et de sujets plus généraux, là j'ai mis avec le résultat de la recherche avec le mot-clé "féminisme")
Ou si vraiment ça bloque : y a un homme qui parle de féminisme, c'est Dupuis-Déri (tiens d'ailleurs son livre est super sur la crise de la masculinité, et c'est bientôt Noël).
Si le message d'une femme ne passe pas, peut être que le père écoutera le message d'un autre homme ?
Il en a parlé à travers la question de la Crise de la masculinité
(sur thinkerview : je ne supporte pas le gars qui gère l'entretien
, il est clairement anti-féministe, toutes ses interventions sont à pleurer de bêtise, mais je sais pas comment, il a des invités parfois super intéressants (Monique Pinçon-Charlot par exemple, ou Mathieu Rigouste), et comme il les laisse parler souvent sans trop les couper, du coup je le mets quand même en lien, pas pour la chaîne mais malgré la chaîne)
ou plus courte, cette vidéo (L’antiféminisme de l’extrême gauche à l’extrême droite) :
Je précise, vu que c'est un témoignage, je vais donner un avis qui peut être difficile à lire pour la personne concernée, du coup ne pas lire le paragraphe qui suit si c'est trop sensible :
Pour moi ce genre de comportement relève de l'aveuglement.
Les hommes qui refusent de regarder la réalité du patriarcat en face, c'est peut être qu'ils refusent de regarder en face leur propre conduite, y compris quand ils étaient jeunes. Pas évident de reconnaître qu'on a potentiellement fait du mal à d'autres.
FIN du passage "sensible"
Edit : sinon un truc qui peut marcher, si le père n'est pas raciste :
1° : déjà expliquer que le sexisme, c'est faire une différence de traitement en fonction de la "nature" de la personne, d'une caractéristique physique (sexe, couleur de peau...) (on est d'accord, je parle grossièrement là, c'est clair que c'est plus compliqué que ça, mais on peut pas tout de suite entrer dans les détails de genre/sexe, la race comme construction sociale et non comme réalité biologique etc..))
Je précise que pour cette étape, pas besoin d'être avec un féministe : juste, faire reconnaître à la personne que le mécanisme sexiste c'est ça, mais sans l'"analyser", sans le remettre en question.
2° : Si ça ça passe, 2e étape : faire des analogies avec le racisme (ça fonctionne assez bien sur mes amis hommes) : par exemple demander "est-ce que tu trouverais acceptable de dire que les personnes racisées sont plus "instinctives" et moins "cérébrales" que les personnes non racisées ?" Ou "est-ce que tu trouverais normal de payer moins les personnes racisées de 20-30% par rapport aux personnes non racisées ?" (en bref, reprendre au fur et à mesure les clichés misogynes et les montrer avec l'angle du racisme, pour que ça saute aux yeux)
Normalement, si le père est pas raciste, ça pourrait lui permettre de voir le sexisme, la violence du truc.
Peut être ça passe mieux si c'est une étrangère à la famille, universitaire, et vieille, qui parle (le cliché de la maman quoi) ? Par exemple Christine Delphy ? Le genre précède le sexe (un résumé de la condition féminine bien présenté).
Sinon, plus largement :
Peut être lui parler des conférences/podcasts féministes sur internet (bon, les "Couilles sur la tables" c'est pas forcément indiqué vu ce que j'ai compris
), des articles de blog comme Crêpe Georgette, les livres de Mona Chollet, Daria Marx, Isabelle Alonso (pas du tout d'accord avec elle sur la question du foulard, mais à part ça elle est super), les féministes critiques de cinéma comme le genre et l'écran (au fur et à mesure que j'en découvrais et que j'en découvre), les féministes comme celles du blog collectif Les mots sont importants (qui traite aussi de racisme et de sujets plus généraux, là j'ai mis avec le résultat de la recherche avec le mot-clé "féminisme")Ou si vraiment ça bloque : y a un homme qui parle de féminisme, c'est Dupuis-Déri (tiens d'ailleurs son livre est super sur la crise de la masculinité, et c'est bientôt Noël).
Si le message d'une femme ne passe pas, peut être que le père écoutera le message d'un autre homme ?
Il en a parlé à travers la question de la Crise de la masculinité
(sur thinkerview : je ne supporte pas le gars qui gère l'entretien
, il est clairement anti-féministe, toutes ses interventions sont à pleurer de bêtise, mais je sais pas comment, il a des invités parfois super intéressants (Monique Pinçon-Charlot par exemple, ou Mathieu Rigouste), et comme il les laisse parler souvent sans trop les couper, du coup je le mets quand même en lien, pas pour la chaîne mais malgré la chaîne)ou plus courte, cette vidéo (L’antiféminisme de l’extrême gauche à l’extrême droite) :
Je précise, vu que c'est un témoignage, je vais donner un avis qui peut être difficile à lire pour la personne concernée, du coup ne pas lire le paragraphe qui suit si c'est trop sensible :
Pour moi ce genre de comportement relève de l'aveuglement.
Les hommes qui refusent de regarder la réalité du patriarcat en face, c'est peut être qu'ils refusent de regarder en face leur propre conduite, y compris quand ils étaient jeunes. Pas évident de reconnaître qu'on a potentiellement fait du mal à d'autres.
FIN du passage "sensible"
Edit : sinon un truc qui peut marcher, si le père n'est pas raciste :
1° : déjà expliquer que le sexisme, c'est faire une différence de traitement en fonction de la "nature" de la personne, d'une caractéristique physique (sexe, couleur de peau...) (on est d'accord, je parle grossièrement là, c'est clair que c'est plus compliqué que ça, mais on peut pas tout de suite entrer dans les détails de genre/sexe, la race comme construction sociale et non comme réalité biologique etc..))
Je précise que pour cette étape, pas besoin d'être avec un féministe : juste, faire reconnaître à la personne que le mécanisme sexiste c'est ça, mais sans l'"analyser", sans le remettre en question.
2° : Si ça ça passe, 2e étape : faire des analogies avec le racisme (ça fonctionne assez bien sur mes amis hommes) : par exemple demander "est-ce que tu trouverais acceptable de dire que les personnes racisées sont plus "instinctives" et moins "cérébrales" que les personnes non racisées ?" Ou "est-ce que tu trouverais normal de payer moins les personnes racisées de 20-30% par rapport aux personnes non racisées ?" (en bref, reprendre au fur et à mesure les clichés misogynes et les montrer avec l'angle du racisme, pour que ça saute aux yeux)
Normalement, si le père est pas raciste, ça pourrait lui permettre de voir le sexisme, la violence du truc.
Dernière édition :
@Cococinulle j'aurais plutôt dit Zemmour 
Pourquoi Élisabeth Levy ? Elle est pas censée être féministe ?
Pourquoi Élisabeth Levy ? Elle est pas censée être féministe ?
@Cococinulle j'aurais plutôt dit Zemmour
Pourquoi Élisabeth Levy ? Elle est pas censée être féministe ?
Une féministe qui a signé la tribune pour défendre la "liberté d'importuner" des hommes
@Bleu pastel Est-ce que c'est être féministe que de diriger Causeur, dont la ligne éditoriale est connue ? De défendre l'homme blanc ?
Elle défend Polanski par exemple (en plus de défendre les fraudeurs du fisc)
je la cite (vers 3'48 de la vidéo) attention ça fait mal au féminisme:
"les militantes qui collent aux basques de Polanski, elles prétendent incarner le bien, et j'ajouterais tout de même qu'elles ne connaissent ni la pitié ni le pardon, sans même parler des règles de la justice et de la prescription.
"Quelqu'un (polanski) a fauté, sa vie entière doit être détruite, même si la victime elle-même ne le réclame pas Et le violeur est aujourd'hui avec le fraudeur fiscal à peu près le pire salaud qu'on puisse imaginer il doit être banni à vie".
(= traduction personnelle : ce sont des dindes stupides et prétentieuses qui s'acharnent sur ce pauvre pécheur qui après tout est humain, n'est-ce pas ?)
Bref, Elisabeth Lévy est une femme qui tient un discours protégeant les hommes blancs. Je sais pas si, à partir de là, on peut la qualifier de féministe.
Elle défend Polanski par exemple (en plus de défendre les fraudeurs du fisc)
je la cite (vers 3'48 de la vidéo) attention ça fait mal au féminisme
:"les militantes qui collent aux basques de Polanski, elles prétendent incarner le bien, et j'ajouterais tout de même qu'elles ne connaissent ni la pitié ni le pardon, sans même parler des règles de la justice et de la prescription.
"Quelqu'un (polanski) a fauté, sa vie entière doit être détruite, même si la victime elle-même ne le réclame pas Et le violeur est aujourd'hui avec le fraudeur fiscal à peu près le pire salaud qu'on puisse imaginer il doit être banni à vie".
(= traduction personnelle : ce sont des dindes stupides et prétentieuses qui s'acharnent sur ce pauvre pécheur qui après tout est humain, n'est-ce pas ?)
Bref, Elisabeth Lévy est une femme qui tient un discours protégeant les hommes blancs. Je sais pas si, à partir de là, on peut la qualifier de féministe.
@Cococinulle @grenouilleau Ah 
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Merde c'était elle ? Ok je vois le genre
J'aurais du mieux me renseigner
Et j'adore : "j'ajouterais tout de même qu'elles ne connaissent ni la pitié ni le pardon, sans même parler des règles de la justice et de la prescription." Oui contrairement à ce cher Popol qui a été TELLEMENT compatissant et respectueux envers cette fille (DE 13 ANS) et envers la justice. Tellement respectueux qu'il s'est barré pour pas avoir de procès
. Merde c'était elle ? Ok je vois le genre
J'aurais du mieux me renseignerEt j'adore : "j'ajouterais tout de même qu'elles ne connaissent ni la pitié ni le pardon, sans même parler des règles de la justice et de la prescription." Oui contrairement à ce cher Popol qui a été TELLEMENT compatissant et respectueux envers cette fille (DE 13 ANS) et envers la justice. Tellement respectueux qu'il s'est barré pour pas avoir de procès