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Lettre d'amour à la France que j'aime
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
Merci beaucoup Mymy pour ce super article ça fait chaud au coeur !!!
La France est un des plus beau pays et on devrait le célébré plutôt que dire que c'est nul est tout, genre "oh mais il pleut on a vraiment un temps de merde" ou "nan mais de toute façon il y a trop de chômage en France et puis le Secu c'est de la merde"
Je suis en Term ES et j'ai de la chance d'apprendre en SES l'intéret premier de la sécurité sociale ou des impôts et Je serais contente plus tard de pouvoir permettre a des pauvres d'accéder a des soins médicaux ou a un logement
La France est un des plus beau pays et on devrait le célébré plutôt que dire que c'est nul est tout, genre "oh mais il pleut on a vraiment un temps de merde" ou "nan mais de toute façon il y a trop de chômage en France et puis le Secu c'est de la merde"
Je suis en Term ES et j'ai de la chance d'apprendre en SES l'intéret premier de la sécurité sociale ou des impôts et Je serais contente plus tard de pouvoir permettre a des pauvres d'accéder a des soins médicaux ou a un logement
Je trouve cet article très bien. Il est en effet triste que seuls les extrêmistes soient là à prétendre "aimer leur pays" pour justifier toutes leurs idées nauséabondes.
Moi j'aime de la France sa ville de Paris, c'est pas très original mais j'y aime sa population cosmopolite, toutes les langues qui y sont parlées, ses quartiers différents et l'image qu'elle donne de moi quand je dis que j'y vis (tout le monde croit que je suis forcément belle, classe, et que je passe ma vie à faire la romantique dans les cafés : c'est faux, mais pourquoi pas hein !). J'aime le fait que ce soit une ville de la culture, comme beaucoup d'autres grandes villes d'ailleurs.
J'aime ses villes, leur architecture, ses transports pas trop excessivement chers quand je veux aller les visiter. J'aime ses espaces verts, ses parcs et ses forêts.
J'aime son accès aux études gratuites, même si en fait elles le sont pas vraiment et que les bâtiments sont tout pourris, parce que quand on a touché du pied les universités à l'étranger on se rend compte de la difficulté des autres à y aller. Puis les bâtiments pourris on a qu'à dire que c'est un atout charme hein !
J'aime ses constants progrès, même s'ils se noient souvent dans un océan de médiocrité (mais faut bien partir de quelque part). Quand un homme se corrige après m'avoir appelé "Mademoiselle" pour me dire "Pardon, Madame", quand ce n'est plus à moi dans la conversation de préciser qu'un viol ce n'est pas "la victime qui l'a un peu cherché", quand je vois qu'il y a quelques années encore être végétarien ou écolo était une excentricité et qu'aujourd'hui on fait de la pub à la télé pour des gammes de produits végétaux (c'est bête mais j'aime bien). J'aime ses relations étroites avec les mouvements LGBT, et que le français m'ait accordé un mot pour parler de mon asexualité, même si à la base ça vient d'un mot anglais (mais chut) parce que j'ai vite réalisé que c'était pas le cas dans toutes les langues.
J'aime la liberté de ses artistes qui ont continué à s'exprimer, malgré tout ce qui a pu se passer, et qui le font souvent sur les murs, sur internet. J'aime ses milliards d'événements culturels partout en France et sur tous les sujets, qu'il y ait du budget ou pas pour les organiser.
J'aime sa langue, et surtout ceux qui font tout pour l'améliorer avec le langage inclusif ou en féminisant les mots.
Bref, moi aussi j'aime la France. Malgré ses nombreux défauts. Je n'aime pas le bashing contre la France parce que, non pas qu'il soit injustifié, il m'agace lorsqu'il sert à dire que "tel autre pays est parfait". Aucun pays n'est parfait, rien ne l'est jamais, mais si on part du postulat qu'un endroit est horrible et un autre merveilleux, alors rien n'avance ni ne progresse jamais, dans un sens comme dans l'autre.
Moi j'aime de la France sa ville de Paris, c'est pas très original mais j'y aime sa population cosmopolite, toutes les langues qui y sont parlées, ses quartiers différents et l'image qu'elle donne de moi quand je dis que j'y vis (tout le monde croit que je suis forcément belle, classe, et que je passe ma vie à faire la romantique dans les cafés : c'est faux, mais pourquoi pas hein !). J'aime le fait que ce soit une ville de la culture, comme beaucoup d'autres grandes villes d'ailleurs.
J'aime ses villes, leur architecture, ses transports pas trop excessivement chers quand je veux aller les visiter. J'aime ses espaces verts, ses parcs et ses forêts.
J'aime son accès aux études gratuites, même si en fait elles le sont pas vraiment et que les bâtiments sont tout pourris, parce que quand on a touché du pied les universités à l'étranger on se rend compte de la difficulté des autres à y aller. Puis les bâtiments pourris on a qu'à dire que c'est un atout charme hein !
J'aime ses constants progrès, même s'ils se noient souvent dans un océan de médiocrité (mais faut bien partir de quelque part). Quand un homme se corrige après m'avoir appelé "Mademoiselle" pour me dire "Pardon, Madame", quand ce n'est plus à moi dans la conversation de préciser qu'un viol ce n'est pas "la victime qui l'a un peu cherché", quand je vois qu'il y a quelques années encore être végétarien ou écolo était une excentricité et qu'aujourd'hui on fait de la pub à la télé pour des gammes de produits végétaux (c'est bête mais j'aime bien). J'aime ses relations étroites avec les mouvements LGBT, et que le français m'ait accordé un mot pour parler de mon asexualité, même si à la base ça vient d'un mot anglais (mais chut) parce que j'ai vite réalisé que c'était pas le cas dans toutes les langues.
J'aime la liberté de ses artistes qui ont continué à s'exprimer, malgré tout ce qui a pu se passer, et qui le font souvent sur les murs, sur internet. J'aime ses milliards d'événements culturels partout en France et sur tous les sujets, qu'il y ait du budget ou pas pour les organiser.
J'aime sa langue, et surtout ceux qui font tout pour l'améliorer avec le langage inclusif ou en féminisant les mots.
Bref, moi aussi j'aime la France. Malgré ses nombreux défauts. Je n'aime pas le bashing contre la France parce que, non pas qu'il soit injustifié, il m'agace lorsqu'il sert à dire que "tel autre pays est parfait". Aucun pays n'est parfait, rien ne l'est jamais, mais si on part du postulat qu'un endroit est horrible et un autre merveilleux, alors rien n'avance ni ne progresse jamais, dans un sens comme dans l'autre.
Bel article, je... J'arrive pas trop à m'y reconnaître. 
Dernièrement ma vision s'est vachement assombrie, et pour moi la France c'est devenu le "sale pays de mon enfance". Je lui trouve pas beaucoup d'excuses.
Mais c'est bien que d'autres n'aient pas la même vision. Peut-être que je pourrais aimer la France à nouveau, j'espère.
Dernièrement ma vision s'est vachement assombrie, et pour moi la France c'est devenu le "sale pays de mon enfance". Je lui trouve pas beaucoup d'excuses.
Mais c'est bien que d'autres n'aient pas la même vision. Peut-être que je pourrais aimer la France à nouveau, j'espère.
Mon Dieu que ça fait du bien de lire ça aujourd'hui !
Je viens justement de faire découvrir Paris à un pote Autrichien ( bon Paris représente pas la France entière mais bon fallait bien commencer par la capitale ) et il a pas du tout aimé. Je me suis vraiment remise en question quand il m'a dit : le métro est moche, il y a trop de gens typés , la bouffe est pas bonne EN GROS bof y a rien de spécial, Vienne c'est mieux.. et j'en passe. Je me suis dit que j'ai foiré quelque-chose et que je suis une piètre guide alors que finalement il avait peut être raison et qu'il n y a rien d'exceptionnel ici.
Puis hier soir j'ai discuté avec un pote et je me suis souvenue de tous les lieux que j'ai montré à l'autre imbécile et qu'il a détesté et tous les souvenirs que j'avais d'ici et ça m'a rappelé que oui j'aime la France et j'aime Paris. Puis je ne peux forcer personne à aimer ici mais il est clair que je ne ferais plus jamais le boulot de guide pour un pote étranger
Je viens justement de faire découvrir Paris à un pote Autrichien ( bon Paris représente pas la France entière mais bon fallait bien commencer par la capitale ) et il a pas du tout aimé. Je me suis vraiment remise en question quand il m'a dit : le métro est moche, il y a trop de gens typés , la bouffe est pas bonne EN GROS bof y a rien de spécial, Vienne c'est mieux.. et j'en passe. Je me suis dit que j'ai foiré quelque-chose et que je suis une piètre guide alors que finalement il avait peut être raison et qu'il n y a rien d'exceptionnel ici.
Puis hier soir j'ai discuté avec un pote et je me suis souvenue de tous les lieux que j'ai montré à l'autre imbécile et qu'il a détesté et tous les souvenirs que j'avais d'ici et ça m'a rappelé que oui j'aime la France et j'aime Paris. Puis je ne peux forcer personne à aimer ici mais il est clair que je ne ferais plus jamais le boulot de guide pour un pote étranger
J'aime la France moi aussi mais contrairement à toi Mimy je l'ai quittée...
Principalement parce que j'en avait marre de galérer pour trouver du boulot dans ma branche mais aussi par ouverture sur le monde. J'aime mon pays et j'ai complètement conscience de la chance que j'ai d'être française. Et d'ailleurs ça m'énerve quand j'entend mon père me dire "t'as raison, va voir ailleurs, quitte ce pays de merde". Alors non papa, je ne quitte pas le pays parce que c'est un "pays de merde" je le quitte parce que ça m'est nécéssaire pour avancer dans ma vie pro et perso, mais je suis française, je suis citoyenne française et je continuerais à m'interesser à mon pays, à y revenir régulièrement pour faire des provisions de fromage, de musées, de balades en forêt, de comédies françaises à l'humour parfois douteux. J'ai quitté mon pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs en terme d'emploi, mais je sais que ça sera aussi plus galère en terme d'aides. Pas de sécu, pas de pôle emploi si je perd mon boulot, pas d'aide au logement dans une ville aux loyers faramineux...Je suis partie pour la culture, parce que je me suis toujours sentie citoyenne du monde et que je veux vivre une vie d'expatriée et découvrir d'autres mentalités, d'autres modes de vie...mais je suis et resterais en premier une citoyenne française!
Principalement parce que j'en avait marre de galérer pour trouver du boulot dans ma branche mais aussi par ouverture sur le monde. J'aime mon pays et j'ai complètement conscience de la chance que j'ai d'être française. Et d'ailleurs ça m'énerve quand j'entend mon père me dire "t'as raison, va voir ailleurs, quitte ce pays de merde". Alors non papa, je ne quitte pas le pays parce que c'est un "pays de merde" je le quitte parce que ça m'est nécéssaire pour avancer dans ma vie pro et perso, mais je suis française, je suis citoyenne française et je continuerais à m'interesser à mon pays, à y revenir régulièrement pour faire des provisions de fromage, de musées, de balades en forêt, de comédies françaises à l'humour parfois douteux. J'ai quitté mon pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs en terme d'emploi, mais je sais que ça sera aussi plus galère en terme d'aides. Pas de sécu, pas de pôle emploi si je perd mon boulot, pas d'aide au logement dans une ville aux loyers faramineux...Je suis partie pour la culture, parce que je me suis toujours sentie citoyenne du monde et que je veux vivre une vie d'expatriée et découvrir d'autres mentalités, d'autres modes de vie...mais je suis et resterais en premier une citoyenne française!
Difficile de dire j'aime/je déteste la France.
Comme le dit Mymy, il y a un tas de choses qui me font aimer la France, mais perso, ce qui me ferait quitter la France, ce sont les gens détestables, surtout en Ile-de-France. Tu ne demandes rien à personne et tu te fais cracher dessus, tu ne demandes toujours rien à personne et tu te fais foncer dessus par une voiture au passage piétons, ...
Alors oui la campagne c'est agréable, la faune et la flore sont diversifiées, la bouffe pareil, la sécu sociale on est au top, villes magnifiques... mais comment la vie puisse être agréable lorsque qu'il y a des gens qui ne sont pas respectueux qui détruisent tout et qui viennent te faire chier alors que ton seul tort, c'est de tracer ta route?
Comme le dit Mymy, il y a un tas de choses qui me font aimer la France, mais perso, ce qui me ferait quitter la France, ce sont les gens détestables, surtout en Ile-de-France. Tu ne demandes rien à personne et tu te fais cracher dessus, tu ne demandes toujours rien à personne et tu te fais foncer dessus par une voiture au passage piétons, ...
Alors oui la campagne c'est agréable, la faune et la flore sont diversifiées, la bouffe pareil, la sécu sociale on est au top, villes magnifiques... mais comment la vie puisse être agréable lorsque qu'il y a des gens qui ne sont pas respectueux qui détruisent tout et qui viennent te faire chier alors que ton seul tort, c'est de tracer ta route?
Hé bin voila, je suis en larmes. 
J'ai quitté la France hier. Je vis maintenant au Canada, et c'est mon choix. Rien ni personne ne m'a poussé jusque là. J'aime mon pays, sa culture, ses paysages, et tout plein de choses encore. Mais j'avais besoin de voir autre chose, de m'ouvrir à une autre culture, un autre mode de vie. Alors cet article me fait pleurer, parce que je n'ai pas encore d'attache au Canada, pas d'habitudes, et que mon pays et ma famille me manque, et que je suis sûr que ça sera éternellement le cas, même si je prends la décision un jour de rester ici.
Je te souhaite plein de bonnes choses, ma petite France chérie ! Je t'aime.
J'ai quitté la France hier. Je vis maintenant au Canada, et c'est mon choix. Rien ni personne ne m'a poussé jusque là. J'aime mon pays, sa culture, ses paysages, et tout plein de choses encore. Mais j'avais besoin de voir autre chose, de m'ouvrir à une autre culture, un autre mode de vie. Alors cet article me fait pleurer, parce que je n'ai pas encore d'attache au Canada, pas d'habitudes, et que mon pays et ma famille me manque, et que je suis sûr que ça sera éternellement le cas, même si je prends la décision un jour de rester ici.
Je te souhaite plein de bonnes choses, ma petite France chérie ! Je t'aime.
Moi j'aime la France :
- de la sécurité sociale, qui prend en charge nos dépenses de santé grâce à la solidarité collective
- du code du travail, qui nous donne des droits face à un-e patron-ne, et qui nous assure (un peu) d'avoir un peu de poids face à nos employeurs
- de la retraite, qui nous permet de toucher un revenu décent même lorsque nous ne sommes plus en mesure de travailler
- des aides sociales, qui viennent rétablir un peu d'équité dans le partage des ressources et nous aident à vivre
- des fonctionnaires, qui nous offrent un service dénué au maximum d'intérêts commerciaux ou capitalistes
- des impôts, qui financent tout ça
- de la sécurité sociale, qui prend en charge nos dépenses de santé grâce à la solidarité collective
- du code du travail, qui nous donne des droits face à un-e patron-ne, et qui nous assure (un peu) d'avoir un peu de poids face à nos employeurs
- de la retraite, qui nous permet de toucher un revenu décent même lorsque nous ne sommes plus en mesure de travailler
- des aides sociales, qui viennent rétablir un peu d'équité dans le partage des ressources et nous aident à vivre
- des fonctionnaires, qui nous offrent un service dénué au maximum d'intérêts commerciaux ou capitalistes
- des impôts, qui financent tout ça