Enfin, elle fait une sorte d'opposition entre ses études d'art et ceux qui ont un parcours "plus classique en fac", comme si elle avait une problématique différente d'eux. Alors que hm, non, en fac on peut faire face aux mêmes problèmes hein.
(...)
(Oui, ça n'a sérieusement rien à voir avec le fond fond de l'article, mais personnellement je me suis sentie vachement attaquée, descendue, comme si parce que je suis dans un cursus "traditionnel à la fac", je fais pas face aux mêmes problèmes et que je suis dans un moule, et que ça correspond pas aussi à un rêve etc.)
En lisant l'article je me suis dit "Allez, au bout de combien de commentaires va-t-on lire que ce passage précis pose problème ?..".
C'est vrai qu'il est maladroit (voire qu'il aurait mérité d'être un peu retapé avant publication, étant donné les commentaires auxquels on pouvait s'attendre), mais je crois pas pour autant qu'elle dénigre les gens qui font des études plus """classiques""".
En fait, je crois que ça révèle la façon dont son entourage à elle perçoit ses études. Si on met en parallèle, par exemple, un.e étudiant.e en école d'Art et un.e autre en droit, globalement, je pense pas me tromper en disant que "les gens" vont plutôt trouver l'étudiant.e en droit "sérieux, les pieds sur terre, dans une voie stable pour l'avenir", et verront l'étudiant.e en Art un peu "bizarre, pas vraiment les pieds sur terre, un peu dans son monde", parce qu'il est connu qu'il est compliqué de s'en sortir aujourd'hui en faisant de l'art.
Ce que je veux dire (mais j'ai du mal
) c'est qu'il n'y a pas de mal à faire des études vues comme "classiques", on y rencontre toutes les difficultés inhérentes à l'apprentissage, mais quand t'es dans une filière plutôt dévalorisée, en plus des difficultés, tu te tapes les réflexions des gens autour ("tu ne trouveras jamais de boulot dans cette branche", "c'est pas vraiment du travail", etc.).
C'est super pour celleux dont le rêve c'est d'être avocat.e, parce qu'en se lançant dans des études de droit, ils recevront une certaine valorisation de la société. Pour celleux dont le rêve est moins "prestigieux", moins "bien vu", le poursuivre demande une autre motivation : celle de dire aux gens autour "je fais ça et j'ai raison de le faire même si vous tous pensez que c'est nul".
Je sais pas si je suis claire.
Mais quand même, je trouve toujours dommage de se sentir personnellement attaquée par un article qui, dans le fond, ne s'adresse à personne...